Marine, 25 ans, est atteinte d’une fibromyalgie depuis 3 ans.

Maladie mal reconnue, dont la cause reste floue malgré les divers examens et analyses sanguines, elle est aujourd’hui diagnostiquée seulement par les symptômes :

  • Douleurs chronique articulaire
  • Musculaire
  • Osseuse
  • Troubles digestifs
  • Fatigue intense

Le test se fait en appuyant sur 18 points du corps. La réaction du patient permet de poser ou non un diagnostic, mais seulement au bout de 8 à 10 mois d’essai.

Il s’agirait d’un trouble du système nerveux, dû à un surplus de stress, de chocs physiques ou émotionnels.Fibromyalgie

L’endorphine et la morphine naturelle ne se déclenchent plus correctement.

Donc plus d’antidouleurs. Ce qui signifie que le patient ressent une douleur permanente et un simple coup peut lui procurer une intense douleur.

Comme toutes les personnes souffrant de fibromyalgie, son parcours a été difficile, Marine était souvent alitée, trop mal et trop fragile pour se lever.

De nombreux médecins ont étudiés son cas. La plupart ne trouvait rien, beaucoup lui on dit que c’était dans sa tête.

Et puis elle rencontre une rhumatologue à l’écoute qui lance enfin des tests.

Puis un spécialiste en algologie, le service anti douleur qui lui propose un traitement à base de neuroleptiques et antidépresseurs.

Un soulagement au goût amer.

Les douleurs s’atténuent légèrement, mais migraines, maux d’estomac, et  hyperprolactinémie (production de lait sans grossesse) font leurs apparitions.

Marine qui pensait être aidée en partie, se sent dégrader.

C’est alors, qu’elle s’intéresse aux médecines dites « parallèles » comme la relaxation, les traitements par les plantes, et bien sûr l’alimentation.

Elle entend parler du régime Paléo.

Son ami et elle, adeptes des sodas et produits sucrés, se lancent dans le défi d’une « semaine test ».

Les résultats sont fulgurants. Plus d’énergie, moins de douleur et une perte de poids.

Elle découvre finalement les bienfaits de supprimer le gluten.

Elle réduit petit à petit les produits laitiers, même si elle a encore un peu de mal à s’en séparer.

Les bénéfices sont là

La maladie de Marine, n’est pas encore totalement en silence. Des crises arrivent parfois.

Mais le régime lui apporte une amélioration conséquente de son quotidien. Déjà au niveau de son poids, elle se stabilise alors qu’avant, son mauvais métabolisme lui faisait prendre parfois 2 kg en un jour.

Marine, change ses habitudes, au fur et à mesure. Même si elle tâtonne encore dans ses débuts, elle persévère et va à l’encontre de son éducation, ses proches et le mode de vie actuelle.

« Le poison à petit feu » comme elle dit. Elle le sait, elle doit le fuir comme la peste.

Chez eux, malgré un petit budget, dû en partie à sa maladie qui ne lui permet pas de travailler, Les produits sont bruts et bio.

Ils consomment désormais moins, mais MIEUX.

Tout est « cuisiné maison » afin de maîtriser le contenu de leurs assiettes.

Côté activité physique, Marine se force à bouger.

Son chien, l’oblige à sortir, et à marcher 2 fois par jour. Ce qui lui a fait beaucoup de bien.

Pour son corps mais aussi pour sa tête.

Elle a également repris le sport dans une salle de fitness et de musculation. Petit à petit, afin de ne pas se blesser.

C’est ainsi que l’on voit que moins l’on bouge et plus on abîme notre corps. La marche à pied, cette activité physique douce, permet à Marine de reprendre peu à peu des forces.

Son conseil : ne vous précipitez pas. Vous pourriez vous blesser et être finalement dégoûté par le sport. Comme pour le changement d’alimentation, prenez votre temps. Step by step. Battez-vous, ne lâchez jamais. Approchez-vous des groupes d’échange pour les personnes atteintes de fibromyalgie afin de trouver du soutien et du dialogue.

►► Pour aller plus loin, nous vous conseillons le livre « Fibromyalgie : Un programme global pour améliorer votre santé et renouer avec le bien-être » de Jean-Paul CURTAY.

L’interview de Marine par Wilfried est juste ici :

A vous de jouer 🙂