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L’insuffisance rénale chronique est une maladie qui touche une large partie de la population. Le problème, c’est qu’avant que les premiers symptômes graves soient détectés, il s’agit d’une maladie silencieuse. En effet, il n’y a pas réellement de symptômes puisqu’il s’agit d’une réduction progressive du fonctionnement des reins. Si vous vous trouvez dans une situation d’insuffisance rénale, sachez que certains aliments sont à proscrire de votre alimentation ! Dans cet article, je vous explique précisément les caractéristiques de cette maladie tout en vous dévoilant les 6 aliments interdits pour une insuffisance rénale (ainsi qu’un tableau complet des aliments à limiter/éviter en fin d’article) !

Les reins

Qu’est-ce qu’une insuffisance rénale ?

Les reins sont des organes vitaux qui possèdent une fonction essentielle dans le corps. Ils permettent de filtrer le sang pour éliminer les déchets en les évacuant par les urines. Ils font ainsi le tri entre les bons nutriments essentiels à l’organisme (tout en maintenant la composition du sang constante) et les éléments nocifs.

De plus, les reins assurent également le rôle de maintenir la pression artérielle au bon niveau ainsi que l’équilibre des électrolytes (sodium, potassium, phosphore, calcium, etc) et l’équilibre acido-basique. C’est par la production de vitamines, d’enzymes et d’hormones qu’ils vont générer également des globules rouges.

Ainsi, le filtre est le rôle principal des reins dans notre corps. L’insuffisance rénale chronique (IRC) ou maladie rénale chronique (MRC) intervient à partir du moment où ils ne peuvent plus assurer leur mission.

On parle de maladie rénale chronique lorsqu’il existe des marqueurs d’atteinte rénale (anomalies urinaires, morphologiques) ou une baisse du Débit de Filtration Glomérulaire (DFG) en dessous de 60 ml/min/1,73m² pendant plus de trois mois.

Le DFG mesure l’efficacité de la filtration rénale et permet de classer la maladie en cinq stades de sévérité croissante. Au fur et à mesure que le DFG diminue, les déchets et les liquides s’accumulent dans le sang, entraînant divers symptômes et complications.

Le problème, c’est que la perte de fonction des reins se fait de manière progressive et silencieuse. En France, ce sont des millions de personnes qui souffrent de maladie rénale chronique.

Quelle est la cause d’une insuffisance rénale ?

Selon la plupart des rapports de santé, il semblerait que l’insuffisance rénale provienne de la réduction progressive de cellules essentielles au fonctionnement des reins. Il s’agit des podocytes. Ce sont des cellules composant la membrane interne de la capsule de Bowman au niveau du glomérule rénal.

Il existe des facteurs qui peuvent favoriser la disparition de ces cellules et ainsi augmenter le risque d’insuffisance rénale :

  • Le diabète : L’hyperglycémie (taux de sucre élevé) peut endommager certains vaisseaux des reins et causer ce qui est appelé la néphropathie diabétique. Il va ainsi perturber la mission de filtrage des nutriments en laissant s’échapper par les urines ceux qui peuvent être essentiels au corps et en éliminant moins bien ceux qui sont nocifs.
  • L’hypertension artérielle ou tout autre maladie cardiovasculaire : C’est par le rétrécissement des petites artères du rein que le fonctionnement rénal peut être impacté. On parle de néphropathie hypertensive.
  • Une maladie chronique des glomérules rénaux (glomérulonéphrite)
  • Une maladie inflammatoire auto-immune
  • Le vieillissement
  • L’obésité et le surpoids
  • Certains médicaments néphrotoxiques

Comment éviter qu’une insuffisance rénale ne s’empire ?

Il faut savoir qu’une insuffisance rénale peut se transformer en maladie rénale chronique. Dans le pire des cas, elle peut même devenir une insuffisance rénale chronique terminale. Dans cette situation, il faudra alors se tourner vers une dialyse (ou hémodialyse) chronique (technique permettant d’épurer le sang des toxines et de l’eau) ou bien une greffe de reins.

Mais pour prendre soin de vos reins et prévenir toute maladie rénale, il est recommandé d’adopter une alimentation saine et équilibrée. Cela comprend de :

  • Éviter de consommer certains aliments qui peuvent augmenter les chances d’avoir une insuffisance rénale (je vous explique tout dans la prochaine partie !)
  • Avoir une hydratation régulière et importante en buvant de l’eau en grande quantité
  • Pratiquer une activité physique pour réduire les risques d’obésité ou de surpoids

Les 6 aliments interdits pour une insuffisance rénale !

Les aliments bons pour les reins

Parce que l’alimentation moderne est à l’origine de beaucoup de maladies, je vous conseille de rapidement changer votre façon de manger au quotidien.

L’adaptation de l’alimentation est cruciale à plusieurs égards pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale :

  1. Vous allez réduire la charge de travail des reins : En limitant l’apport de certains nutriments dont l’élimination dépend des reins (notamment les produits de dégradation des protéines (urée), le phosphore, le potassium et le sodium) on diminue la quantité de « travail » que les reins endommagés doivent effectuer.
  2. Vous allez prévenir (ou mieux gérer) les complications : Que ce soit au niveau de l’hypertension (excès de sodium), de la rétention d’eau (oedèmes), des troubles cardiaques (excès de potassium) ou des complications osseuses (phosphore), changer votre alimentation va aider à rétablir les équilibres.

Si certains aliments peuvent aider à améliorer le confort rénal, d’autres peuvent au contraire accélérer leur dégénérescence.

Avant toute chose, il est essentiel de préciser un point : il n’existe pas de « régime unique » pour l’insuffisance rénale.

Les besoins nutritionnels et les restrictions varient considérablement d’une personne à l’autre et évoluent au fil du temps. Plusieurs facteurs déterminent les recommandations diététiques personnalisées :

  • Le stade de l’insuffisance rénale : Les restrictions (notamment en protéines, potassium, phosphore) sont généralement plus strictes aux stades avancés (stades 3b, 4 et 5) qu’aux stades précoces.
  • Les résultats des analyses de sang : Les taux de potassium, de phosphore, d’urée, de bicarbonates, etc., guident directement les ajustements diététiques nécessaires.
  • La présence de comorbidités : Un patient diabétique aura des besoins spécifiques concernant les glucides, en plus des restrictions liées à l’IRC. L’hypertension nécessite un contrôle strict du sodium.  
  • Le type de traitement : Les besoins nutritionnels diffèrent radicalement entre la phase pré-dialyse, la dialyse (hémodialyse ou dialyse péritonéale) et après une transplantation rénale. Par exemple, les besoins en protéines augmentent significativement une fois la dialyse commencée.

La liste d’aliments « interdits » pour une insuffisance rénale qui va suivre dans cet article doit donc être considérée comme un guide général, et non comme un règle absolue applicable à tous.

1. Les aliments contenant beaucoup de sel

Le sel est l’un des facteurs de risque d’hypertension artérielle. Il contient notamment du sodium qui a un rôle important dans l’état général d’hydratation dans le corps. Il permet de réguler et de répartir la masse d’eau corporelle.

Lorsqu’il est consommé en grande quantité, le sel est un gros risque pour la pression artérielle, notamment parce qu’il favorise la rétention d’eau, ce qui augmente le volume sanguin, et donc la pression.

C’est aussi la raison pour laquelle lorsque l’on mange trop salé, on a une sensation de soif. C’est une grande problématique pour les patients nécessitant une restriction hydrique.

Mais le problème, c’est qu’il est présent en très grande dose dans l’alimentation moderne.

La majorité du sodium consommé ne provient pas du sel ajouté à table ou en cuisine, mais du sel « caché » dans les aliments transformés et industriels.

Les principales sources incluent : les pains industriels, les fromages (surtout transformés et affinés), la charcuterie, les plats préparés, les soupes et bouillons en conserve ou en brique, les conserves de légumes ou de poisson (si non rincés), les snacks salés (chips, biscuits apéritifs), les sauces (soja, ketchup, moutarde), les condiments (olives, cornichons) et certains médicaments effervescents.

Il est recommandé par la Haute Autorité de Santé d’avoir des apports en sel inférieurs à 6g/jour. Si le sodium reste essentiel à notre organisme (et ne fait donc pas partie des aliments interdits), il reste également un grand risque d’insuffisance rénale.

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Pour éviter le sel caché et réduire votre consommation, voici quelques conseils pratiques :

  • Lisez attentivement les étiquettes nutritionnelles pour vérifier la teneur en sodium. Une valeur de 20% ou plus de la VQ (Valeur Quotidienne) indique une teneur élevée.  
  • Privilégiez les aliments frais (fruits, légumes, viandes et poissons non transformés).  
  • Cuisinez maison autant que possible pour contrôler l’ajout de sel.  
  • N’ajoutez pas de sel pendant la cuisson ni à table.  
  • Utilisez des herbes aromatiques, des épices (non salées), de l’ail, de l’oignon, du citron ou du vinaigre pour rehausser le goût.  
  • Rincez abondamment les légumes, légumineuses et poissons en conserve avant consommation.
  • Évitez les « sels de régime » ou substituts de sel, car ils contiennent souvent du chlorure de potassium, ce qui est potentiellement dangereux en cas d’IRC.

2. Les aliments contenant beaucoup de potassium

Le potassium est un minéral essentiel au bon fonctionnement des nerfs et des muscles, notamment du cœur. Normalement, les reins éliminent l’excès de potassium dans les urines.

En cas d’insuffisance rénale avancée, cette élimination diminue, et le potassium peut s’accumuler dangereusement dans le sang. C’est ce qu’on appelle plus généralement une hyperkaliémie.

À un stade sévère, il provoque généralement des faiblesses musculaires, des palpitations, des arythmies cardiaques et, dans les cas extrêmes, un arrêt cardiaque.

Pour savoir quand limiter votre apport en potassium, vous devez vous référer à votre stade d’IRC et aux résultats des analyses de sang.

Elle n’est généralement pas requise aux stades précoces mais devient fréquente aux stades 4 et 5, et chez les patients dialysés, surtout si les analyses montrent un taux de potassium élevé.

Là où l’on peut se demander s’il existe des légumes mauvais pour les reins, et bien figurez-vous certains peuvent l’être.

On retrouve effectivement une grande quantité de potassium dans certains légumes comme les pommes de terre, patates douces, tomates (concentré, sauce, jus), épinards, blettes, courges d’hiver, artichauts, champignons, légumineuses (haricots secs, lentilles, pois chiches).

Mais aussi dans certains fruits dont les bananes, les oranges, les pamplemousses, les melons, les kiwis, les avocats mais aussi les fruits secs (abricots, dattes, pruneaux, raisins).

Si vous avez de réduire votre consommation de potassium, voici quelques conseils pratiques :

  • Utilisez des techniques de préparation spécifiques pour certains légumes : éplucher, couper en petits morceaux, faire tremper plusieurs heures (en changeant l’eau), cuire dans un grand volume d’eau bouillante (double cuisson) et jeter l’eau de cuisson. Vous allez ainsi réduire significativement la teneur en potassium de légumes comme les pommes de terre ou les carottes, car le potassium est soluble dans l’eau.  
  • Épluchez les fruits et légumes lorsque c’est possible, car la peau contient souvent beaucoup de potassium.  
  • Égouttez soigneusement les fruits et légumes en conserve.  
  • Équilibrez les apports sur la journée : si un repas est riche en potassium, le suivant devra être plus pauvre.  
  • Lisez les étiquettes pour repérer le potassium ajouté (parfois sous forme de chlorure de potassium, notamment dans les produits « allégés en sel »).

3. Les aliments contenant beaucoup de phosphore

Le problème lorsque l’on souffre d’insuffisance rénale, c’est que les aliments riches en potassium et en phosphore peuvent être dangereux car le filtrage est moins bien réalisé. Les minéraux pourtant essentiels vont alors rester stockés dans les reins au lieu d’être transmis dans le sang.

De plus, le phosphore va donner plus de travail aux reins et donc mener à son épuisement qui est déjà bien présent. Afin de protéger vos os ainsi que vos vaisseaux sanguins et éviter la dialyse, il est préférable de diminuer votre consommation.

Pour cela, il vaut mieux apprendre à lire les étiquettes ! Généralement le phosphore est présent dans certaines viandes, volailles, poissons, céréales, produits laitiers et certaines boissons contenant de la caféine. Ils font donc partie des aliments interdits pour une insuffisance rénale.

En revanche, ceux qui en contiennent le moins sont les fruits et les légumes frais et les féculents. Selon l’Anses, il est préférable d’avoir des apports en phosphore inférieurs à 550 mg/j.

4. Les aliments contenant beaucoup de sucre

Les différents types de sucres qui sont des aliments interdits pour une insuffisance rénale

Le sucre est présent quasiment partout dans notre alimentation. Il se présente sous différentes formes et n’est pas toujours précisé. Mais pourtant, il est bien là. Ce n’est donc pas pour rien que les chiffres de nouveaux diabètes diagnostiqués ne cessent d’augmenter chaque année.

Le problème, c’est que les dégâts du sucre sur vos reins sont assez importants. Lorsque sa consommation est excessive, le sucre va s’accumuler dans les cellules des vaisseaux sanguins car pour le corps, c’est la seule façon de le stocker.

Cependant, cet excès de sucre va également perturber le fonctionnement de ces vaisseaux sanguins. L’action de filtrage des reins est gérée par le néphron qui est constitué d’un glomérule. Suite à l’accumulation de sucre, les parois de ce dernier vont alors s’épaissir laissant ainsi passer plus de nutriments. Le filtrage deviendra plus difficile et certains éléments nocifs vont être moins bien éliminés.

Il est donc recommandé d’éviter les excès de sucre naturel (pas plus de 100g selon l’Anses), tout en arrêtant les sucres ajoutés, la fructose raffiné et les sucres industriels raffinés (bonbons, pâtisseries, confiseries, sucreries, etc).

5. La viande rouge et transformée

Bien que les protéines soient nécessaires au bon fonctionnement du corps, un excès est très peu recommandé dans le cas d’insuffisance rénale. Pour ce qui est de la viande, et notamment la viande rouge, une étude a permis de créer un lien avec la progression de l’insuffisance rénale dans le corps (1). Selon les résultats, « le remplacement d’une portion de viande rouge par d’autres sources de protéines a considérablement réduit le risque d’IRT« .

Ici, il est donc conseillé d’opter pour un régime composé de volaille plutôt que de viande rouge.

Pour ce qui est des viandes transformées, elles sont à proscrire ! La charcuterie, le bacon, les saucisses, le salami, le jambon sont des produits très riches en sel. En plus, elles peuvent être composées d’additifs et de produits chimiques qui vont être difficilement filtrés par les reins.

6. Boissons gazeuses, alcool et sodas

Boisson gazeuse et soda

L’alcool est réputé pour augmenter la pression artérielle. Lorsqu’il est consommé en excès, cela génère plus de risques de faire de l’hypertension. Par conséquent, l’insuffisance rénale peut plus rapidement se produire.

Pour ce qui est des sodas et des boissons gazeuses, ce sont des produits assez riches en sucre et en phosphore. Ce qui ne vous aidera pas clairement pas à réduire les risques de calculs rénaux.

Bien que l’on entende partout que le fait de consommer un verre de vin rouge par jour est bon pour la santé, il ne faut pas oublier que cela est dû au resvératrol connu pour être un antioxydant contenu dans le raisin ! Autant aller chercher cette source d’antioxydant directement dans les fruits parce que le vin, ça reste de l’alcool nocif pour vos reins.

À la place, je vous recommande d’opter pour une consommation régulière et importante en eau !

7. Les plats préparés et en conserve

Si vous souhaitez vous lancer dans un régime pour une insuffisance rénale modérée, je vous conseille fortement d’éviter tous ces produits ! Malheureusement, aujourd’hui, la plupart des biens alimentaires subissent les modifications des industries.

Les méthodes de conservation notamment impliquent d’ajouter de nouveaux produits dont énormément de sel mais aussi de sucres ajoutés !

Si vous voulez éviter les maladies rénales (ou même globalement rester en bonne santé), il est temps de supprimer les plats préparés, les conserves ou encore les sauces de votre régime alimentaire.

8. Le poisson fumé

Maquereau fumé interdit en cas d'insuffisance rénale

Le problème n’est pas tant le fait de manger du poisson. Au contraire, ce sont d’excellentes sources d’acides gras oméga-3. Mais ils peuvent devenir dangereux et engendrer des calculs rénaux à partir du moment où ils sont fumés.

En effet, ce mode de cuisson implique d’ajouter énormément de sel et donc de multiplier les risques de problèmes rénaux. Je pense notamment au maquereau, au saumon, à la morue ainsi que tous les autres fruits de mer auxquels on ajoute du sel.

Le tableau complet des aliments à limiter/éviter en cas d’insuffisance rénale !

Nutriment principal concernéCatégories d’alimentsExemples spécifiques
Sodium (Sel)Charcuterie & viandes transforméesSaucisses, bacon, jambon industriel, salami, pâtés, viandes fumées/salées
Plats préparés & ultra-transformésPlats cuisinés industriels, soupes en brique/conserve, pizzas surgelées, fast-food
FromagesFromages affinés (parmesan, emmental), fromages fondus, bleus
Boulangerie & Snacks salésPains industriels, biscottes, chips, biscuits apéritifs
Conserves (non rincées)Légumes, poissons, viandes en conserve
Sauces & condimentsSauce soja, ketchup industriel, moutarde, olives, cornichons, bouillons cubes
Poissons fumés/marinésSaumon fumé, hareng mariné
PotassiumFruitsBananes, oranges, kiwis, avocats, melons, fruits secs (dattes, pruneaux…)
LégumesPommes de terre, patate douce, tomates (sauce, jus), épinards, blettes, courges d’hiver, artichauts
LégumineusesHaricots secs, lentilles, pois chiches, fèves
Noix & GrainesAmandes, pistaches, noix, graines de tournesol/courge
AutresChocolat, café/thé instantanés, produits laitiers, sels de régime à base de K
PhosphoreProduits laitiersLait, fromages (surtout durs et fondus), yaourts, glaces
Viandes, Poissons, ŒufsAbats, sardines, jaune d’œuf
Légumineuses, Noix, GrainesHaricots secs, lentilles, amandes, noix…
Céréales complètesPain complet, riz brun, avoine, son
BoissonsSodas type cola, bière
Additifs AlimentairesProduits transformés contenant des phosphates (chercher « PHOS » ou E338-E341, E450-E452)
Protéines (Excès)Viandes rougesBœuf, agneau, porc (en grande quantité)
Grandes portionsDe toute source protéique (viande, poisson, œuf, laitage, légumineuse) en pré-dialyse
Sucres AjoutésBoissons sucréesSodas, jus industriels, sirops
SucreriesBonbons, pâtisseries industrielles, confiseries
AlcoolToutes les boissons alcooliséesVin, bière, spiritueux (à limiter/éviter)

Sources

(1) Lew QJ, Jafar TH, Koh HW, Jin A, Chow KY, Yuan JM, Koh WP. Red Meat Intake and Risk of ESRD. J Am Soc Nephrol. 2017 Jan;28(1):304-312.

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