Le petit déjeuner à la française : une BOMBE à sucre !
On retrouve une variante de ce mythe sur les boîtes de céréales, qui martèlent aux enfants qu’elles fournissent leur énergie nécessaire, que le lait est indispensable pour le calcium et que le jus d’orange leur garantira un plein de vitamines ! Aïe, aïe, aïe…
Ces petits-déjeuners sont des véritables bombes à sucres : le jus d’orange avec son fructose, (le « mauvais » sucre) fait monter la glycémie et se transforme en mauvaise graisse ; le lait est riche en lactose qui est une autre forme de sucre.
Le pain à la confiture, ou les céréales, sont aussi pleins de glucides : au contact de la salive, l’amidon se transforme en glucose et fera monter en flèche le taux de sucre sanguin dans les minutes suivant l’absorption.
Tant de sucre oblige le pancréas à produire une masse d’insuline, ce qui peut entraîner une crise d’hypoglycémie en fin de matinée, avec une baisse d’énergie, une prise de masse grasse, le tout accompagné d’une forte fringale.
Des études démontrent qu’un petit-déjeuner doit au contraire être riche en protéines. Moins de glucides et plus de protéines augmentent l’énergie, diminuent la sensation de faim au cours de la journée, sans pour autant augmenter le nombre de calories absorbées pendant la journée.
De plus, remplacer les glucides par de bonnes graisses réduit encore la hausse de la glycémie et accroît la sensation de satiété, réduisant les fringales et donc le grignotage.
Un bon petit-déjeuner doit donc contenir un apport conséquent de protéines et de bonnes graisses.
Il est hautement recommandé d’y incorporer des aliments comme des œufs, avocat, tranche de saumon, de jambon, olives, fromage de brebis, noix, amandes et autres fruits à coque, ou encore des crudités avec de la vinaigrette.Cela vous donnera une vraie sensation de satiété, de l’énergie, et un appétit modéré à midi qui, au bout du compte, bénéficieront à votre santé et à votre ligne.
Que faut-il manger au petit déjeuner alors ?
Si vous cherchez des bonnes idées pour remplacer le petit déjeuner traditionnel, vous pouvez consulter notre liste de recettes Paléo spéciales petit dej’ ou bien aller jeter un œil sur nos 21 idées pour un super petit déjeuner paléo !
Sources :
Des études démontrent … Ha oui pourquoi pas! Mais ça manque un peu de sources cet article.
« au contact de la salive, l’amidon se transforme en glucose et fera monter en flèche le taux de sucre sanguin dans les minutes suivant l’absorption. »
Autant je ne peux qu’abonder dans le sens général de cet article, autant cette phrase particulière n’est pas très correcte
La décomposition des glucides complexes en monomères (effectué par l’enzyme appelée amylase) n’est pas un processus instantané, et n’a généralement pas le temps d’être finalisée entre la bouche et l’estomac (même en mâchant longtemps), estomac où l’amylase salivaire est inactivée, détruite par le pH très bas.
La digestion de l’amidon (et du glycogène, son « équivalent » animal) ne reprendra qu’à la sortie de l’estomac, lorsque les sucs pancréatiques apporteront à nouveau de l’amylase au bol alimentaire, ainsi qu’à la bordure des cellules intestinales dont la surface « renferme » également l’enzyme. L’amylase pancréatique réalise la majeure partie du travail (sauf si la dose d’amidon est très faible, en quel cas la salive peut effectivement avoir déjà presque terminé le travail, mais alors la quantité de glucose produite sera faible également).
Si les glucides complexes étaient mauvais, on serait en droit de se demander pourquoi ils constituent (de loin) la majeure partie de l’alimentation de tout sportif qui se respecte.