Cette huile de coco qui bouche les artères !

Elle ne pouvait pas continuer de prospérer comme ça. Non, c’était trop beau. Alors que l’huile de coco connaît une période de gloire sans précédent, avec des bienfaits par-ci et des bienfaits par-là, elle vient de se prendre un sérieux coup de bâton.

À l’origine du coup, l’importante association américaine du coeur (AHA), qui déconseille formellement de consommer de l’huile de coco, dans son dernier avis publié dans le journal Circulation [1].

huile de coco et santéEn cause ? Les dangereuses graisses saturées bien trop présentes dans l’huile de coco (82% au total). Une présence qui, selon les experts américains, fait grimper votre LDL cholestérol, le « mauvais » cholestérol, et votre risque de mourir d’un infarctus, aussi.

Un avis scientifique reprit par tous les médias anglo-saxons et francophones. Le Point titrait prudemment « l’huile de coco est-elle mauvaise pour la santé ? », tandis que le magazine Femme Actuelle est convaincu des dangers de l’huile de coco qui serait « aussi mauvaise pour la santé que l’huile de palme ».

Le premier auteur de cet avis, Franck Sachs, aurait même précisé que l’huile de coco, « vous pouvez la mettre sur votre corps, mais pas dans votre corps ». Faisant ainsi référence aux études positives sur la peau, et à leur avis négatif sur la santé cardiovasculaire.

D’après les auteurs de cet avis, l’AHA aurait fait une synthèse et discuté de toutes les preuves scientifiques, « incluant les études les plus récentes de l’effet des graisses saturées sur les maladies cardiovasculaires ».

Les auteurs en arrivent à la conclusion qu’il faut impérativement couper les sources d’acides gras saturés et s’approvisionner d’acide gras polyinsaturé, comme l’huile de tournesol, de maïs ou de soja.

Mais il y a un « mais ».

Avant de jeter vos pots d’huile de coco par la fenêtre, lisez  la suite.

Tout n’est pas si parfait dans cet avis à charge contre l’huile de coco, et les graisses saturées de manière générale, et vous méritez de le savoir.

Ce qui cloche avec les avis de l’association américaine

Plusieurs « petites choses » clochent dans l’avis scientifique de cette grande association médicale. Une association qui n’a jamais cessé de jeter l’opprobre sur les graisses saturées, mais à tort ou à raison ?

Une sélection bien étrange des preuves

Si vous m’avez bien lu, vous avez bien noté que l’AHA aurait étudié les études scientifiques les plus récentes, et je l’espère, les plus probantes surtout.

Pourtant, si on creuse un tant soit peu l’avis scientifique de l’association américaine, on reste perplexe quant à la sélection des preuves scientifiques. Les membres de l’association américaine estiment qu’il existe quatre « preuves irréfutables sur cette importante question ». Des études toutes publiées entre 1968 et 1979 [2] [3] [4] [5].

Des études qui, selon les experts de l’AHA, permettent de réduire le risque de maladies cardiovasculaires de 29 %, si vous remplacez la motte de beurre (ou l’huile de coco) par de l’huile de soja !

Pour les bénéfices sur la mortalité ou les décès, il faudra repasser plus tard : ils n’ont aucun chiffre à nous donner sur ces paramètres les plus intéressants.

Alors, c’est étonnant, vraiment étonnant. Surtout quand on s’intéresse à ce sujet et qu’on découvre un paquet de revues systématiques et de méta-analyses publiées récemment avec des avis bien différent, mais j’y reviendrai.

Ancel KeysAutre surprise de taille dans cet avis, c’est la présence des publications très controversées du scientifique américain Ancel Keys, qui fut l’un des leaders d’opinion les plus influents dans la diabolisation des graisses saturées [6].

Une diabolisation prouvée par des méthodes scientifiques discutables, voire frauduleuses. Écarter 15  pays sur 22 de son analyse pour démontrer l’effet délétère des graisses saturées sur la santé cardiovasculaire, ce n’est pas ce qu’on appelle de la « bonne science ».

Non, ce sont plutôt des tambouilles statistiques qui servent à valider une idée bien ancrée, celle du rôle forcément délétère des graisses saturées.

Mais pire, nos experts de l’AHA vont jusqu’à s’inspirer des travaux de Keys [7] dans leur étude.

Tout est permis dans cet univers impitoyable qu’est la science ! Mais en tout cas, ça doit vous déranger.

L’infaillible LDL cholestérol !

C’est bien le docteur Keys qui a fortement popularisé cette fameuse lipoprotéine de faible densité qui transporte le cholestérol du foie vers les organes (LDL). Ces lipoprotéines sont accusées d’encrasser les artères, d’où le qualificatif de « mauvais cholestérol », tandis que les lipoprotéines qui font le chemin inverse (HDL), sont sanctifiées et qualifiées de « bon cholestérol ».

Autrement dit, l’association américaine du coeur se repose essentiellement sur les variations de « mauvais » LDL pour recommander ou bannir un aliment. Si un aliment augmente ce fameux LDL, il n’est plus recommandable. Et problème, des études ont montré que diminuer ses apports en graisses saturées permettait de faire baisser le LDL.

La boucle est bouclée. L’huile de coco, comme le beurre, fait monter le LDL cholestérol. L’augmentation du LDL cholestérol serait associé aux maladies cardiovasculaires. Le tour est joué.

Cette huile n’est donc plus recommandable, même si :

  • nous n’avons aucune espèce d’idée de l’influence du LDL sur la mortalité;
  • les concentrations en LDL peuvent passer de la catégorie « convenable » à « haut risque » chez la même personne en l’espace de quelques jours [8];
  • on nage dans un océan d’hypothèses et de suppositions;
  • on confond allègrement une corrélation, qui ne montre aucune relation de cause à effet, avec une véritable causation;
  • l’étude la plus récente sur ce sujet, et produite par des laboratoires pharmaceutiques, ne montre aucun bénéfice de réduire le LDL cholestérol pour diminuer la mortalité par maladies cardiovasculaires [9];
  • une étude semble indiquer que le rapport « cholestérol total / HDL » est plus pertinent dans le risque d’infarctus que le rapport LDL / HDL [10]

Et même si l’association médicale américaine pourrait recevoir jusqu’à 500 000 $ de la part de producteur de semence de soja. Pardon ?

Des donateurs bien généreux

En début d’année, la firme Bayer souhaite soutenir le travail de l’association américaine du coeur (AHA), qui ne cesse de vanter les bienfaits de l’huile de soja (n’oubliez pas, 29 % de maladies cardiovasculaires en moins avec plus d’huile de soja, dixit AHA !)

Du coup, Bayer s’engage à reverser des fonds à l’AHA pour chaque lot de semence modifié et résistant à certains herbicides vendu par la firme pharmaceutique, jusqu’à 500 000 $.

Pas de quoi fouetter un chat. Mais quand même. On peut rajouter à cet étrange mécénat, cette étude qui avait épinglé les conflits d’intérêts des auteurs qui établissent les avis de l’AHA [11]. Des auteurs majoritairement en situation de conflits d’intérêts, et c’est pire pour les leaders des ces recommandations.

Des faits qui n’invitent clairement pas à donner une confiance aveugle et absolue dans les avis de l’association. Prudence les amis.

L’injuste diabolisation des graisses saturées

Vraiment injuste ? On dirait bien. Je le disais plus haut dans cet article : l’avis de l’association américaine repose sur une sélection bien particulière des essais cliniques; sur des publications controversées (cf. Ancel Keys); ou sur des corrélations et des marqueurs incertains.

En revanche, ils sont passés un peu rapidement sur les récentes méta-analyses qui ont spécialement étudié l’influence des graisses saturées sur notre risque d’avoir ou de mourir d’une maladie cardiovasculaire.

Six méta-analyses ont été publiées entre 2015 [12](deux en 2014 [13] [14] et 2010 [15] [16]) et 2009 [17], avec des résultats contradictoires, qui invitent à la précaution.

Parmi les plus récentes, la méta-analyse publiée par Chowdhury en 2014 nous dit ceci :

« Les preuves actuelles ne soutiennent pas clairement les recommandations cardiovasculaires qui encouragent une consommation élevée d’acides gras polyinsaturés et une faible consommation de graisses saturées totales »

Son de cloche différent pour la méta-analyse publiée la même année par l’équipe de Farvid, qui trouvent qu’un remplacement de 5% des graisses saturées par de l’acide linoléique (qu’on trouve dans les huiles végétales) entraîne une baisse de 9% et 13% du risque d’avoir un événement cardiovasculaire et de mourir d’une maladie cardiovasculaire, respectivement.

Finalement, la méta-analyse de la collaboration Cochrane publiée en 2015 ne trouve pas que réduire sa consommation de graisses saturées entraîne une baisse de la mortalité toute cause confondue, ni par accident cardiovasculaire ni par des maladies coronariennes. La méta-analyse ne trouve également aucun bénéfice sur les infarctus du myocarde, ni sur les attaques ni sur les événements de maladies coronariennes. Pas grand-chose, tiens donc.

En août dernier, un éditorial avec un titre provocateur a été publié dans la revue British Journal of Sports Medicine [18]:

« Les graisses saturées n’obstruent pas les artères : les maladies cardiaques coronariennes sont un état d’inflammation chronique […]« .

Les auteurs s’en prennent à la théorie du « mauvais » LDL cholestérol dont les risques auraient été « exagérés »[19]. Et en profitent pour rappeler qu’une récente revue systématique de la littérature ne trouve aucune association entre ce « mauvais » cholestérol et la mortalité chez les personnes de plus de 60 ans [20].

Même si cette revue systématique présente des biais, assumés par les auteurs, elle met à mal l’idée simpliste qu’une augmentation de LDL serait nécessairement le signe d’un probable infarctus mortel.

On pourrait rajouter une couche de doutes à tout cela en prenant en compte les récentes révélations sur la diabolisation scientifique des graisses par l’industrie du sucre. Une industrie qui n’a pas hésité dans les années 60 à tout faire (payer des leaders d’opinion, financer des études, orienter des politiques de santé publique) pour redorer l’image du sucre et ternir celle du gras.

Il y a moins d’un an, un essai clinique randomisé sur 46 hommes en bonne santé fissurait encore un peu plus la théorie controversée de l’association américaine du coeur (AHA). Cette étude a comparé l’effet de deux régimes très riches (73% de l’énergie) et pauvres en graisses (30% de l’énergie) [21].

Pour un même apport énergétique, et durant les trois mois de l’étude, les auteurs ne trouvent aucune différence entre les diètes étudiées sur la graisse viscérale et le syndrome métabolique, avec une alimentation peu transformée et à faible index glycémique.

Des études qui, au mieux, innocentent les vilaines graisses saturées, et au pire, déstabilisent sérieusement la vieillissante et controversée théorie du mauvais cholestérol.

L’huile de coco bouche-t-elle les artères ?

L’huile de coco est de plus en plus prescrite pour sa tenue à la cuisson en apportant une grande majorité d’acides gras saturés, à moyenne chaîne. De plus en plus sollicité pour ces nombreux atouts pour la peau et autres affections.

Mais la théorie selon laquelle les graisses saturées sont nécessairement délétères pour la santé cardiovasculaire vacille au fur et à mesure qu’on accumule de nouvelles preuves.

Aujourd’hui, l’association américaine du coeur discrédite cette huile sur la seule base bancale d’une augmentation du LDL cholestérol. Un peu trop facile.

Un peu trop facile, car l’huile de coco augmente aussi son frère ennemi, le HDL ou le « bon » cholestérol [22]. Cette augmentation pourrait avoir un effet positif sur le rapport « cholestérol total / HDL », un indicateur qui semble bien plus pertinent pour estimer le risque d’infarctus.

D’ailleurs, certaines communautés du Pacifique ont attiré l’attention de scientifiques. En cause, une consommation importante de graisses saturées, jusqu’à 50% des calories venant du coco, et une santé cardiovasculaire bonne, voire exceptionnelle [23] [24] [25] [26].

D’autres études, publiées en 2015, indiquent que la consommation d’huile vierge de coco pourrait avoir des effets cardioprotecteurs [27], et serait même moins « obésogène » et « diabétogène » que l’huile de soja [28], pourtant recommandé par l’association médicale américaine.

D’ailleurs, l’AHA aux États-Unis recommande d’augmenter sa consommation d’huile végétale riche en acide gras polyinsaturé. Des huiles végétales à base de maïs, de carthame ou de tournesol caractérisées par un rapport oméga-6 sur oméga-3 très déséquilibré en faveur des oméga-6, pro-inflammatoire, par rapport aux oméga-3. Vu les déséquilibres actuels avec une alimentation occidentale, ce serait plutôt malvenu.

Pour conclure, dans le cadre d’une alimentation équilibrée avec des produits frais et peu transformés, et d’un mode de vie le moins sédentaire possible, la consommation modérée d’huile de coco ne devrait poser aucun problème.

[1]. Sacks, F. M., Lichtenstein, A. H., Wu, J. H., Appel, L. J., Creager, M. A., Kris-Etherton, P. M., … & Stone, N. J. (2017). Dietary fats and cardiovascular disease: a presidential advisory from the American Heart Association. Circulation, 136(3), e1-e23.

[2]. Controlled trial of soya-bean oil in myocardial infarction. Lancet.1968;2:693–699

[3]. Dayton S, Pearce ML, Hashimoto S, Dixon WJ, Tomiyasu U. A controlled clinical trial of a diet high in unsaturated fat in preventing complications of atherosclerosis. Circulation. 1969;40(suppl II):II-1–II-63. 21.

[4]. Leren P. The Oslo Diet-Heart Study: eleven-year report. Circulation. 1970;42:935–942. 22.

[5]. Turpeinen O, Karvonen MJ, Pekkarinen M, Miettinen M, Elosuo R, Paavilainen E. Dietary prevention of coronary heart disease: the Finnish Mental Hospital Study. Int J Epidemiol. 1979;8:99–118.

[6]. Keys A. Seven Countries: A Multivariate Analysis of Death and Coronary Heart Disease. Cambridge, MA: Harvard University Press, 1980

[7]. Keys A. Serum cholesterol response to dietary cholesterol. Am J Clin Nutr. 1984;40:351–359

[8]. Mogadam, M., Ahmed, S. W., Mensch, A. H., & Godwin, I. D. (1990). Within-person fluctuations of serum cholesterol and lipoproteins. Archives of Internal Medicine, 150(8), 1645-1648.

[9]. Vallejo-Vaz, A. J., Robertson, M., Catapano, A. L., Watts, G. F., Kastelein, J. J., Packard, C. J., … & Ray, K. K. (2017). LDL-Cholesterol Lowering for the Primary Prevention of Cardiovascular Disease Among Men with Primary Elevations of LDL-Cholesterol Levels of 190 mg/dL or Above: Analyses from the WOSCOPS 5-year Randomised Trial and 20-year Observational Follow-Up. Circulation, CIRCULATIONAHA-117.

[10]. Lemieux, I., Lamarche, B., Couillard, C., Pascot, A., Cantin, B., Bergeron, J., … & Després, J. P. (2001). Total cholesterol/HDL cholesterol ratio vs LDL cholesterol/HDL cholesterol ratio as indices of ischemic heart disease risk in men: the Quebec Cardiovascular Study. Archives of internal medicine, 161(22), 2685-2692.

[11]. Mendelson, T. B., Meltzer, M., Campbell, E. G., Caplan, A. L., & Kirkpatrick, J. N. (2011). Conflicts of interest in cardiovascular clinical practice guidelines. Archives of internal medicine, 171(6), 577-584.

[12]. Hooper L, Martin N, Abdelhamid A, Davey Smith G. Reduction in saturated fat intake for cardiovascular disease. Cochrane Database Syst Rev. 2015:CD011737. Doi: 10.1002/14651858. CD011737

[13]. Farvid MS, Ding M, Pan A, Sun Q, Chiuve SE, Steffen LM, Willett WC, Hu FB. Dietary linoleic acid and risk of coronary heart disease: a systematic review and meta-analysis of prospective cohort studies. Circulation. 2014;130:1568–1578. doi: 10.1161/ CIRCULATIONAHA.114.010236

[14]. Chowdhury R, Warnakula S, Kunutsor S, Crowe F, Ward HA, Johnson L, Franco OH, Butterworth AS, Forouhi NG, Thompson SG, Khaw KT, Mozaffarian D, Danesh J, Di Angelantonio E. Association of dietary, circulating, and supplement fatty acids with coronary risk: a systematic review and meta-analysis [published correction appears in Arch Intern Med. 2014;160:658]. Ann Intern Med. 2014;160:398–406. doi: 10.7326/M13-1788.

[15]. Mozaffarian D, Micha R, Wallace S. Effects on coronary heart disease of increasing polyunsaturated fat in place of saturated fat: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. PLoS Med. 2010;7:e1000252. doi: 10.1371/journal. Pmed.1000252.

[16]. Siri-Tarino PW, Sun Q, Hu FB, Krauss RM. Meta-analysis of prospective cohort studies evaluating the association of saturated fat with cardiovascular disease. Am J Clin Nutr. 2010;91:535–546. doi: 10.3945/ajcn.2009.27725

[17]. Jakobsen MU, O’Reilly EJ, Heitmann BL, Pereira MA, Bälter K, Fraser GE, Goldbourt U, Hallmans G, Knekt P, Liu S, Pietinen P, Spiegelman D, Stevens J, Virtamo J, Willett WC, Ascherio A. Major types of dietary fat and risk of coronary heart disease: a pooled analysis of 11 cohort studies. Am J Clin Nutr. 2009;89:1425– 1432. doi: 10.3945/ajcn.2008.27124.

[18]. Malhotra, A., Redberg, R. F., & Meier, P. (2017). Saturated fat does not clog the arteries: coronary heart disease is a chronic inflammatory condition, the risk of which can be effectively reduced from healthy lifestyle interventions.

ISO 690

[19]. Toutefois, pour être complet, l’un des auteurs de cet éditorial est le co-producteur d’un documentaire sur le cholestérol et les graisses saturées. On lien d’intérêt qui pourrait le motiver à alimenter une controverse scientifique. Maintenant vous savez.

[20]. Ravnskov, U., Diamond, D. M., Hama, R., Hamazaki, T., Hammarskjöld, B., Hynes, N., … & McCully, K. S. (2016). Lack of an association or an inverse association between low-density-lipoprotein cholesterol and mortality in the elderly: a systematic review. BMJ open, 6(6), e010401.

[21]. Veum, V. L., Laupsa-Borge, J., Eng, Ø., Rostrup, E., Larsen, T. H., Nordrehaug, J. E., … & Mellgren, G. (2017). Visceral adiposity and metabolic syndrome after very high–fat and low-fat isocaloric diets: a randomized controlled trial. The American journal of clinical nutrition, 105(1), 85-99.

[22]. Eyres, L., Eyres, M. F., Chisholm, A., & Brown, R. C. (2016). Coconut oil consumption and cardiovascular risk factors in humans. Nutrition reviews, 74(4), 267-280.

[23]. Stanhope, J. M., Sampson, V. M., & Prior, I. A. (1981). The Tokelau Island migrant study: serum lipid concentrations in two environments. Journal of chronic diseases, 34(2-3), 45-55.

[24]. Lindeberg, S., & Lundh, B. (1993). Apparent absence of stroke and ischaemic heart disease in a traditional Melanesian island: a clinical study in Kitava. Journal of internal medicine, 233(3), 269-275.

[25]. Prior, I. A., Davidson, F., Salmond, C. E., & Czochanska, Z. (1981). Cholesterol, coconuts, and diet on Polynesian atolls: a natural experiment: the Pukapuka and Tokelau island studies. The American journal of clinical nutrition, 34(8), 1552-1561. ISO 690

[26]. WahlqvistBMedSc, M. L., & Wattanapenpaiboon, N. (2004). Dietary intake and the risk of coronary heart disease among the coconut-consuming Minangkabau in West Sumatra, Indonesia. Asia Pac J Clin Nutr, 13(4), 377-384.

ISO 690

[27]. Babu, A. S., Veluswamy, S. K., Arena, R., Guazzi, M., & Lavie, C. J. (2014). Virgin coconut oil and its potential cardioprotective effects. Postgraduate medicine, 126(7), 76-83.

[28]. Deol, P., Evans, J. R., Dhahbi, J., Chellappa, K., Han, D. S., Spindler, S., & Sladek, F. M. (2015). Soybean oil is more obesogenic and diabetogenic than coconut oil and fructose in mouse: potential role for the liver. PloS one, 10(7), e0132672.

Note complémentaire de Wilfried LAUNAY : le problème avec beaucoup d’études cliniques publiées avant 2014 est qu’elles regroupaient les graisses saturées d’origine naturelle (animale/coco, etc.) et les graisses saturées transformées (trans). Cet article publié en anglais dans le British Medical Journal explique qu’une meta analyse de toute la littérature médicale à ce sujet – retirant les études qui confondaient graisses saturées naturelles et graisses trans – n’établit justement aucun lien entre cholestérol/graisses saturées et maladies cardiovasculaires.