La glycémie de notre corps est un processus assez particulier qu’il est important de comprendre. Tout excès a des conséquences sur votre état de santé car cela impacte l’homéostasie. C’est la raison pour laquelle il vaut mieux éviter tant l’hyperglycémie, que l’hypoglycémie. Mais nous allons voir dans cet article qu’il est possible de faire de l’hypoglycémie sans diabète, et les raisons de ce phénomène. Vous souhaitez tout savoir sur la glycémie de votre corps ? Je réponds à vos questions dans cet article !

Hypoglycémie sans diabète

Qu’est-ce que l’hypoglycémie ?

Dans notre corps, nous avons besoin d’un certain nombre d’éléments nutritionnels pour bien fonctionner. Le glucose fait partie des substrats qui permettent à l’organisme d’obtenir de l’énergie et d’en stocker en retour.

Seulement, nos habitudes alimentaires sont souvent bien supérieures à l’apport nutritionnel recommandé. Nous absorbons beaucoup de glucides, ce qui crée un pic de glycémie. Le corps doit trouver une solution pour réguler le taux de sucre dans le sang.

Pour cela, il fait appel à une hormone sécrétée par le pancréas : l’insuline. Cette dernière est chargée d’aider les cellules à assimiler le glucose pour avoir de l’énergie et stocker le surplus. Ce surplus est généralement utilisé lorsqu’il y a une baisse d’énergie, car le taux de sucre sanguin doit maintenir un équilibre.

Lorsque nous consommons beaucoup de glucides, notre taux de sucre dans le sang augmente et peut atteindre un pic anormalement élevé (entre 1,10 et 1,26g par litre de sang à jeun) : c’est l’hyperglycémie.

Au-delà de cette dose, il est possible que la personne soit en situation de diabète de type 2.

A contrario, l’hypoglycémie est généralement définie comme une glycémie inférieure à 70 mg/dL.

Lorsque le taux de sucre sanguin est inférieur à 0,55 g par litre de sang, on considère qu’il s’agit d’une hypoglycémie sans diabète.

Un patient diabétique est considéré en hypoglycémie lorsque ton taux de sucre est inférieur à 0,6 g par litre de sang.

Quelles sont les causes de l’hypoglycémie ?

L‘hypoglycémie, soit un taux de glucose sanguin assez bas, est causée par des facteurs tels que :

  • La prise de certains médicaments hypoglycémiants
  • Une grossesse (peut causer des troubles hormonaux liés à la production d’insuline)
  • Un régime alimentaire trop restreint et peu équilibré
  • L’exercice physique sans prise alimentaire (ou inadéquate)
  • L’alcool (inhibe la libération de glucose par le foie)
  • Certaines maladies de foie, des reins ou des pathologies endoctriniennes
  • L’injection d’insuline ou certains médicaments pour les personnes diabétiques (des médicaments qui font baisser la glycémie de manière excessive)

Pour ce qui est de l’hyperglycémie, elle est généralement le résultat d’une prise de certains médicaments, d’un diabète issu d’une prédisposition génétique, d’une mauvaise alimentation ou encore d’un stress important.

Généralement, cela signifie qu’il y a une résistance à l’insuline ou que le pancréas n’en produit pas assez. Le sucre s’accumule alors et se stocke, créant un pic de glycémie qui n’est plus régulable.

Quels sont les symptômes d’une hypoglycémie ?

Symptômes de l'hypoglycémie

Selon le degré d’importance de l’hypoglycémie (rappelons qu’il s’agit d’une source d’énergie essentielle pour le corps), les symptômes peuvent être différents.

D’un côté, une personne hypoglycémique légère peut ressentir de la nervosité, des palpitations, une sensation de faim, des tremblements ou une forte transpiration.

Si l’hypoglycémie est un peu plus sévère, les symptômes peuvent aller jusqu’à l’étourdissement, la confusion, la trouble de la parole, le malaise, la fatigue, les maux de tête, les crises convulsives, la perte de conscience, une vision floue ou encore une incapacité à se concentrer.

Hypoglycémie sans diabète, comment comprendre ?

Dès les premiers signes, il est impératif de réaliser un test ou de consulter votre médecin pour comprendre l’origine de votre hypoglycémie. C’est de cette manière que vous pourrez agir de la meilleure façon pour combattre l’hypoglycémie et éviter qu’elle n’impacte votre organisme.

Au-delà de tous les aspects déjà évoqués un peu plus haut, une hypoglycémie peut également provenir de troubles de la santé. La régulation du glucose dans l’organisme se fait via deux hormones sécrétées par le pancréas dont l’insuline (qui est hypoglycémiante) et le glucagon (qui est hyperglycémiante).

Une maladie métabolique génétique ou encore une insuffisance au niveau du pancréas peut alors être le résultat d’un déficit de sécrétion d’une de ces deux hormones.

Le jeûne et l’activité physique non accompagné : un risque d’hypoglycémie

Lorsque l’on n’est pas diabétique, un taux de glycémie anormalement élevé peut s’apparenter à plusieurs types de comportements très souvent liés à la pratique du jeûne alimentaire prolongé.

L’objectif principal est de ne pas manger pendant une certaine période afin que l’organisme retrouve ses pleines capacités, qu’il se régénère et qu’il soigne sa santé.

L’idée est donc de se concentrer sur ce qui est essentiel pour le corps en privilégiant, lors des périodes de repas, des aliments sains, variés et équilibrés sans changer son apport calorique.

Le problème, c’est que ce dernier point est souvent mal interprété. Beaucoup voient cette pratique comme une sorte de régime (comme ceux qui sont hypocaloriques) sauf qu’il ne s’agit pas de moins manger, mais de manger mieux.

Une hypoglycémie sans diabète peut donc se produire lorsqu’une personne jeûne mal et qu’elle pratique une activité physique importante. C’est ce fameux malaise qui se produit à ce moment-là.

De la même façon, le fait de consommer beaucoup d’alcool ou de boissons sucrées en dehors des repas peut créer des pics de glycémie sévères, forçant l’insuline à agir vite et donc à faire redescendre aussitôt ce taux sanguin.

Vers une alimentation plus saine et moins dangereuse pour la santé

Alimentation saine diabète

Un régime hypocalorique peut avoir de graves conséquences sur la santé lorsqu’il est mal réalisé. Le but de certaines pratiques comme celle du jeûne thérapeutique aide à revenir aux bases de l’alimentation tout en respectant nos besoins nutritionnels.

Les glucides étant essentiels à notre organisme, il n’est pas question de les exclure mais plutôt de les consommer sous des formes plus naturelles et dans une quantité raisonnable.

Mais pour se lancer dans ce type de pratique, il est impératif d’être accompagné pour justement éviter des complications telles que les hypoglycémies.

En adoptant les meilleurs comportements alimentaires, vous parviendrez à retrouver une régulation du stockage de l’énergie (qui concerne à la fois vos graisses et les sucres) ainsi qu’un fonctionnement plus régulier de l’insuline et du glucagon.