Le FASTING ou jeûne intermittent
Introduction
Le jeûne intermittent / FASTING est une pratique de plus en plus courante désormais.
Très longtemps utilisé en médecine, le jeûne est aujourd’hui abandonné par la médecine traditionnelle (française). Pourtant fortement ancré dans la culture et les pratiques religieuses, le jeûne revient sur le devant de la scène avec des études scientifiques très intéressantes !
Avant de commencer l’article, il est important de savoir qu’un jeûne prolongé (sur plusieurs semaines par exemple) peut être dangereux pour la santé.
C’est pourquoi pour toute pratique du jeûne, je vous conseille de le faire avec quelqu’un, un coach, un médecin, un praticien de santé.
Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?
Le jeûne intermittent est un terme qui décrit un mécanisme alimentaire qui varie entre des périodes de jeûne et des périodes de prise alimentaire.
En général, on ne donne pas d’indications alimentaires concernant les périodes de prise alimentaires. Ce n’est donc pas considéré comme un régime alimentaire mais plutôt un mode d’alimentation.
En général, le jeûne intermittent implique des pratiques de jeûne quotidien.
La pratique la plus courante est : 16 heures de jeûne pendant plusieurs semaines ou 24 heures de jeûne 2 fois par semaine.
Ce qui est considéré par la médecine d’aujourd’hui comme étant une pratique dangereuse ne l’était pas à l’époque et encore moins lors de l’évolution humaine.
En effet, le corps humain a été conçu avec un « programme » lui permettant de faire face à des périodes de jeûne, parfois même très prolongée.
Le contraire n’est pas vrai : le corps n’arrive pas à gérer l’afflux de calories, il le fera dans une certaine limite puis il commencera à dysfonctionner.
La raison principale pour laquelle le corps est capable de jeûner est simplement que pendant l’évolution humaine, l’être humain n’avait pas toute la nourriture disponible comme nous l’avons aujourd’hui.
Pas de réfrigérateur, pas de supermarché, d’agriculture,.…
Plus récemment c’est la religion qui s’est emparée de cette technique.
A titre de comparaison : notre corps est plus habitué à jeûner dans la journée par exemple que de consommer 3 à 4 plats.
Les origines du jeûne
Le corps humain est une formidable machine capable de subir beaucoup de choses.
Pendant le paléolithique, l’humain devait se nourrir de se qu’il trouvait dans la nature, on l’appelait alors le chasseur-cueilleur.
C’est-à-dire qu’il se nourrissait de fruits, légumes, racines, petits animaux, gros animaux occasionnellement…
Seulement, vous serez d’accord qu’à cette époque, la machine humaine ne pouvait trouver de la nourriture toutes les 5 heures. Mais ceci n’est pas un problème !
Notre corps a été conçu de telle façon que nous puissions résister à ces jours de carences.
Dans ce sens, mais dans l’autre sens également, il est capable de stocker de l’énergie qui va lui permettre de tenir le choc durant les périodes de jeûne.
Les stockages d’énergie
Notre corps a la formidable capacité de transformer les sucres en graisses et les graisses en sucres ! Par conséquent, deux formes de stockage sont disponibles
- Stockage des graisses : principalement dans les tissus adipeux et autour des organes. On remarque que chez les hommes et les femmes cette graisse se répartie de façon différente : cuisses et hanches chez la femme et ventre chez l’homme. Or, pour les hommes, malchance, la graisse viscérale est plus problématique.
- Stockage des sucres : on les retrouve dans le foie et dans les muscles sous forme de glycogène. C’est une source qui est rapidement utilisable par l’organisme.
Enfin, la dernière réserve (qui est utilisée qu’à partir du 3ème jour de jeune) : les protéines. Le corps ne les utilise que lorsqu’il n’a pas d’autre choix.
Phénomène entrée / sortie
Le phénomène d’entrée et de sortie est une image qui illustre deux façons de théoriser l’état du corps:
- L’entrée : consiste à la prise alimentaire, la digestion et le stockage à la suite de cette digestion
- La sortie : consiste à la perte, le jeûne, l’utilisation des stocks par l’organisme.
Comment le jeûne intermittent affecte les cellules et les hormones
Insuline
Trop de sucre sanguin ? Une solution pour palier à ce problème ! La sécrétion d’insuline par le pancréas.
Après un repas riche en glucides (comme c’est le cas des repas modernes) alors le pancréas va se mettre à sécréter de l’insuline !
Comme expliqué plus haut, l’insuline va permettre à vos cellules de s’ouvrir au sucre.
Car le sang ne peut pas contenir autant de sucre, autant de temps.
Des chercheurs ont remarqué que plus notre corps sollicite de l’insuline, plus la personne prend du poids. Moins elle en sécrète, plus son poids diminue.
En effet si lors d’un repas copieux vous ingérez une quantité importante de glucides (pain, pâtes, riz, gâteaux…) alors votre corps va stocker ce sucre et le transformer en graisse.
Seulement, il y a un problème sur le long terme. L’exposition répétée des cellules cibles à l’insuline va entraîner une résistance.
Pour palier à ce problème le pancréas va alors se mettre à travailler de façon plus soutenue : il va produire encore plus d’insuline.
On rentre enfin dans la phase d’épuisement, les cellules cibles ne reconnaissent plus ou pas assez l’insuline, le taux de sucre dans le sang augmente, c’est l’apparition du diabète de type 2.
La leptine, l’insuline, même problème
La leptine est une protéine hormonale. Elle est impliquée dans la régulation du métabolisme.
Ses rôles:
- Régule le métabolisme
- Les réserves de graisses dans l’organisme
- L’appétit en contrôlant la sensation de satiété
Comment agit-elle?
La leptine, hormone sécrétée par le tissus adipeux, communique votre état nutritionnel au cerveau.
Une fois l’information arrivée, votre cerveau va décider de ce qu’il a besoin : stimulation du métabolisme ou oxydation du gras.
Le niveau de leptine dans le sang est proportionnel au taux de graisse.
L’organe cible est l’hypothalamus
Les cellules adipeuses sécrètent de la leptine qui va être comprise par l’hypothalamus (région du cerveau impliquée dans la prise alimentaire.
L’hypothalamus va renvoyer un message en donnant l’ordre de diminuer l’appétit et d’utiliser les réserves de graisses.
Le but ici est de préserver l’homéostasie du corps.
La résistance à la leptine
Comme il y a un important taux de gras chez le sujet, les concentrations de leptine sont très élevées.
La surexposition à la leptine va générer, chez les cellules cibles, une résistance à cette hormone.
Ce qui va avoir pour conséquence une diminution de leptine par rapport à sa concentration normale.
Une diminution de leptine par rapport à sa concentration normale causera une augmentation de l’appétit, une diminution de l’apport énergétique ainsi qu’une diminution du métabolisme du glucose et du gras !
- L’hormone de croissance : le niveau d’hormone de croissance monte en flèche ! Augmentant jusqu’à 5 fois ! Cette augmentation a un bénéfice pour ce qui est de la perte de poids et la prise de masse musculaire.
- Réparation cellulaire : quand on jeûne, nos cellules commencent un processus de réparation. Cela inclus l’autophagie, c’est-à-dire que les cellules digèrent et détruisent les anciennes cellules.
- L’expression génétique : le jeûne permet un changement drastique dans la fonction des gènes liés à la longévité et la protection des maladies.
Ces changements hormonaux sont l’explication pour laquelle on remarque de gros bénéfices du jeûne intermittent sur le cerveau !
Le jeûne intermittent / FASTING et la perte de poids
La perte de poids et la raison principale pour laquelle les gens essaient le jeûne intermittent.
En effet, en mangeant moins de repas, le jeûne va amener à une réduction de la prise calorique.
De plus, le jeûne intermittent va modifier, comme on l’a vu plus haut, certaines hormones qui faciliteront la perte de poids.
En plus d’augmenter l’hormone de croissance et de diminuer l’insuline, le jeûne augmente également une hormone qui brûle les graisses appelée : noradrénaline.
Grâce à ces changements hormonaux, le jeûne, même à court terme, pourrait en fait augmenter votre métabolisme de 3,6 à 14 % ! [1]
En mangeant moins de calories et en en brûlant plus, le jeûne intermittent induit la perte de poids. Cela se joue en effet sur ces deux paramètres : la restriction calorique et les changements hormonaux que cela provoque.
Certaines études ont démontré que le jeûne intermittent peut être un outil très puissant en ce qui concerne la perte de poids.
Dans une revue de 2014, il a été démontré que le jeûne intermittent permettait une perte de poids de 3 à 8 % (lorsqu’il était pratiqué pour une période de 3 à 24 semaines [2].
Cette perte est vraiment importante quand on la compare à d’autres études sur la perte de poids.
Toujours selon la même étude, les sujets ont également réduit leur tour de taille de 4 à 7 %. Ce qui démontre qu’ils ont perdu cette graisse qui s’accumule autour des organes et causent certaines maladies.
Cependant, vous devez noter que la raison principale pour laquelle cela fonctionne, c’est surtout parce qu’il y a des périodes de restriction caloriques !
En effet, si vous mangez énormément pendant les périodes de prise alimentaire, alors vous ne perdrez pas de poids.
Les bénéfices santé du FASTING / jeûne intermittent
Plusieurs études ont été réalisées concernant le FASTING / jeûne intermittent, que ce soit sur des modèles animaux ou humains.
Comme on l’a vu au paragraphe précédent, il peut avoir d’excellents bénéfices sur la perte de poids, mais pas seulement !
Le jeûne intermittent permet également de restaurer la santé du corps mais aussi du cerveau ! Enfin, cela pourrait aussi aider à vivre plus longtemps.
Voici les principaux bénéfices sur la santé du jeûne intermittent :
- La perte de poids : Comme on l’a vu plus haut, le jeûne intermittent permet une perte de poids en s’attaquant à deux paramètres : la restriction alimentaire qui correspond à une privation de nourriture. En effet, c’est la période pendant laquelle vous jeûnez. Enfin, l’autre paramètre correspond à des modifications hormonales, c’est-à-dire l’augmentation et la diminution de certaines hormones qui vont permettre une diminution du poids rapidement.
- Le diabète de type 2 : Le jeûne intermittent pourrait réduire la résistance à l’insuline et abaisser le taux de sucre dans le sang de 3-6 % [3]. Ceci permettait de prévenir l’apparition du diabète de type 2.
- L’inflammation : Certaines études ont montré une réduction des marqueurs d’inflammation [4]. Ce paramètre est particulièrement intéressant lorsque l’on souffre de maladie inflammatoire chronique, comme ça pourrait être le cas avec la polyarthrite rhumatoïde ou encore les maladies inflammatoires chroniques intestinales.
- La santé du coeur : Le jeûne intermittent pourrait réduire le taux de LDL cholestérol, le taux de triglycérides sanguins, les marqueurs d’inflammation, le taux de sucre dans le sang et la résistance à l’insuline. Tout ces facteurs sont impliqués dans les maladies cardio-vasculaires [5]
- Le cancer : des études faites sur les animaux suggèrent que le jeûne intermittent aider à prévenir du cancer [6]
- La santé du cerveau : le jeûne intermittent augmente une hormone du cerveau appelée : BDNF. En effet, l’augmentation de cette hormone pourrait aider à la croissance des nouvelles cellules neuronales ! [7]. De plus, il se pourrait également que cela permette de lutter contre la maladie d’Alzheimer !
- Anti-âge : le jeûne intermittent peut augmenter la longévité des rats. En effet, des études ont démontré que les rats qui avaient jeûné vivaient entre 36 et 83 % plus longtemps ! [8].
Pour conclure cette partie, il est tout de même important de garder à l’esprit que les recherches n’en sont qu’au début.
Nous devrons être un peu plus patient afin de voir les réels bénéfices du jeûne intermittent.
Le jeûne intermittent : la recette pour s’y tenir !
Manger sainement est relativement simple, mais cela peut être parfois très dur de rester concentré sur une alimentation saine.
L’un des principaux obstacles c’est le manque de connaissance et l’inconnu.
- La manque de connaissance : dans nos sociétés, il est très rare qu’un médecin nous dise que jeûner est bon pour la santé. D’ailleurs il est très rare qu’un médecin donne des conseils alimentaires lorsque nous sommes malades. En effet, il a été appris aux médecins de ne pas s’occuper de l’alimentation. Le manque de connaissance et d’aide provenant des services de santé public vont alors conduire la personne à abandonner la pratique.
- L’inconnu : lorsque l’on change d’alimentation c’est un énorme paramètre que l’on change. On ne s’en rend pas forcément compte les premiers jours, puis, finalement, au bout de quelques semaines, on remarque quelques inconforts d’ordre sociaux et psychologiques. En effet, cela a pour origine l’inconnu. Le jeûne est une pratique très peu utilisée et donc on ne rencontre pas souvent des gens (que l’on connait) le pratiquer et auxquels on pourrait s’y attacher. On ne sait pas « comment bien faire » en quelque sorte et on ne sait pas si on va obtenir des bénéfices. De même que l’on ne sait pas si c’est réellement bénéfique pour la santé. Toutes ces questions vont amener l’individu à abandonner.
Le mieux pour s’y tenir : avoir préparé des menus pour la semaine ainsi que votre liste de courses, se renseigner le plus possible sur le jeûne intermittent, prendre un coach.
Si vous avez recourt à un coach, alors vous serez quasiment sûr et certain de vous tenir au jeûne et obtenir les bénéfices qu’il procure.
Vous vous sentirez moins seul, vous vous sentirez guidé et moins perdu.
Les personnes qui devraient être prudentes avec le jeûne intermittent
Bien que le jeûne intermittent ait des bénéfices sur la santé, il n’est pas préconisé pour tout le monde.
- Troubles du comportement alimentaire
En effet, si vous êtes en sous-poids ou avez des troubles du comportement alimentaire, alors vous ne devriez pas pratiquer le jeûne intermittent avant d’avoir consulté un médecin.
- Les menstruations
Certaines études chez les rats démontrent que le jeûne pourrait faire « sauter » en quelque sorte les périodes de menstruation. C’est pourquoi les femmes devraient également demander l’avis d’un médecin avant de pratiquer le jeûne.
- Problème de fertilité
Si vous avez des problèmes de fertilité, alors il n’est pas conseillé de jeûner, surtout si vous essayez de concevoir un enfant.
- Grossesse
Il est déconseillé aux femmes enceintes de jeûner.
Les bénéfices et les effets indésirables du jeûne intermittent
On peut ressentir de la faim lors des périodes de jeûne.
Ce n’est pas réellement un effet indésirable car c’est ce que l’on recherche également.
Certaines personnes rapportent se sentir un peu plus faibles, ce qui démontre que votre cerveau ne fonctionne pas à 100 %. Encore une fois cet effet est parfaitement normal et réversible.
Pour ne pas ressentir cet effet, je vous recommande encore une fois d’être soit suivi par un médecin soit par un coach (ou par les deux serait l’idéal).
Ces effets peuvent être également transitoires, c’est-à-dire que votre corps va devoir s’adapter à cette nouvelle configuration alimentaire.
En revanche, si vous avez une pathologie, vous devez impérativement consulter votre médecin avant d’essayer le jeûne intermittent.
Voici la liste de quelques pathologies ou conditions :
- Diabète
- Si vous êtes une femme qui essaie d’avoir un enfant
- Problème de régulation du taux de sucre dans le sang
- Faible pression sanguine
- Prise de médicaments
- Sous-poids
- Troubles du comportement alimentaire
- Si vous avez déjà eu des aménorrhée
- Si vous êtes enceinte ou si vous nourrissez votre enfant au sein.
FAQ : Foire aux questions
1 – Puis-je boire pendant le jeûne ?
Oui, tant que c’est une boisson non-calorique et non-industrielle. Vous avez par exemple : l’eau, le café sans sucre, le thé sans sucre. Le café peut être particulièrement bénéfique durant la pratique du jeûne car il sert de coupe-faim. Ainsi vous ne ressentirez pas la sensation de faim.
2 – Est-ce que c’est sain d’éviter le petit-déjeuner ?
Oui, le problème est que souvent ceux qui évitent le petit-déjeuner ont tendance à manger n’importe quoi le reste de la journée. Si vous sautez le petit-déjeuner et que vous mangez sainement par la suite, alors il n’y a aucun souci.
3 – Puis-je prendre des suppléments pendant la pratique du jeûne
Oui, cependant pour toute prise de supplément, je vous conseille d’en parler avec votre médecin.
4 – Puis-je faire du sport à jeun ?
Oui, ce n’est pas contre-indiqué.
5 – Est-ce que je vais perdre de la masse musculaire ?
Oui et non.
Toute restriction calorique aura un impact sur la masse musculaire.
Cependant, si vous êtes suivi par un coach, il saura ajuster vos repas pour compenser la perte protéique du matin par exemple. Ainsi, le corps se basera sur la perte de graisse.
6 – Est-ce que jeûner diminue le métabolisme ?
Non, comme on l’a vu plus haut, ceci pourrait même être l’inverse !
7 – Est-ce que les enfants peuvent jeûner ?
Je ne le recommande pas.
Devrais-je me lancer dans le jeûne intermittent ?
Le jeûne intermittent n’est pas conseillé à tout le monde comme on l’a vu plus haut.
En revanche, toutes les personnes qui se sentent intéressés par cette méthode peuvent tester.
Si vous êtes en bonne santé, alors pourquoi pas vous lancer !
De plus, pour ceux qui auraient peur de jeûner mais qui aimeraient conserver pour bénéficier d’une meilleure santé, alors je vous recommande deux paramètres :
- l’alimentation Paléo
- l’exercice physique
En effet, l’alimentation paléo vous permettra de prévenir énormément de maladies et l’exercice physique vous permettra de rester en bonne santé.
■ L’alimentation Paléo et la science : article complet
Conclusion
La santé est un pilier important que l’on pourrait maîtriser.
Elle s’organise autour d’une vie psychologiquement saine, de la pratique sportive, une prise alimentaire correcte et saine.
De plus en plus de médecins parlent de régime pour la perte de poids : Dukan, Atkins, Cétogène …
Mais qu’en est-il justement de la non-prise alimentaire ?
Comme vous l’avez vu plus haut, le jeûne intermittent peut avoir d’énormes bénéfices sur la santé, si bien physiques que psychiques.
Les recherches n’en sont qu’au début mais promettent d’être très intéressantes !
2 vidéos sur le FASTING / jeûne intermittent pour aller plus loin :
1) Comment accélérer son métabolisme
2) Est-ce qu’on STOCKE PLUS quand on SAUTE UN REPAS ?
Références
1 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2405717
2 – www.sciencedirect.com/science/article/pii/S193152441400200X
3 – www.sciencedirect.com/science/article/pii/S193152441400200
4 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17291990/
5 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19793855
6 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16126250
7 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11220789
8 – www.karger.com/Article/Abstract/212538
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5 Responses
Excellent article, bien expliqué et bien argumenté.
Merci pour votre partage.
Je relève toutefois 2 points, le second étant plus important:
– Vous dites, je cite: « C’est pourquoi les femmes devraient également demander l’avis d’un médecin avant de pratiquer le jeûne »
Sauf que plus haut vous expliquez à juste titre que les médecins ne sont pas formés alimentation, ils vont dire que c’est mauvais par défaut.
Au passage, sur 48 médecins ( généralistes et spécialistes confondus ) avec qui j’ai discuté depuis 3 ans, aucun ne m’a conseillé le jeune intermittent.
Tous m’ont dit que c’était à éviter, dangereux pour la santé, qu’il fallait faire 3 repas plus au moins un gouter vers 16 heures.
Pour le reste, ceux qui lisent mes interventions savent de quoi je parle.
Ensuite.
– Vous dites, je cite: « 3 – Puis-je prendre des suppléments pendant la pratique du jeûne
Oui, cependant pour toute prise de supplément, je vous conseille d’en parler avec votre médecin. »
Attention aux suppléments car certains, comme les gélules d’oméga 3, la vitamine C comme celle naturelle d’acérola sont dans des comprimés de sucre. Bref, des ingrédients qui vont mettre en marche la digestion, foie / vésicule biliaire / pancréas.
Même à faible dose, ce système se met en branle.
Hors, tout l’intérêt du jeune, intermittent ou pas, est de mettre au repos total le système digestif.
Pour les raisons que vous évoquez à juste titre, mais également pour une autre, toute aussi importante que vous ne dites pas.
Le foie s’occupe également de filtrer le sang. Généralement, chez tout le monde il s’épuise à filtrer le sang tout en digérant les aliments, en faisant le tri ( macro et micro nutriments, sucres, protéines et fraises, etc…), en bref, le foie est un bosseur fou.
Le fait de ne pas le solliciter pendant un jeun intermittent permet de le laisser se concentrer uniquement sur la filtration du sang, et donc de se reposer et se reconstituer.
Point très important, d’autant plus que le reste de l’appareil digestif ( intestins et autres ) vont également en profiter pour se réparer plus sainement.
Et puis quand on parle de complément, cela veut dire que les gens qui en consomment, en consomment, justement.
Donc comme l’alimentation, il est intéressant de faire une pause là dessus aussi.
Thé ou café, comme vous le dites, et pourquoi pas jus de légumes verts si besoin.
Mais idéalement de l’eau.
J’ose ajouter que les 24 heures avant le jeun, il faut éviter de consommer des aliments qui mettent du temps à être digéré ( sardines, aloe Vera, etc… ), des aliments qui vont rester entre 8 et 15 heures avant d’être totalement digérés, 15 heures étant pour ceux qui ont des soucis de digestion, intestins en mauvaise santé, mangeant mal, etc…
Enfin, il faut préciser que le jeune se prépare et n’est pas pour tous.
Les gens qui consomment des aliments à indice élevés auront plus de mal à faire un jeune que ceux qui consomment paléo. Eh oui, l’effet boomerang du pancréas / insuline épuise au point de très vite fatiguer et de donner faim.
IL faut également prendre le premier repas qui suit le jeun léger, essentiellement composé de légumes verts pour ne pas brusquer l’appareil digestif.
Pour certains c’est évident et simple, pour d’autres, extrêmement difficile. Mais avec ça, pas besoin d’aller chez un toubib. Vous le dites très bien, d’ailleurs, on est taillé pour avoir faim et pour faire bouger notre corps.
A condition d’être dans le moov, et donc de vivre un minimum sainement.
Il y a 4 ans, j’étais incapable de sauter un repas
Merci le pain, les pâtes, etc…
Aujourd’hui, je suis capable de faire un jeune de 1 semaine, et le dernier jour de faire 70km en vélo ( VTT ) en moins de 3 heures et rentrer en pleine forme. 1,10h aller, soit 35 km, et le reste au retour, plus cool.
Mais je ne consomme plus d’aliments à IG élevés, et surtout pas 3 à 4 jours avant le jeune.
J’ajoute, aujourd’hui je vis paléo, je fais du sport paléo, je dors bien.
Donc oui, le jeune est plus facile pour moi, et paradoxalement à titre préventif.
Pourtant, ce sont les gens malades qui en ont le plus besoin.
Pour finir, en Allemagne, entre autre, le jeune et la consommation de jus de légumes vert est recommandé dans les hôpitaux, parce qu’ils apportent un réel plu aux patients.
Pas en France.
Pour les gens qui me lisent, et qui veulent pratiquer le jeun intermittant, le site Bmoove est un excellent site à suivre.
C’est de loin le plus complet, avec études, articles, schémas, beaucoup de choses qui montrent un travail sérieux derrière.
Je n’ai pas d’action chez eux, je suis juste un lecteur qui a expérimenté et qui s’est sorti d’une grosse maladie et qui en a aidé d’autres.
Et entre autre, c’est grâce à Bmoove ( et au blog de Mark Sisson ) et de 2 autres sites que j’ai pu arriver où j’en suis.
Pensez également que l’addiction au sucre n’et pas toujours une évolution moderne de notre société, même si elle tends dans ce sens pour des raisons souvent bien tristes.
Il faut également envisager que le manque de sucre est bien souvent lié à un souci affectif.
Et là, d’autres approches sont à envisager pour pouvoir appréhender plus facilement un changement alimentaire.
Merci pour ces compléments d’informations si pertinents. Je suis également fan de Bmoove depuis longtemps bien que je sois infirmière conseillère en alimentation et hygiène alimentaire en Suisse ayant rencontré Wilfrid lors d’une interview, c’est toujours avec beaucoup d’intérêt que je regarde ses vidéos.
Merci pour ton témoignage. On lit pas mal de choses sur le fasting, pas toujours très positives mais ton article m’a convaincu de m’y mettre (au moins de tenter).
Je pensais cependant raccourcir le temps du jeûne, j’ai peur de pas tenir au boulot.
J’imagine qu’on peut toujours un peu adopter comme on le sent ^^
Bonne journée !
Maria
Bonjour,
Une question me taraude avec l’arrivée de l’été.
Peut-on boire pendant le jeune du Pulco citron mélanger à de l’eau et des feuilles de menthe ?
Cela a-t-il un effet positif ou négatif pendant le jeune ?
Je n’ai pas trouvé de réponse à ces questions.
Très bonne journée à tous.
Merci à b Moov pour ces articles et vidéos.
Pulco non car trop de glucides.
Feuilles de menthe ok