spirulineLe dihé (ou la spiruline naturelle) est apparu il y a plus de 3,5 milliards d’années dans l’océan primitif alors que les conditions étaient encore impropres à la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Il a fallu à cette microalgue une vitalité hors du commun pour survivre dans un tel environnement et se développer, pour finalement jouer un rôle crucial dans la formation de l’atmosphère terrestre.

Le dihé, venu tout droit du Paléozoïque, est ainsi l’aliment le plus ancien au monde et le plus nutritif que la Nature nous ait offert. De nombreux peuples des régions tropicales (la température de l’eau idéale pour le dihé est 35°C) en ont bénéficié à travers les âges et le dihé sauvage est encore récolté par la tribu des Kanembous, aux abords du lac Tchad.

C’est d’ailleurs là-bas, dans les années 1940, que les Européens le découvrent et s’y intéressent, intrigués par la santé et la vitalité de cette ethnie qui semblait à l’abri de la malnutrition dans une région, le Sahel, où les maladies et les carences sont des maux sont endémiques.

Les recherches commencèrent dans les années 1960 et se sont intensifiées jusqu’à aujourd’hui, révélant au fil des découvertes les extraordinaires capacités et apports du dihé, qui est aussi appelé spiruline par les chercheurs depuis la découverte de sa structure spiralée.

Le dihé/spiruline : un cocktail de nutriments essentiels pour une bonne santé

Sur le plan nutritionnel, le dihé est l’aliment qui présente le plus fort taux en protéines assimilables (10g de dihé équivalent à 100g de steak), en fer (12 fois plus que dans les lentilles ou 40 fois plus que dans les épinards), en magnésium (2 fois plus que dans le chocolat noir), en calcium (13 fois plus que dans le lait entier – et bien mieux assimilé), en phosphore (4 fois plus que dans le poisson) et en plusieurs vitamines (provitamine A ou bêta-carotène, Vitamines B1/B2/B3/B12 et E…).

Cette microalgue est également très riche en pigments (chlorophylle, phycocyanine…), en acides gras essentiels (notamment l’acide gamma linoléique, seul aliment en dehors du lait maternel à en contenir) et en Super Oxyde Dismutase (SOD), une enzyme clé dont le rôle est déterminant dans la protection de l’organisme contre les radicaux libres.

Mais au delà des effets bénéfiques  de chacun des nutriments du dihé, ce sont leur synergie et leur complémentarité qui en font un aliment exceptionnel et de tout premier plan pour nous, un véritable don de la nature.

Des siècles d’utilisation humaine ainsi que des études scientifiques rigoureuses ont démontré l’action bénéfique du dihé  sur de nombreux critères de santé : stimulation du système immunitaire, augmentation de la vitalité et lutte contre l’anémie, action bénéfique contre le cholestérol, propriétés anti-tumorales et prévention du cancer, propriétés anti-virales, soulagement des douleurs liées aux rhumatismes et à l’arthrose, régulation et baisse du taux de sucre dans le sang, lutte contre les allergies…

Forme et beauté avec le dihé

Le dihé présente également de nombreux atouts dans la préservation et le développement du capital beauté. Pour cela, il est aussi bien utilisé par voie interne (saupoudré sur des plats, pris avec un verre d’eau ou de jus…) que par voie externe (masque pour les cheveux et le visage, cataplasme…).

Il permet ainsi de préserver une peau jeune et souple au fil des années, de la préparer au bronzage et de conserver celui-ci plus longtemps, de rendre les cheveux plus brillants et soyeux, et les ongles plus solides.

Consommé avant les repas, il aide à maîtriser sa ligne et à l’entretenir: sa richesse nutritive agit alors comme coupe-faim tout en restant très peu calorique.

Dans le cadre d’activités physiques, le cocktail nutritionnel qu’est le dihé favorise l’entretien/le développement de la masse musculaire, l’oxygénation des muscles, le métabolisme énergétique, la prévention des crampes et une meilleure récupération après l’effort, la lutte contre le stress oxydatif ainsi que le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

Le dihé, un aliment très ‘vert’

Dihé spirulineEnfin, pour ce qui est des considérations écologiques et environnementales, on peut noter que la culture du dihé ne nécessite pas de pesticides ni d’engrais NPK.

Elle est aussi très économe en eau : 2 500 litres par hectare pour le dihé contre 102 000 litres pour le bœuf, 12 400 litres pour le maïs ou 8 800 litres pour le soja – à noter que ces deux derniers aliments ne sont mentionnés qu’à titre indicatif, étant à supprimer dans le cadre d’une alimentation paléo.

Et pour ce qui est de la production de protéines à l’hectare, le dihé présente de loin le meilleur rendement, avec 50 tonnes / ha/ an contre seulement 2,5 tonnes pour le soja, 2 tonnes pour le maïs, 800 Kg pour le blé ou encore 160 kg pour les bovins.

Auteur : Raphaël du site dihe-spiruline.fr.