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Un français sur cinq est concerné par cette alerte. Aussi appelé le syndrome de la bedaine ou syndrome X, il s’agit d’une association d’anomalies physiologiques. À un certain point, les conséquences peuvent devenir plus importantes et avoir de réels impacts sur la santé. Dans cet article, je vous dévoile le véritable traitement naturel du syndrome métabolique !

Pourquoi se tourner vers un traitement naturel du syndrome métabolique ?

Il est difficile de définir clairement le syndrome métabolique. En effet, il est le nid de nombreuses pathologies.

Ce que l’on sait, c’est que s’il n’est pas pris en charge, il peut dégénérer en cancer, en syndrome des ovaires polykystiques (et donc en potentielle infertilité), en maladies du foie pouvant aller jusqu’à la cirrhose ou la stéatose hépatique (1), en maladies cardiovasculaires ou encore en diabète de type 2.

Dans l’ensemble, toutes ces pathologies sont liées par la création d’un excès de graisse viscérale à l’intérieur du ventre. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un problème qui est généralement asymptomatique.

C’est ce qui amène aujourd’hui 22,5% des hommes et 18,5% des femmes a être concernés par ce problème.

Quand faut-il se tourner vers un traitement naturel du syndrome métabolique ?

Il existe plusieurs facteurs qui vont vous permettre de comprendre que vous vous trouvez dans la situation d’un syndrome métabolique.

1. L’obésité abdominale

S’il porte son nom de syndrome de la bedaine, ce n’est pas pour rien. En général, cela se manifeste par une obésité viscérale visible. Pour un homme, il est question d’avoir un tour de ventre de plus de 94 cm. Du côté des femmes, il s’agit d’un tour de ventre de plus de 80 cm.

2. La résistance à l’insuline

Pour savoir si vous avez un syndrome métabolique, je vous conseille de régulièrement contrôler votre taux de glycémie à jeun. Lorsque votre taux de glucose dans le sang est supérieur à 1 g/l (ou 6,1 mmol/l), c’est que vous faites de la résistance à l’insuline.

Le glucose est le carburant de nos cellules qui va ensuite se transformer en énergie au sein de notre corps. Ce qui permet cette transformation, c’est l’insuline qui est sécrétée par le pancréas. Elle permet notamment de réguler notre taux de sucre et ainsi de faire baisser notre glycémie.

3. L’hypertension artérielle

En général, la plupart des personnes atteintes de ce syndrome métabolique ont une tension assez élevée. Pour calculer votre tension artérielle systolique, il faut avoir plus de 130 mmHg. Pour ce qui est de la pression artérielle diastolique, elle doit être supérieure à 85 mmHg.

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4. Le taux de triglycérides élevé

Si vous avez un taux supérieur à 140 md/dl (ou 1,6 mmol/l) dans le sang, il est possible que vous ayez le syndrome X.

5. Le faible taux de cholestérol

motte de beurre et couteau

Lorsque votre taux de HDL est inférieur à 40 mg/dl (1,04 mmol/l) pour une femme et inférieur à 50 mg/dl (1,29 mmol/l) pour un homme, c’est que vous faites partie de ces un français sur cinq.

La résistance à l’insuline comme principale cause

Il faut savoir que tous ces symptômes sont tous généralement issus d’une seule cause : la résistance à l’insuline. Cette dernière va être responsable de la régulation de notre énergie et de notre taux de sucre dans le sang.

Sauf que s’il y a une résistance, toute l’énergie va s’accumuler dans notre corps et celui-ci va donc créer des cellules adipeuses en masse car l’énergie ne parvient pas à intégrer les cellules. En conséquence, elles vont donc être stockées sous forme de matière grasse (ce qui explique une augmentation de l’obésité viscérale).

De plus, la résistance à l’insuline peut aussi être la cause d’une hypertension artérielle. Finalement, en voulant diminuer le taux de résistance à l’insuline, vous allez vous rendre compte que toutes les autres caractéristiques du syndrome métabolique vont également diminuer.

Les causes d’un syndrome métabolique au sein de notre corps

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Une résistance à l’insuline peut être la cause de nombreuses pathologies dans notre corps, mais d’où vient-elle ?

Une trop grosse consommation de sucre

Comme vous l’aurez compris, l’insuline régule le taux de sucre dans notre sang. Plus nous allons consommer de glucose, plus notre pancréas va sécréter de l’insuline. Il faut savoir que le sucre est présent partout dans notre alimentation. Et notamment dans les produits transformés qui prennent de plus en plus de place dans notre mode de vie.

Lorsque l’on consomme trop de sucres rapides, il y a des pics d’insuline qui se créent dans notre corps favorisant ainsi de la masse grasse. Il faut donc consommer de façon raisonnable du sucre pour que le taux d’insuline soit toujours constant

L’inflammation au niveau de l’intestin

Lorsque vous consommez des glucides en trop grande quantité, cela va avoir un impact sur les bactéries de votre corps. Il y en a des bonnes, et des mauvaises. Le problème, c’est que le fructose et le saccharose (2) contenu dans le sucre s’attaquent à vos bonnes bactéries. Cela peut donc être à l’origine d’une inflammation de votre paroi intestinale.

C’est de cette façon que certaines toxines vont pouvoir passer dans votre organisme et ainsi augmenter l’inflammation. Le problème, c’est que cette dernière va impacter les récepteurs de l’insuline qui va perdre de sa sensibilité.

Quel est le traitement naturel du syndrome métabolique ?

L’alimentation paléo a l’avantage d’aider à avoir un mode de vie sain pour faire du bien à votre corps. C’est une méthode efficace mais aussi un traitement naturel du syndrome métabolique qui permet de réduire les effets et voire même de les inverser

1. Arrêter l’alcool et le tabac

cigarettes cassées forment le mot "stop"

La première chose à faire si vous souhaitez vaincre ce syndrome métabolique, c’est d’arrêter de consommer des produits polluants et toxiques pour le corps. Le tabac et l’alcool sont de véritables moteurs qui vont créer des problèmes de santé. Ils faut donc arrêter de fumer et réduire considérablement votre consommation d’alcool.

2. Réduire la quantité d’alimentation

Lorsque vous consommez beaucoup d’encas (donc un total de cinq repas par jour), votre corps est en continuelle digestion et surtout constamment baigné dans l’insuline. Pour cela, je vous conseille de supprimer vos encas et de consommer plus de protéines et de lipides pendant les repas pour ne pas avoir faim.

De plus, vous pouvez également démarrer un jeûne intermittent. Pour cela, il va falloir essayer de ne consommer que deux repas par jour et de ne pas manger pendant au moins 16h. Petit à petit, votre corps va retrouver sa sensibilité à l’insuline.

3. Consommer moins de glucides

Si vous souhaitez vous débarrasser de ce syndrome métabolique, il va falloir diminuer votre consommation de sucre ou de tout produit à indice glycémique élevé. Dans l’idéal, il est préférable de consommer moins de 100g de glucides par jour. De ce fait, votre corps va sécréter moins d’insuline et vous retrouverez une meilleure santé.

Comme le montre cette étude, il est préférable d’avoir une alimentation équilibrée pour prévenir ou retarder l’apparition des pathologies plus graves du syndrome métabolique. Elle doit notamment être composée de protéines, de lipides, et d’Oméga 3.

4. Veillez à la qualité de votre sommeil

Aujourd’hui, beaucoup de personnes deviennent insulino-résistantes parce qu’elles ne dorment pas assez bien. Lorsque l’on a des mauvaises nuits, cela perturbe nos hormones tels que la ghréline et la leptine qui est pour la première l’hormone de la faim, et pour la seconde l’hormone du sommeil.

Comme le montre cette étude, le risque de développer un syndrome métabolique est plus élevé chez les personnes qui dorment moins.

Lorsque le sommeil n’est pas assez réparateur, vous allez avoir tendance à plus souvent avoir faim et à plus facilement vous tourner vers des produits en trop grosse quantité ou contenant trop de glucides. En conséquence, c’est encore l’insuline qui est sécrétée en masse et qui provoque le syndrome métabolique.

Si vous cherchez un traitement naturel du syndrome métabolique, je vous conseille de veiller à la qualité de votre sommeil.

5. Pratiquer une activité physique

femme fait ses lacets pour aller faire du sport

Le syndrome métabolique est souvent lié à un état de sédentarité avancée. Le but est donc d’avoir une activité physique telle que l’aérobic, la marche rapide, le cyclisme, la natation ou encore le jogging.

Pour que vos efforts soient efficaces, il est recommandé de pratiquer ces mouvements au moins 30 minutes par jour et cinq fois par semaine. En revanche, les personnes sédentaires doivent reprendre une activité physique progressive en augmentant l’intensité au fur et à mesure.

Source :

(1) Tarantino G, Saldalamacchia G, Conca P, Arena A. Non-alcoholic fatty liver disease: further expression of the metabolic syndrome. J Gastroenterol Hepatol. 2007 Mar;22(3):293-303. doi: 10.1111/j.1440-1746.2007.04824.x. PMID: 17295757.

(2) C. Amouyal, H. Mosbah, F. Andreelli, Effets cardio-métaboliques des glucides, Médecine des Maladies Métaboliques, Volume 12, Issue 5, 2018, Pages 412-417, ISSN 1957-2557, https://doi.org/10.1016/S1957-2557(18)30115-9.

(3) Effets cardio-métaboliques des glucides Cardiometabolic effects of sugars C.AmouyalH.MosbahF.Andreelli🔗 https://doi.org/10.1016/S1957-2557(18)30115-9

(4) M Hernández Ruiz de Eguilaz M, Batlle MA, Martínez de Morentin B, San-Cristóbal R, Pérez-Díez S, Navas-Carretero S, Martínez JA. Cambios alimentarios y de estilo de vida como estrategia en la prevención del síndrome metabólico y la diabetes mellitus tipo 2: hitos y perspectivas [Alimentary and lifestyle changes as a strategy in the prevention of metabolic syndrome and diabetes mellitus type 2: milestones and perspectives]. An Sist Sanit Navar. 2016 Mayo-Agosto;39(2):269-89. Spanish. doi: 10.23938/ASSN.0267. PMID: 27599954.

(5) Smiley A, King D, Bidulescu A. The Association between Sleep Duration and Metabolic Syndrome: The NHANES 2013/2014. Nutrients. 2019 Oct 26;11(11):2582. doi: 10.3390/nu11112582. PMID: 31717770; PMCID: PMC6893635.

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