La perméabilité intestinale

La perméabilité intestinale, un phénomène physiologique normal, mais qui peut parfois tourner au drame.

Dans cet article, basé sur la conférence du Dr. Aron, vous allez découvrir, de manière très scientifique les mécanismes en jeu dans la perméabilité intestinale.

Vous allez également comprendre, ô combien il est crucial d’avoir une paroi intestinale saine et parfaite. 

Encore une fois, vous viendrez avec moi au plus profond de nos cellules intestinales afin d’y découvrir quel est le problème, quel est le phénomène et les facteurs qui entrent en jeu.

A la fin de cet article, je vous assure que vous ne verrez plus jamais votre intestin de la même manière.

Vous comprendrez réellement pourquoi les intestins sont le pilier de la santé et comment vous pouvez la retrouver en les réparant !

Physiopathologie : inflammation

On sait de nos jours que ce qui cause l’inflammation provient en réalité non pas de l’intérieur, mais de l’extérieur pour la plupart du temps.

On peut noter les causes d’inflammations suivantes :

  • Le stress
  • Les toxines
  • Les particules de nourriture
  • Les médicaments
  • Les pathogènes
  • LEs dysfonctionnements d’organes

Les particules de nourriture par exemple peuvent créer une sorte d’intolérance vis-à-vis du système immunitaire.

Il ne va pas reconnaître l’aliment comme physiologique. Il va donc créer une inflammation constante, ce qui peut, parfois, entraîner une activation du système immunitaire et conduire à l’auto-immunité ➡️ ce sont les maladies auto-immunes. 

Inflammation intestinale

L’inflammation intestinale provient de ce qu’on a vu plus haut, de différents facteurs capables de déclencher une réponse immunitaire.

Le système immunitaire, va lancer tout un tas d’anticorps vis-à-vis des antigènes (étrangers). Dans la bataille, il se peut que l’organe, siège de l’attaque, soit touché.

  • Rougeur
  • Douleur
  • Gonflement
  • Chaleur,

Tous conduisent à ce que l’on appelle l’inflammation.

L’inflammation est la base de pratiquement toutes les maladies : Alzheimer, diabète, Crohn, RCH, maladies coronariennes

De plus, dans la plupart de ces pathologies, c’est l’intégrité de la muqueuse de l’intestin qui joue un rôle fondamental dans la détermination du degré d’inflammation – Dr D Perlmutter MD : The daily beast, 2015. 

Si vous croyiez que c’était la peau le plus grand organe du corps, et bien vous vous êtes trompé !

C’est bien l’intestin la plus grande surface du corps.

En effet, vous trouvez souvent l’argument qui dit que : « l’intestin est une zone équivalente à la taille de 2 courts de tennis ». 

A l’intérieur de ces intestins, on y trouve ce que l’on appelle un « Microbiome ». Dans ce microbiome se trouve 130 trillions (trillions = milliard de milliards) de bactéries !

A titre de comparaison, nous avons seulement 10 trillions de cellules. Ce qui nous amène à penser que nous sommes plus bactéries qu’humain ! Dans la lumière intestinale, se compose donc : de milliards de bactéries et d’antigènes alimentaires.

Grâce à cette exposition continue de l’intestin aux antigènes alimentaires et bactériens, on sait maintenant que le plus grand nombre de cellules immunitaires se trouve dans l’intestin !

Notre immunité siège dans l’intestin.

Zonuline et les jonctions serrées intercellulaires

La zonuline est une molécule produite par les cellules intestinales et dont le rôle est de réguler les jonctions serrées intestinales (on reviendra sur cette partie plus bas).

Info : lorsque l’on a le choléra (le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie Vibrio choleræ). Ce qui arrive, c’est que l’eau, contenue dans le système corporel s’échappe de façon importante menant à une déshydratation fatale si ce n’est pas traité à temps.

Or, la molécule qui s’occupe des entrées et sorties de fluides ou molécules dans notre corps est : la zonuline !

En effet, dans le Choléra, une molécule ressemblant énormément à la zonuline (préhaptoglobine 2) est exprimée et conduit à un dérèglement de la perméabilité intestinale.

Source de l’image : http://physrev.physiology.org/content/91/1/151.long

Je sais, cette image a l’air difficile à comprendre, pourtant elle est essentielle à la compréhension de l’article. Expliquons la étape par étape :

 

(ceci est une partie de l’image, en haut à gauche, que j’ai découpé pour mieux expliquer)

Ici, entouré en rouge, se trouvent les molécules qui servent à « fermer » en quelque sorte les deux cellules intestinales, on les appelle : les jonctions serrées.

Elles se trouvent dans la totalité du système digestif et servent, comme je viens de l’indiquer à coller, de façon très ferme, les deux cellules.

Voici une image pour illustrer 

Vous êtes chez vous, quelqu’un sonne à la porte, mais vous ne voulez pas le faire entrer, car c’est encore un de ces revendeurs d’assurance ou autre.

Ce que vous faîtes, c’est que vous ignorez la sonnerie, la porte étant fermé, l’individu ne va pas entrer !

Seulement, nous allons voir qu’il peut y avoir un dysfonctionnement dans ce système de fermeture !

Donc comme on a vu plus haut, les jonctions serrées représentées par l’encadré rouge permettent à l’intestin de conserver son intégrité.

Ainsi, les macro-molécules (grosses molécules) et les bactéries contenues dans la lumière intestinale ne peuvent pas passer.

Mais, il arrive souvent que certains antigènes (antigène = molécule étrangère) qui sont en contact direct avec les cellules intestinales, arrivent à modifier l’expression des jonctions serrées par l’intermédiaire de la zonuline !

La gliadine, molécule du gluten 

La gliadine est une des molécules qui composent la macro-molécule que l’on appelle : le gluten !

Ce qui se passe sur la cellule intestinale, c’est que, comme sur une porte (avec sa serrure), la cellule dispose de récepteur (CXCR3) qui, lorsque l’antigène de gliadine se colle à elle, une action va se passer directement à l’intérieur de la cellule.

En effet, la cellule va produire une molécule  que l’on appelle : la zonuline ! La zonuline, molécule venant d’être produite par la cellule, va sortir de la cellule et va s’attacher à deux autres « serrures », appelées « récepteurs » : le PAR2 et le EGFr.

Ce qui se passe dans ce cas là, c’est que, les jonctions serrées, qui étaient si fermement attachées, vont avoir pour ordre de se détacher.

Vous l’avez compris, la porte est ouverte : les antigènes et les bactéries à l’intérieur du tube digestif vont pouvoir pénétrer à l’intérieur du corps.

Voici une image pour illustrer  

Admettons que le monsieur de l’assurance de tout à l’heure souhaite revenir, mais cette fois, il veut réellement entrer dans votre maison pour vendre son assurance.

Imaginons que celui-ci ait l’idée sournoise de se déguiser en quelqu’un que vous connaissez : un proche de votre famille.

Même scénario, quelqu’un sonne à la porte, sauf que cette fois vous n’avez pas du tout la même réaction !

En effet, en pensant que c’est quelqu’un de votre famille, vous laissez entrer l’antigène (l’assureur), et il va pouvoir s’installer.

Ce qui se passe ensuite peut être dramatique.

En effet, les antigènes ont pu, par l’intermédiaire de la gliadine, entrer dans le corps.

Le système immunitaire va se voir submergé par cette entrée d’antigènes !

Il n’est pas du tout supposé recevoir cette dose d’agresseurs extérieurs et va donc devoir utiliser ce que l’on appelle des « anticorps ».

Un anticorps est une molécule, diffusée par le système immunitaire, dont le but et de neutraliser les éléments pathogènes. On est donc dans une réelle agression et le système immunitaire essaie, tant bien que mal, à gérer cette attaque.

Il va donc produire des anticorps : IgA et IgG (ce sont des noms bizarres, je sais).

Ce qui va donner deux réponses possibles : 

  • Inflammation chronique
  • Problème auto-immune

Petit bonus 

J’ai réalisé une comparaison avec de vraies images de jonctions serrées !

Pour y voir plus clair, je l’ai associé à une illustration.

Jonctions serrées intercellulaire 

La recherche actuelle commence à prendre en compte ces changements.

En effet, autrefois, les jonctions serrées étaient considérées comme statiques. Ce qui explique pourquoi, encore, de nos jours, les médecins ne connaissent quasiment rien à la perméabilité intestinale.

Ils ne connaissent pas non plus le lien qu’elle peut avoir avec les maladies et en particulier les pathologies auto-immunes. 

Les chercheurs d’aujourd’hui ont prouvé que la perméabilité intestinale n’était pas statique comme on l’a toujours pensé, mais dynamique.

En effet, elle est adaptable aux circonstances, au développement physiologique, aux pathologies, à la diététique.

Pourquoi est-elle dynamique ? 

Il est important qu’elle soit dynamique pour pouvoir permettre :

  • L’absorption passive de nutriments
  • La surveillance du contenu microbien à l’intérieur de l’intestin
  • Pour se défendre contre certains agents infectieux
  • Pour le transport des leucocytes (globules blancs) dans l’intestin.

Prenons le dernier point : « transport des leucocytes »

Source : Chieppa. NIH

Comme on peut le voir sur cette illustration, l’intestin est recouvert de ce que l’on appelle : un tissu lymphoïde associé.

Ce qui signifie que derrière nos intestins, nous avons une sorte de « police » : notre système immunitaire qui veille. 

C’est donc ce système immunitaire sous-jacent qui va manipuler la réponse adaptée en fonction des antigènes pouvant pénétrer à l’intérieur du corps.

⛔️ Ce point est très important, car il nous permet de comprendre la possible origine des maladies auto-immunes, les allergies et toutes autres pathologies !

Effet de la zonuline sur la perméabilité intestinale

Vous le savez maintenant, la création de zonuline par les cellules intestinales du corps va provoquer une perméabilité intestinale. Des éléments étrangers (antigènes) vont pouvoir passer au travers de la muqueuse et déclencher une tempête immunitaire.

Mais est-ce qu’une fois que l’on souffre d’une hyper-perméabilité intestinale, tout est fichu ? NON ! 

Des travaux ont démontré que 48 heures après la stimulation provoquée de la zonuline, celle-ci revient à des taux normales.

En d’autres termes, une fois que votre zonuline a été excessivement stimulée par la gliadine du blé par exemple, ou encore le stress, et bien va pouvoir retourner à des taux frôlant les 0 % si l’on arrête la stimulation.

Ce qui voudrait dire que l’on peut réparer notre perméabilité intestinale en évitant tous les éléments capables de stimuler la zonuline.

Problèmes de santé associés au Syndrome de l’intestin irritable (leaky gut syndrome) 

Les maladies associées avec une hyper-perméabilité intestinales sont :

  • Maladies auto-immunes
  • Les sensibilités chimiques
  • Sensibilités à la nourriture
  • Syndrome de fatigue chronique
  • Insuffisance cardiaque
  • Dépression
  • Inflammation de l’intestin chronique
  • Douleur chronique
  • Syndrome de sur-croissance levure chronique

Les déséquilibres communs associés au Syndrome de l’intestin irritable / leaky gut syndrome 

  • Malabsorption / malnutrition
  • Prolifération bactériennes / levures
  • Activation immunitaire / intégrité affaiblie
  • Dégénérescence de la muqueuse intestinale
  • Dysbiose
  • Sensibilités alimentaires

Les symptômes de la perméabilité intestinale 

  • Ballonnements
  • Mauvaise digestion
  • Inflammation
  • Douleur chronique
  • Allergies alimentaires
  • Mauvaise mémoire
  • Dépression
  • Fatigue

Le régime alimentaire et la perméabilité intestinale 

Maintenant nous allons voir comment notre régime alimentaire peut induire, provoquer cette perméabilité intestinale. Pour y voir plus clair, j’ai réalisé un schéma :

Le stress et la perméabilité intestinale 

Toujours dans le même principe, je vais vous démontrer, par l’intermédiaire d’un schéma, comment le stress peut induire une hyper-perméabilité intestinale

Perméabilité intestinale et maladies 

Les pathologies associées à la zonuline sont :

  • Maladies auto-immunes : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, maladie coeliaque, diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde, lupus, spondylarthrite ankylosant…
  • Maladies du système nerveux : sclérose en plaque, polyneuropathie, schizophrénie,
  • Cancers : cerveau, sein, ovaires, pancréas, poumon…

La théorie conventionnelle de l’auto-immunité 

Aujourd’hui, les médecins traitent les maladies en pensant à deux phénomènes :

  • La génétique : petites anomalies de perméabilité intestinale déjà pré-existante
  • L’environnement : antigènes et ou bactéries.

Ces deux phénomènes conduisent à des troubles auto-immuns. 

Or, la nouvelle théorie appuie en effet les deux phénomènes du dessus, mais ajoute une troisième hypothèse : la perturbation de la barrière intestinale causerait directement la maladie auto-immune !

Arrêtons-nous un peu sur cette troisième hypothèse

Troisième théorie : la fonction de barrière intestinale

Comme vous le voyez dans cette illustration, les chercheurs émettent l’hypothèse que la perturbation de la barrière intestinale (les éléments perturbateurs vus ci-dessus) seraient à l’origine de la pathologie auto-immune !

Plus étonnant encore ! Si l’on retire les éléments perturbateurs, alors il est possible de moduler la maladie voir de l’inverser totalement ! Voyons en détail certaines pathologies. 

Perméabilité intestinale et maladies auto-immunes 

Les maladies inflammatoires de l’intestin : Crohn et RCH 

Dans les maladies inflammatoires de l’intestin on retrouve une augmentation de la perméabilité intestinale.

On considère ici que c’est le centre de cette maladie.

En raison d’une déficience immunitaire innée, les molécules antigènes ont un accès inapproprié au tissu lymphoïde associé de l’intestin.

De plus, et c’est un point très intéressant, les patients avec la maladie de Crohn considéré en rémission ont des signes de perméabilité intestinale 1 an avant la rechute.

C’est-à-dire que la rechute s’installe doucement, mais elle est visible par l’intermédiaire de la perméabilité intestinale.

Voici un schéma :

On peut voir plusieurs paramètres rentrer en jeu : tout d’abord, on commence par une activation de la zonuline.

Comme on l’a vu plus haut, la production de la zonuline va engendrer une perméabilité intestinale.

Cette perméabilité intestinale va engendrer une entrée d’antigènes de l’extérieur à l’intérieur de l’organisme. L’entrée de ces antigènes va créer une inflammation, signe de défense de l’organisme.

Cette inflammation sera promue par la production de cytokines pro-inflammatoires, les patients connaissent souvent le TNF-a étant donné qu’ils prennent la plupart du temps des « anti-TNF-a ».

Le problème, c’est que cette production de cytokine va à son tour perturber les jonctions serrées…

Et là, c’est le cercle vicieux !

Sclérose en plaque et perméabilité intestinale  

La sclérose en plaques est une maladie qui touche le système nerveux central, en particulier le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière.

Elle altère la transmission des influx nerveux et peut se manifester par des symptômes très variables : engourdissement d’un membre, troubles de la vision, sensations de décharge électrique dans un membre ou dans le dos, troubles des mouvements, etc.

Il est intéressant de constater plusieurs choses dans la sclérose en plaque : 

  • Environ 30 % des patients ont un problème de zonuline : le taux est très élevé (ce qui entraîne donc une hyper-perméabilité intestinale)
  • Ce qui est encore plus intéressant, c’est que lorsque le taux de zonuline redevient normal, alors les individus sont en rémission !

Ces données laissent supposer que pour maintenir pour provoquer une rémission dans la sclérose en plaque, et bien, il faut diminuer ses taux de zonuline.

Diabète de type 1 et perméabilité intestinale 

Ici, on peut voir plusieurs choses : 

  • Les patients atteints de diabète de type 1 ont des taux de zonuline très élevés
  • Les familles des patients atteints ont des taux supérieurs par rapport aux personnes saines
  • Les personnes « controls », n’ayant aucune pathologie, ont des taux normaux de zonuline

Ce qui veut dire, et c’est un point très important, que les patients atteints de diabète de type 1 ont une augmentation significative de la perméabilité intestinale dépendant de la zonuline avant l’apparition de la maladie !

C’est-à-dire que la première étape de la maladie commence dans l’intestin ! 

En effet, la perte de la fonction de barrière intestinale, secondaire à une augmentation de zonuline, peut basculer la tolérance à l’immunité.

En théorie 

La réponse auto-immune peut-être arrêtée ou inversée si l’interaction entre les gènes de prédisposition auto-immune et les déclencheurs sont empêchés / éliminés !

Donc, rétablir la fonction de la barrière intestinale représente une stratégie thérapeutique alternative valable et innovante !

J’ai fait quelques recherches supplémentaires concernant le diabète et plus particulièrement le diabète de type 1.

J’ai découvert quelque chose qui vient appuyer l’hypothèse de la perméabilité intestinale chez les personnes atteintes de diabète de type 1.

Et si, la perméabilité intestinale avait laissé passer une protéine que l’on connait bien, chez les enfants génétiquement prédisposés ?

Pour évaluer ceci, des chercheurs testé le sang de 142 enfants atteints du diabète de type 1 et ce qu’ils ont trouvé est… surprenant !

La totalité des patients atteints de diabète de type 1 présentaient des anticorps contre un peptide : l’albumine de lait de vache !

Cet anticorps est capable, par la suite, de réagir avec une protéine de surface spécifique aux cellules pancréatiques.

Ce qui signifie plusieurs choses : 

  • Les enfants atteints du diabète de type 1 présentent une production de zonuline anormalement élevée, ce qui entraîne une perméabilité intestinale
  • La perméabilité intestinale arrive à un seuil ou les grosses molécules étrangères (comme l’albumine de lait de vache) peuvent pénétrer à l’intérieur de l’organisme
  • Le système immunitaire, ne reconnaissant pas cette protéine étrangère, va créer des anticorps contre cette protéine
  • Par mimétisme moléculaire, les anticorps, supposés détruire l’albumine de lait de vache, vont détruire également les cellules pancréatiques !

Si cette théorie validée (comme elle semble l’être de plus en plus) alors le grand coupable et pas notre système immunitaire ou encore notre génétique comme on a longtemps voulu nous le faire croire, mais bien les produits laitiers !

Nouvelles stratégies thérapeutiques 

Tout d’abord, nous devons absolument rétablir la fonction de la barrière intestinale ! Il existe des techniques médicamenteuses.

Par exemple, certaines études suggèrent que la prise d’acétate de Larazotide. L’acétate de lazazotide est un inhibiteur de zonuline.

En effet, il l’empêche d’agir et de ce fait, on retrouve une barrière intestinale.

Si vous êtes un habitué de ce site, vous savez que l’on ne prône pas réellement la prise de médicament à moins que ceci ne soit vraiment nécessaire.

Pourquoi ne pas s’attaquer à la source ? 

En effet, on a vu plus haut que certains facteurs : alimentaires, stress, pourraient être à l’origine de cette perméabilité intestinale.

Pourquoi ne pas simplement commencer par les éviter ?

Il y a de plus en plus d’études qui convergent dans le même sens : une alimentation de type Paléo est très efficace, non seulement, pour maintenir la maladie, mais également pour l’inverser ! 

Conclusion

La recherche est de plus en plus précise en ce qui concerne l’interaction alimentation/stress et la perméabilité intestinale !

Il faudra encore de nombreuses années pour que le corps médical reconnaisse, les bienfaits de l’éviction de certains aliments comme c’est le cas dans l’alimentation Paléo. 

D’ici-là, si vous êtes atteints d’une maladie auto-immune, alors je vous recommande grandement d’éviter tous les aliments vus plus haut.

De plus, d’éviter le stress et de faire un peu d’activité physique (si c’est possible) sera bénéfique.

Vidéo BMoove : Comment soigner l’INTESTIN IRRITABLE et l’hyperméabilité intestinale

Référence

 

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