Il y a plusieurs milliers d’années, l’Homme se nourrissait de façon plus restrictive qu’aujourd’hui. Pourtant, cette méthode paléobiotique ne les a pas empêchés de développer des corps solides et endurants pour leurs activités quotidiennes. De nos jours, de plus en plus de produits transformés font leur apparition au sein de notre alimentation, causant ainsi des doutes sur ce qui est bon ou non pour nous.

Alors quel est réellement l’intérêt de choisir ce mode d’alimentation ? Comment comprendre ce qui est réellement bon pour nous ? Je vous explique tout dans cet article ! 

Quel est l’intérêt d’utiliser la méthode paléobiotique ?

Une chose est sûre, et je peux immédiatement vous retirer tout doute : Toutes les nouveautés alimentaires actuelles ne sont pas bonnes pour votre santé

A l’époque du paléolithique, il s’agissait de se nourrir pour trouver la force nécessaire pour se dépenser de façon bien plus intense qu’aujourd’hui. L’homme parvenait à puiser l’énergie suffisante dans les nutriments qu’il trouvait grâce à la culture et à l’élevage.

La méthode paléobiotique est donc un mode d’alimentation qui consiste à s’inspirer de celui de nos ancêtres. Notre rythme de vie étant beaucoup moins intense, il est évident que ce mode d’alimentation nous apporte les bonnes ressources énergétiques.

Lorsque l’on parle de méthode paléobiotique, beaucoup s’imagine qu’il s’agit de se nourrir à profusion de viande ou de poisson. En revanche, et nous allons le voir dans la suite de cet article, beaucoup d’autres aliments favorisent la bonne santé ! 

En quoi consiste la méthode paléobiotique ? 

  1. Elle réduit le risque de maladie cardiaque et de cancer
  2. Améliore la perte de poids et l’équilibre alimentaire
  3. Il s’agit de diminuer la consommation de sucre et de céréales
  4. Éviter les produits laitiers et ultra transformés
  5. On favorise les végétaux, la viande et le poisson
  6. Il faut garder un rythme sportif régulier à côté 

Des effets visibles sur votre corps

corps femme en bonne santé

Plusieurs études ont été réalisées dans le but de prouver les bienfaits de cette méthode paléobiotique. Parmi elles, les docteurs Eric Manheimer et Esther Van Zuuren se sont penchés sur la question des effets d’un régime paléolithique sur le corps.

En conclusion, il s’est avéré que ce mode d’alimentation procure des améliorations assez évidentes sur le corps à court terme. En effet, il a été remarqué que le tour de taille des patients ainsi que leurs triglycérides avaient diminué. Cette baisse a été visible également au niveau de la pression artérielle systolique et diastolique

Les résultats en termes de cholestérol et de taux de glycémie (qui est lié donc au diabète) ont aussi été favorables, montrant une diminution en fin d’expérience. 

Par la suite, plusieurs essais cliniques vont mettre en lumière le fait que cette méthode paléobiotique réduit le risque de maladie cardiaque et de cancer tout en améliorant les symptômes de la maladie auto-immune.

Ainsi, que ce soit pour la perte de poids ou pour la santé, le régime paléo donne les meilleurs résultats.

En quoi consiste la méthode paléobiotique ?

Beaucoup ont tendance à penser qu’il s’agit d’un régime et par conséquent, qu’il ne durera pas. Même si ces études ont révélé des atouts majeurs de cette méthode à court terme, vous pouvez imaginer ce que cela pourrait donner à long terme ! 

Et bien moi je vais vous le dire : que du plus ! La méthode paléobiotique, ce n’est donc pas un régime, c’est plutôt un mode d’alimentation à part entière à suivre sur le long terme.

Si vous souhaitez essayer cette méthode dans le but de perdre du poids, croyez-moi, vous risquez d’être déçu dès lors que vous aurez retrouvé vos habitudes d’alimentation.  

A l’époque paléolithique, l’alimentation était majoritairement basée sur les produits issus de la chasse, la pêche et la cueillette. Cette méthode s’inspire donc de ces pratiques en reprenant ce modèle.

Oublier les produits transformés

Il faut diminuer de façon relativement importante la quantité de produits ultra transformés que vous consommez. Il est vrai que ces produits ne concordent pas avec la notion d’alimentation saine (tous ces E ..) car ils sont trop riches en sucre et en sel.

Diminuer la consommation de sucre

sucre en forme de panneau sens interdit sur fond rouge

C’est LE véritable ennemi de votre santé car il a des effets négatifs sur votre corps. Il modifie votre microbiote et peut impacter votre cerveau et votre glycémie

Pour trouver un accord efficace et continuer d’avoir votre apport en sucre, je vous conseille de vous tourner vers les fruits ou le miel car ils possèdent du sucre naturel.

De plus, il est préférable d’adapter votre consommation de sucre par rapport à votre niveau d’activité physique. Plus vous aurez une intensité élevée de condition physique, plus vous allez pouvoir vous autoriser à manger des glucides. Ce sera même très recommandé puisque votre corps en aura besoin.

Diminuer la consommation de céréales

La méthode paléobiotique implique de se séparer des produits contenant du gluten. Ils sont très réputés pour accélérer la prise de poids (et donc avoir des difficultés à en perdre), provoquer des troubles digestifs ou encore des inflammations chroniques

De plus, les céréales sont généralement composées de glucides en trop grande quantité, mais aussi des anti-nutriments. 

Si vous ne pouvez pas vous en passer, il vous est possible de continuer à consommer mais en prenant garde à privilégier des céréales complètes car elles contiennent plus de fibres solubles.

Diminuer la consommation de produits laitiers

produits laitiers

Très riches en mauvais lipides et néfaste pour le système de digestion, il est préférable de se passer de ces produits.

Je vous recommande de préférer les laits végétaux au lait de vache habituellement consommé. Vous avez tout à fait le droit de consommer du fromage, mais attention à ne pas aller dans l’excès ! 

Deux à trois fois par semaine est un bon rythme à avoir pour consommer ce type de produits laitiers. Dans l’idéal, tournez-vous vers des “petits” animaux tels que le lait de brebis ou de chèvre qui sont mieux adaptés.

Consommer plus de végétaux

Les légumes, les fruits ou les baies sont des bases essentielles à l’alimentation pour rester en bonne santé. Les végétaux sont composés de micro nutriments, d’antioxydants et de fibres en très grande quantité. 

Aujourd’hui, beaucoup préfèrent mettre de côté les végétaux pour les céréales en pensant qu’elles agiront mieux sur le corps. Cependant, ces dernières sont bien plus pauvres en micro nutriments et ne font que de vous apporter des glucides, du gluten ou encore des éléments inflammatoires comme les Oméga 6.

Consommer moins de viande de gros animaux et plus de poisson

assiette de poisson et légumes

Je vous recommande de favoriser la viande provenant de petits animaux comme la volaille. Les viandes blanches contiennent très peu de matières grasses et d’acides gras saturés. 

Cependant, vous pouvez tout à fait vous tourner vers la viande rouge, mais en prenant garde au régime d’alimentation que l’animal a reçu. Par exemple, un animal élevé en plein air et nourri à l’herbe sera plus riche en Oméga 3 et donc très bon pour votre organisme.

Pour les poissons, les petits poissons gras sont très riches en Oméga 3. Ainsi, les sardines, le thon ou encore le maquereau vous aideront à réguler la pression artérielle et améliorer votre rythme cardiaque.

Les œufs sont également une excellente source de protéine et sont très bons pour votre organisme.

La méthode paléobiotique au quotidien

La méthode paléobiotique n’est pas un remède miracle à lui seul. Pour que votre corps soit en excellente santé, il faut que ce mode d’alimentation soit accompagné d’un effort physique régulier.

Pensez donc à bouger plus et à faire au moins 30 minutes de marche par jour et des activités cardio à basse intensité régulièrement (le vélo, la marche ou la course à pied), tout en apportant de la tonicité à votre corps grâce à des sports de force.

De plus, il est important de bien dormir afin de permettre à votre corps de se réparer au mieux. Pour cela, je vous recommande de faire des nuits de qualité d’environ 7 à 8 heures de sommeil.

Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26269362/