Une étude confirme l’efficacité du fasting-mimicking diet

Cette étude de l’Université de Californie du Sud (USC) vient confirmer et expliquer comment le jeûne intermittent, plus spécifiquement le régime appelé “Fasting-Mimicking Diet” (FMD), peut réduire les facteurs de risque de maladies et le vieillissement biologique chez les humains.

Contrairement à d’autres formes de jeûne, le FMD consiste en un régime sur 5 jours riche en graisses insaturées et pauvre en calories, protéines et glucides, conçu pour imiter les effets du jeûne tout en fournissant les nutriments essentiels.

Le fasting-mimicking diet : une approche alimentaire spécifique

Menée par le professeur Valter Longo et son équipe, cette étude démontre que le FMD peut réduire la résistance à l’insuline, la graisse hépatique, le vieillissement du système immunitaire et l’âge biologique chez les participants.

Contrairement à d’autres interventions alimentaires drastiques, le FMD est considéré comme plus tolérable et peut offrir des bénéfices significatifs en termes de santé et de longévité.

Résultats de l’étude sur le fasting-mimicking diet

Les résultats de cette étude montrent que les participants suivant le FMD ont présenté une réduction des facteurs de risque de diabète, notamment une meilleure sensibilité à l’insuline et des niveaux plus bas d’HbA1c.

De plus, des améliorations ont été observées au niveau de la réduction de la graisse abdominale et hépatique, ainsi qu’une revitalisation du système immunitaire, ce qui est associé à un risque réduit de syndrome métabolique. En moyenne, les participants ont pu réduire leur âge biologique de 2,5 ans grâce à cette intervention alimentaire.

Implications du fasting-mimicking diet pour la santé cardio-métabolique

Ces résultats suggèrent que le FMD pourrait être une intervention prometteuse pour réduire les risques de troubles cardio-métaboliques chez les individus présentant des niveaux élevés de facteurs de risque.

Source: Nature Communications 20 Feb, 2024 DOI: 10.1038/s41467-024-45260-9 Fasting-mimicking diet causes hepatic and blood markers changes indicating reduced biological age and disease risk