Dans cet article, vous retrouverez 3 des principaux produits « néfastes » pour votre santé. 

L’article se composera donc de trois grandes parties pour argumenter sur les différents produits. Comme d’habitude, je le soutiendrai avec des publications scientifiques. Je terminerai par une conclusion.

Le GLUTEN

Si vous êtes un habitué de BMoove, vous savez ce qu’est le gluten et vous savez également dans quoi le trouver.

Si c’est votre première fois sur le site, je vais vous expliquer brièvement. 

Gluten mauvais pour la santéLe gluten est un ensemble constitué de deux protéines : La gliadine et la gluténine.

Le gluten est présent dans de nombreuses céréales : Seigle, Epeaute, Kamut, Orge, Avoine, Blé

C’est effectivement le gluten qui confère à la pâte son élasticité.

De cette façon, lorsque vous mangez du pain ou des pâtes, vous pouvez ressentir lorsque vous le mettez dans la bouche que ça fait une sorte de colle, une sorte de pâte.

C’est le gluten qui donne cette caractéristique. 

Le problème du gluten 

Les Français adorent le pain, les croissants, les pains au chocolat, les pâtes, les pizzas, etc. Le problème c’est que dans tous ces produits se trouve une protéine qui leur veut du mal : le gluten et plus précisément la gliadine !

Diabète de type 3 : comment le diabète accélère le déclin cognitif

Pourquoi et comment le gluten vous veut du mal ? 

Le gluten possède une protéine nommée la gliadine qui va déséquilibrer votre intestin. En effet, il va venir se frotter aux parois de vos intestins et donner une information anormale : ouverture des intestins. 

Oui, vos intestins peuvent s’ouvrir, de façon relative bien évidemment, afin de laisser passer les nutriments. Seulement la gliadine en donnant cette information d’ouverture, va créer une erreur dans le bon fonctionnement intestinal en modulant une molécule majeure ! La Zonuline !

D’après cette publication [1], l’augmentation de la perméabilité intestinale après l’exposition à la gliadine se produit chez tous les individus.

En effet, cette exposition à la gliadine conduit à la sur-régulation de la zonuline et le désassemblage conséquent des jonctions serrées intercellulaires et une perméabilité intestinale accrue.

gliadine et santé

La zonuline est une molécule fabriquée par la muqueuse intestinale.

Elle régule les mouvements d’eau et le passage des molécules extérieures et des globules blancs de l’intestin vers le sang et celui des bactéries.

La zonuline nous protège ainsi d’une colonisation bactérienne. Elle régule également la perméabilité intestinale.

Vous l’avez compris, si la gliadine permet l’expression de la zonuline, alors des molécules alimentaires vont pouvoir pénétrer à l’intérieur du corps, ainsi que des micro-organismes. Ces molécules vont créer une réaction inflammatoire. 

Selon cette publication scientifique [2]

« Les maladies auto-immunes sont caractérisées par des lésions tissulaires et une perte de fonction due à une réponse immunitaire dirigée contre des organes spécifiques.

Cette publication se concentre sur le rôle de la fonction de barrière intestinale altérée sur la pathogenèse auto-immune. Ensemble avec le tissu lymphoïde associé à l’intestin et le réseau neuroendocrinien, la barrière épithéliale intestinale, avec ses jonctions intercellulaires étroites, contrôle l’équilibre entre la tolérance et l’immunité contre les antigènes non autonomes.

La zonuline est le seul modulateur physiologique des jonctions intercellulaires étroites décrite jusqu’ici qui est impliquée dans le trafic de macromolécules (grosses molécules) et, par conséquent, dans l’équilibre de tolérance / réponse immunitaire.

⛔️ Partie particulièrement importante :  

Lorsque la voie de la zonuline est déréglée chez des individus génétiquement sensibles, des troubles auto-immuns peuvent se produire.

Ce nouveau paradigme subit les théories traditionnelles qui sous-tendent le développement de ces maladies et suggère que ces processus peuvent être arrêtés si l’interaction entre les gènes et les déclencheurs environnementaux est empêchée en rétablissant la fonction de barrière intestinale dépendante de la zonuline.

Les modèles animaux et les preuves cliniques récentes appuient ce nouveau paradigme et fournissent la raison d’être des approches novatrices pour prévenir et traiter les maladies auto-immunes. »

Résumons :

La zonuline, molécule produite par nos cellules intestinales a un rôle de « douane » en quelque sorte : elle décide qui doit passer et qui ne doit pas passer.

Cependant, la gliadine, contenue dans le gluten, donne une fausse information à nos intestins.

La zonuline est alors dérégulée et les molécules se trouvant dans l’intestin : résidus de médicaments, aliments, micro-organismes passent à l’intérieur du corps et génèrent une inflammation constante, chronique et des maladies auto-immunes.

Voici la liste des pathologies liées au gluten 

  1. Le diabète de type 1 et 2. [3]
  2. Migraine [4]
  3. Autisme [5]
  4. Dépression [6]
  5. Maladie de d’Alzheimer [7]
  6. Les rhumatismes inflammatoires chroniques,
  7. L’acné ou le psoriasis,
  8. La photosensibilité,
  9. L’eczéma,
  10. L’urticaire,
  11. Le syndrome de l’intestin irritable,
  12. Le syndrome de fatigue chronique,
  13. Les hépatites et pancréatites chroniques,
  14. Les cancers,
  15. Les maladies infectieuses et inflammatoires de l’intestin. [13]

Je rajouterai, à titre d’hypothèse, l’ensemble des maladies auto-immunes.

■  Si vous voulez un dossier complet sur les céréales avec ou sans gluten : cliquer ici 

Les PRODUITS LAITIERS

« Les produits laitiers, sont nos amis pour la vie ». Voici le slogan que l’on peut entendre sur quasiment toutes les chaînes de télévision, sur les publicités de passages, etc.

Cependant, les produits laitiers ne sont pas réellement nos amis pour la vie.

En tout cas, ceux de vache sont particulièrement pointés du doigt !

Outre le fait que le lait d’aujourd’hui soit complètement pasteurisé voir chauffé à Ultra Haute Température, il contient, dans ses ingrédients essentiels des molécules néfastes pour l’organisme humain.

Le lactose 

A partir d’un certain âge, la plupart de la population humaine ne peut digérer le lait à cause du lactose qu’il contient. Voici les symptômes d’une intolérance au lactose

Les symptômes apparaissent le plus souvent entre 30 minutes et 2 heures après l’ingestion de la nourriture contenant le lactose.

Ils sont de deux types :

  1. Symptômes intestinaux tels que gaz, sensation de ballonnement, crampes abdominales, diarrhée, nausées, vomissements ;
  2. Symptômes généraux comme des maux de tête, une fatigue, des douleurs musculaires et articulaires, etc. [8]

Voici la physiologie de la digestion du lait 

Les facteurs de croissance 

Dans le lait de vache, on trouve un facteur de croissance appelé IGF-1. C’est une protéine qui stimule la croissance de toutes les cellules de l’organisme. La consommation de lait augmenterait le taux d’IGF-1 dans le sang(8).

En effet, selon l’ANSES* (L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), des associations positives ont été observées entre la concentration sanguine d’IGF-1 et le risque de cancer de la prostate, de cancer du sein et de cancer colorectal.

Pour confirmer l’étude (8), l’ANSES poursuit : « Une majorité d’études d’observation chez l’Homme met en évidence une association positive entre consommation de lait et concentration sanguine d’IGF-1. »

La caséine 

Dans cette étude, les chercheurs ont étudié la prolifération de cellules cancéreuses de prostate traitées avec de la caséine, la principale protéine dans le lait [9]

Les cellules cancéreuses de prostate traitées avec 1 mg / mL d’a-caséine et de caséine ont montré une prolifération accrue (228% et 166%, respectivement). La protéine du lait, la caséine, semblerait favoriser la prolifération des cellules cancéreuses de la prostate.

D-Galactose

Selon plusieurs études, l’injection de « faibles doses » de D-Galactose induit chez des souris une accélération du vieillissement une altération neurologique et une mauvaise réponse immunitaire.

La D-Galactose serait également à l’origine d’une inflammation chronique. Par conséquent, il serait donc intéressant de retirer le lait si vous êtes atteint d’une maladie inflammatoire.

Pour résumer les effets du D-Galactose, voici un schéma 

La consommation de lait augmente le risque de décès prématuré chez l’humain ! 

L’objectif de l’étude était d’examiner si une consommation élevée de lait est associée à la mortalité et aux fractures chez les femmes et les hommes. En effet, deux grandes cohortes suédoises ont été menées. Une avec au total 61 433 femmes et l’autre avec 45 339 hommes. 

La première cohorte exclusivement composée de femmes a été suivie pendant 20 ans. Au cours de ces 20 ans, 15 541 femmes sont décédées et 17 252 ont eu une fracture dont 4 259 de la hanche.

La deuxième cohorte exclusivement composée d’hommes a été suivie pendant 11 ans. Au cours de ces 11 ans, 10 112 hommes sont morts et 5 066 ont eu une fracture dont 1 166 cas de fracture de la hanche.

Pour conclure, la consommation élevée de lait (3 verres par jour) a été associée à une mortalité quasiment doublée chez les femmes.

En effet, chaque verre de lait supplémentaire entraînerait une augmentation de 15 % de mortalité chez celles-ci. L’incidence de fracture était plus élevée chez les femmes également. [10]

 Le SUCRE

Afin de comprendre ce qui est si grave au sujet du sucre, vous devez comprendre de quoi il est fait.

Avant que le sucre n’entre dans le flux sanguin du tube digestif, il se décompose en deux sucres simples … le glucose et le fructose. Le glucose se trouve dans toutes les cellules vivantes de la planète. Si nous ne l’obtenons pas grâce à l’alimentation, notre corps le produira.

Le fructose est différent. Nos corps ne le produisent pas en quantité significative et il n’y a pas de besoin physiologique.

La chose avec le fructose est qu’il ne peut être métabolisé par le foie en quantités importantes.

Ce n’est pas un problème si nous en mangeons un peu (par exemple à partir de fruits) ou si nous faisons de l’exercice. Dans ce cas, le fructose sera transformé en glycogène et stocké dans le foie jusqu’à ce qu’il soit nécessaire. 

Cependant, si le foie est plein de glycogène (beaucoup plus commun), manger beaucoup de fructose surchargera le foie, ce qui l’obligera à transformer le fructose en graisse.

En mangeant à maintes reprises de grandes quantités de sucre, ce processus peut conduire à un foie gras et à toutes sortes de problèmes graves (13).

⛔️ Gardez à l’esprit que tout cela ne s’applique pas aux fruits. Il est presque impossible de trop manger du fructose en mangeant des fruits.

Syndrome métabolique et diabète

L’insuline est une hormone très importante dans le corps. Il permet au glucose (glycémie) d’entrer dans les cellules de la circulation sanguine et indique aux cellules de commencer à brûler du glucose au lieu de la graisse.

Avoir trop de glucose dans le sang est très nuisible et c’est également l’une des raisons des complications du diabète, comme la cécité.

Une caractéristique du dysfonctionnement métabolique causée par le régime occidental, c’est que l’insuline cesse de fonctionner comme il se doit. Les cellules deviennent «résistantes».

Ceci est également connu sous le nom de résistance à l’insuline, qui est considéré comme l’un des principaux moteurs de nombreuses maladies  … y compris le syndrome métabolique, l’obésité, les maladies cardiovasculaires et surtout le diabète de type II (14).

Résistance à l’insuline : le diabète de type 2 

■  A lire également : Le diabète de type 3

De nombreuses études montrent que la consommation de sucre est associée à la résistance à l’insuline, surtout lorsqu’elle est consommée en grande quantité (15)

Un Indice Glycémique très élevé 

L’indice glycémique est la capacité d’un aliment à faire varier le taux de sucre dans le sang. Une viande par exemple, ne contenant aucun glucide, ne va pas le faire bouger. En revanche, une alimentation riche en sucre va créer un pic de glycémie, c’est-à-dire une hausse du sucre dans le sang qui va devoir être abaissé par l’apport massif d’insuline.

Ce choc glycémique va avoir plusieurs impacts sur la santé et notamment sur le cancer.

En effet selon une étude , un régime à index glycémique élevé augmenterait aussi le risque de cancer. 

Leurs résultats montrent que la consommation de glucides avec une charge glycémique élevée (chips, frites, pain blanc, etc…) est associée à un doublement du risque de cancer de la prostate. Inversement, une consommation d’aliments à un index glycémique bas (légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes) était associée à une diminution de 67% de risque de cancer du sein [11].

Addiction

Le sucre rend accro ! En effet, c’est que suggère une étude :

« La dépendance alimentaire» semble plausible parce que les voies cérébrales qui ont évolué pour répondre à des récompenses naturelles sont également activées par des médicaments addictifs.

De plus le sucre est remarquable en tant que substance qui libère des opioïdes et de la dopamine et devrait donc avoir un potentiel addictif » [12].

Conclusion 

Comme vous avez pu le voir dans cet article : le gluten, les produits laitiers et le sucre sont un réel danger pour votre santé.

Vous ne risquez aucun danger à les supprimer de votre alimentation.

Les diététiciens-nutritionnistes ou les médecins qui vous disent que vous risquez d’être carencé en calcium ignorent peut-être que le calcium végétal est également une source de choix.

Le retrait du gluten est également bénéfique pour la santé de vos intestins !

En effet, les dernières informations scientifiques concernant le gluten appuient l’hypothèse selon laquelle le gluten pourrait avec un lien dans l’apparition des maladies auto-immunes. 

Références

1 – Gliadin, zonulin and gut permeability: Effects on celiac and non-celiac intestinal mucosa and intestinal cell lines. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16635908

2 – Leaky gut and auto-immune disease : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22109896

3 – Fasting-Mimicking Diet Promotes Ngn3-Driven β-Cell Regeneration to Reverse Diabetes: http://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(17)30130-7

4 –  Role of the gluten-free diet on neurological-EEG findings and sleep disordered breathing in children with celiac disease: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25457448

5 -A Gluten-Free Diet as an Intervention for Autism and Associated Spectrum Disorders: Preliminary Findings: http://journals.sagepub.com/

6 – https://www.researchgate.net/

7 – Tube digestif : son rôle dans l’émergence des maladies: http://www.passeportsante.net/fr/

8 – Symptômes d’une intolérance au lactose: http://www.ameli-sante.fr/intolerance-au-lactose/intolerance-au-lactose-definition-et-symptomes.html

9 – A milk protein, casein, as a proliferation promoting factor in prostate cancer cells: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25237656

10 – http://www.bmj.com/content/349/bmj.g6015

11 – http://www.medicalnewstoday.com/

12 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/

13 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23594708

14 – http://www.sciencedirect.com/

15 –  https://nutritionandmetabolism.com/