J’ai récemment interviewé Christophe CARRIO. Comme la vidéo a quelques soucis techniques, je vous ai mis la transcription complète ci-dessous.

Transcription complète de l’interview de Christophe CARRIO :

Wilfried LAUNAY (WL) :

Bonjour à tous, bienvenue sur cette nouvelle vidéo. Alors, aujourd’hui, je ne suis pas tout seul, j’ai un invité avec moi. Peut-être que vous le connaissez. Bonjour Christophe.

Christophe CARRIO (CC) : Salut, Wilfried. Bonjour à tous.

WL : Aujourd’hui, je suis avec Christophe CARRIO. Si vous vous intéressez un petit peu à tout ce qui est nutrition, santé, sport, activité physique, bien-être, vous devez forcément le connaître parce qu’il est assez présent dans le milieu depuis beaucoup plus longtemps que moi.

Justement je suis très content de le recevoir aujourd’hui sur cette chaîne. On va parler de pas mal de sujets, on va parler de nutrition, on va parler de l’activité de Christophe aussi, notamment de sa nouvelle activité autour des compléments alimentaires. Vous allez voir c’est vraiment super intéressant. Justement Christophe présente-toi pour les gens qui ne te connaissent pas parce qu’il y a peut-être quelques personnes qui nous écoutent qui ne te connaissent pas.

CC : Alors, on va essayer de faire une réponse synthétique et assez courte parce que j’ai l’habitude de dire que j’ai eu trois vies différentes.

A la base, en fait, je suis un sportif de haut niveau. J’ai été plusieurs fois champion du monde de karaté. A partir de 2007/2008, j’ai commencé à publier beaucoup de livres. Notamment, les plus connus sont « Un corps sans douleurs », « Sculpter vos abdos », « Savoir s’étirer », qui ont énormément popularisé le travail et l’approche des autos massages, de la correction posturale en France.

Je précise pour les gens, les plus rageux d’internet, que ce n’est pas moi qui ai inventé ça. Mais, j’ai largement contribué à leur popularité en France aujourd’hui. Et puis, à la même époque j’ai développé un système d’entraînement un petit peu holistique avec une vision un peu globale.

Ces livres étaient un peu les bases de ce système d’entraînement.

Voilà en résumé. Maintenant, je vends en plus des compléments alimentaires mais on va en reparler plus tard.

WL : Effectivement, tu parlais des autos-massages. Alors, très rapidement du coup c’est vrai que je pense souvent à toi parce que moi je fais du CrossFit et après une bonne séance de CrossFit en général on conseille de faire des autos-massages et c’est vrai que ça a complètement changé vis-à-vis de l’ancienne école ou on conseillait de faire des étirements. Du coup, je pense souvent à toi quand je fais mes autos-massages après ma séance de CrossFit. C’est vrai que, comme tu dis, je pense que tu l’as démocratisé en France, tu n’as pas forcément amené le sujet mais tu l’as carrément démocratisé donc merci à toi pour ça. (rires)

Alors donc toi tu as inventé une méthode. On va dire effectivement que tu as appelé le CTS. Est-ce que tu peux nous en dire deux mots pour présenter un petit d’où ça vient, ce que ça apporte, etc… ?

CC : Le CTS c’est l’acronyme en fait qu’on peut définir de trois façons différentes.

Le premier c’est Cross Training System: Cross Training System pourquoi ? Parce-que, comme dans le CrossFit, j’utilise, en fait, l’apport de différentes disciplines, différentes méthodes que je croise, j’organise d’une manière particulière afin d’augmenter en fait les performances. On va dire aussi bien les performances physiques, sportives que l’action sur l’esthétique corporelle par exemple.

Ensuite, c’est Carrio Training System parce-que c’est moi qui l’ai inventé.

Et puis, on peut également l’appeler Correctif Training System, pour son action on va dire correctrice au niveau de l’équilibre articulaire, de l’équilibre structural, de l’équilibre postural.

WL : Alors ce qui est intéressant c’est que moi je m’intéresse beaucoup donc à vos paléos et on peut dire que le CTS même si ce n’est pas une vision paléo, c’est une vision plus holistique. C’est-à-dire qu’on s’intéresse à l’activité physique mais aussi grandement à la nutrition. Ça, c’est un point fondamental, tu en parles très souvent. Est-ce que tu peux nous dire justement pour toi quelle est l’alimentation, la nutrition idéale dans le cadre de ta méthode CTS ?

CC : En fait, c’est une alimentation qui va respecter le plus possible nos besoins physiologiques. Et, si tu veux, moi je me suis beaucoup appuyé sur les travaux de Seignalet, du Docteur Jean Seignalet. A l’époque, il a popularisé un régime qu’on appelait hypo-toxique, qui avait le moins d’influence possible en termes, on va dire, d’inflammation dans l’organisme, de réactions auto-immunes, ou d’intolérances alimentaires et de choses comme ça.

Et donc, l’idée de mon approche nutritionnelle dans le CTS, c’est d’agir sur sept équilibres fondamentaux.

Donc, le premier équilibre, c’est l’équilibre glycémique, c’est-à-dire, l’idée c’est de ne pas apporter trop de glucides parce qu’on sait que ça va avoir une action au niveau de la perturbation de l’insuline, en excès, etc.

Dans une pratique, on va dire, comme le CrossFit ou certains sports comme la musculation on va dire des pratiques sportives modernes, il y a un besoin d’un apport de glucides minimal. C’est là peut-être que je diffère de certains courants extrêmes du paléo. Donc, ça c’est le premier déséquilibre, l’équilibre glycémique.

Ensuite, tu as l’équilibre hormonal. Donc, bien manger, va agir en fait sur l’équilibre des hormones dans l’organisme.

Ensuite, il y a l’équilibre intestinal et immunitaire. Donc, en mangeant correctement, je vais mieux fonctionner au niveau de mon système immunitaire pour une raison simple c’est que je vais favoriser un intestin de qualité, un microbiote, c’est-à-dire une flore intestinale de qualité.

Donc, voilà, l’équilibre intestinal et immunitaire très, très, important pour la santé à long terme. Ensuite, tu as l’équilibre acido-basique. Donc, consommer beaucoup de plantes, de fruits, etc.., pour lutter contre l’acidité de l’organisme.

Après, tu as l’équilibre des acides gras. Donc, le fameux équilibre omégas 6, omégas 3 qui est vraiment très, très important de nos jours. On sait qu’on est de plus en plus déséquilibrés en faveur des omégas 6 par rapport aux omégas 3.

Un équilibre antioxydant, donc pareil : apporter suffisamment de polyphénols, etc… afin de favoriser une protection anti-oxydante à l’organisme et puis je crois que j’ai tout dit…

Un équilibre émotionnel parce qu’il y a un fort rapport en fait entre l’alimentation et nos émotions. En mangeant d’une certaine façon on va pouvoir agir sur nos émotions, sur notre rapport à l’alimentation.

WL : C’est vrai, c’est bien parce que du coup c’est une vision effectivement globale. Souvent, il y a beaucoup de méthodes qui sont extrêmement localisées, ciblées sur un point en particulier mais on oublie que le corps humain est une machine complexe. On ne peut pas soigner qu’une partie comme tu disais, il faut soigner les hormones, l’intestin, l’équilibre acido-basique, la glycémie, et là-dessus je te rejoins complètement. D’ailleurs, il y a une phrase que tu avais dite, alors je ne sais plus à quelle occasion, si c’était dans un livre, que j’emploie très souvent. D’ailleurs je dis voilà c’est une phrase de Christophe Carrio, qui dit « qu’on doit mériter ses glucides ». Ça c’est une phrase que j’aime bien et que j’enseigne souvent à mes élèves en disant qu’elle vient de toi. Et je trouve ça vraiment très pertinent parce qu’aujourd’hui j’en parle vraiment très souvent, on consomme beaucoup trop de glucides dans notre alimentation moderne. Et le fait de dire qu’on doit les mériter finalement ça nous fait repenser notre apport aux glucides.

CC : D’ailleurs, par rapport aux glucides, c’est toujours intéressant parce qu’il y a des gens qui pensent que je suis contre les glucides alors que pas du tout.

Par exemple, si vous faites des sports intermittents vous avez besoin de glucides. Simplement, lorsqu’on analyse dans le fait la ration alimentaire des gens et bien là ou certaines personnes pensent consommer peu de glucides et bien, en fait, quand tu analyses leur alimentation, ils consomment déjà 200 voire 300 grammes de glucides cachés.

WL : Alors, justement, tout à l’heure on va parler un petit peu des compléments alimentaires et une phrase, une opposition qu’on me fait souvent c’est de dire que finalement quand on a une alimentation qui est suffisamment riche, qui est suffisamment variée, en théorie, on n’aurait pas besoin de compléments alimentaires. Alors, même si je ne suis pas d’accord, je vais me faire l’avocat du diable. Et c’est une phrase qu’on me dit très souvent. Quelle est ton opinion sur cette fameuse phrase qu’en théorie on n’aurait pas besoin de compléments alimentaires ?

CC : Alors, déjà, ce n’est pas tout à fait vrai. Pour une raison simple, c’est que toutes les grosses dernières études qui ont été faites sur les 30 dernières années montrent plusieurs choses.

Déjà qu’il y a un état, en fait, de micros carences voire de carences avérées en plusieurs micros nutriments dans une grande marge de la population. Donc que ça soit en France, aux Etats-Unis, voire dans d’autres populations, dans d’autres pays. Donc ça c’est le premier point. Donc on voit bien en fait qu’une alimentation on va dire normale ne couvre pas nos besoins nutritionnels et ça ce n’est pas moi qui le dis, ce n’est pas toi qui le dit ou quelques rares hurluberlus, ce sont des études on va dire qui étudient un grand nombre d’individus. Donc, voilà, il y a des statistiques assez fiables là-dessus.

Ensuite, il y a d’autres études qui ont montrées que la qualité des aliments s’est largement appauvrie ces dernières années, notamment sur les 30 dernières années. Encore une fois pour une raison simple, c’est que comme on consomme plus d’aliments on est de plus en plus nombreux, on a une agriculture qui est devenue intensive y compris l’agriculture biologique. Donc, forcément, lorsque vous augmentez un petit peu les rendements, la plante n’a pas le temps en fait de capter suffisamment et de se concentrer en micros nutriments, etc…

Donc, les fruits et les légumes qu’on consomme aujourd’hui sont moins riches que les fruits et les légumes qu’on consommait il y a 30 ans en arrière.

Donc, ça ce sont les deux points majeurs et puis, si on parle, par exemple, de certains compléments comme les omégas 3, la grosse problématique aujourd’hui c’est que lorsqu’on voit l’état dans lequel se trouvent les océans, les mers, etc…, la façon dont les poissons qu’on retrouve au supermarché, etc… sont alimentés, on peut se poser la question de la concentration en métaux lourds, polluants divers , etc… voire leur concentration en omégas 3 par rapport aux omégas 6.

Si vous donnez à manger par exemple, ça a été les gros scandales  de ces dernières années, des farines qui sont riches en omégas 6 à des poissons et bien leur chair, en fait, se concentre en omégas 6 plutôt qu’en omégas 3. Donc, aujourd’hui, si on ne peut pas avoir accès, encore une fois, à une viande de qualité biologiques, qui a été avec des animaux qui ont pu picorer dans le cas des poules, des dindes, etc… au sol, des viandes qui ont eu accès en fait a du pâturage frais, etc… et des poissons sauvages qui sont pêchées dans des zones qui sont faiblement polluées, l’idée c’est effectivement peut-être de se focaliser sur des compléments sur lesquels on maîtrise les concentrations en acides gras, en polluants, etc… .

En gros, en fonction des compléments qu’on va acheter, on va savoir ce qu’il y a dedans exactement.

WL : Alors, justement, aujourd’hui sur le milieu des compléments alimentaires il y a beaucoup de choix, il y a beaucoup d’entreprises qui se montées là-dessus. Parce-que, on ne va pas se mentir, il y a un business effectivement autour des compléments alimentaires. Toi, du coup, tu as décidé de monter le tien. Récemment, tu as ouvert la boutique Nutripure. Est-ce que tu peux nous raconter justement l’histoire de Nutripure et peut-être là où tu te distingues des autres parce-que le marché est grand ?

CC : J’ai 43 ans dans quelques semaines. Je prends des compléments alimentaires je crois depuis que j’ai 16 ans. Donc, j’ai quand même une certaine expérience et une certaine réflexion sur l’utilisation des compléments depuis toutes ces années. Ca faisait déjà depuis quelques années que je me disais, par rapport à la communauté qui me suit déjà, par rapport aux gens qui s’intéressent à mon travail mais qui ne le pratique pas forcément. On peut s’intéresser au CTS par exemple et pratiquer du CrossFit, ou de la muscu ou d’autres sports.

Je me suis dit peut-être que ça serait bien déjà à titre de consommateur, c’est-à-dire en tant qu’individu, de pouvoir créer la marque Nutripure alimentaires dans laquelle finalement puisque je suis un consommateur de ces compléments, je vais pouvoir m’assurer exactement de la qualité en fait de ces compléments. Donc, maîtriser la qualité des matières premières, la qualité des process d’encapsulation, de traitement, etc…

Et puis, forcément, pourquoi pas en faire un business et le mettre à la vente pour les gens que ça intéresse et qui me ferait confiance.

WL : Mais toi justement comme tu as cette connaissance assez poussée au niveau de la nutrition je pense que tu as orienté pas mal tes compléments autour de la qualité. Tu m’en as parlé un petit peu aussi en off, tu es très à cheval sur la qualité de tes compléments. Est-ce que tu peux nous en dire deux mots, justement sur cette rigueur que tu veux mettre ?

CC : Cette rigueur est simple. C’est comme plein de gens qui s’intéressent à la nutrition et qui éventuellement prennent, ont une conscience particulière autour de leur santé. Et bien comme tous ces gens, je ne veux pas avaler n’importe quoi, donc l’idée c’était déjà de fabriquer des compléments que j’allais pouvoir consommer sans me poser de questions sur ce qu’il y a derrière et puis pourquoi pas en faire profiter les gens.

Donc, il y a eu un gros travail de sourcing qui a été fait avec mon frère puisque Nutripure a été créée avec mon frère. Pendant plusieurs mois, on a interrogé les grands acteurs du secteur, des différents secteurs, les omégas 3, etc… Et puis, on a commencé à faire nos propres recherches, à réfléchir aux gens qui nous paraissaient les plus sérieux, qui nous offraient les garanties on va dire de traçabilité, de fabrication  les plus importantes pour, ensuite, prendre la décision de travailler avec untel ou avec untel.

Par exemple, ce qui peut nous différencier chez Nutripure par rapport à d’autres personnes c’est que nous on essaie d’avoir un cahier des charges, lorsqu’on travaille avec un fournisseur, qui est très strict. Il nous faut systématiquement, en fait, une traçabilité totale du produit et ce, n’importe quand.

C’est-à-dire quand on lui demande un certificat d’analyse, il ne doit pas nous dire qu’il nous le fournira dans 15 jours, trois semaines, ou dans 6 mois, etc… Donc, les certificats d’analyses c’est déjà une première garantie. Et puis, nous on a travaillé, enfin on a commencé à travailler avec un façonnier, c’est-à-dire une personne qui fabrique et qui mets en pots nos compléments qui a une norme ISO22000, c’est-à-dire que la personne reçoit nos matières premières à l’entrée du laboratoire, elle les analyse, et ensuite elle va effectuer une deuxième analyse à la sortie du laboratoire.

L’idée de ça, c’est quoi ? C’est déjà de s’assurer que les matières premières qu’on reçoit ne sont pas contaminées, ne contiennent des pesticides ou des choses comme ça si c’est du bio ou des salmonelles si c’est des protéines ou des choses comme ça. Et puis, le deuxième contrôle qualité en fin de chaîne, c’est pour bien vérifier qu’il n’y a pas eu de contamination possible durant l’encapsulage, la mise en pots, etc…

Donc, au final, on a trois niveaux de garanties. Celle du fournisseur et puis les deux niveaux de garanties offerts par  notre façonnier.

WL : D’accord, c’est vrai que par rapport justement à des compléments un peu low cost, là on mise vraiment sur de la qualité en fait, sans avoir des prix qui soient plus chers que la moyenne mais, au moins voilà il y a la qualité.

CC : Bah, voilà, on essaie en tout cas d’avoir une qualité la plus irréprochable possible parce que, encore une fois, comme toi, comme pleins de gens, moi je suis un consommateur.

WL : Bien sûr.

CC : Et, comme un consommateur éclairé, je n’ai pas envie de manger et consommer n’importe quoi. Donc, voilà.

WL : Est-ce que tu pourrais nous dire dans les grandes lignes, parce que j’imagine que la gamme va s’étoffer, mais dans les grandes lignes ce qu’on peut trouver sur Nutripure en terme de compléments alimentaires, on va dire le best of de ce que tu vas proposer ?

CC : Alors, il y en a déjà beaucoup. Mais, on a des omégas 3 qui proviennent de marques EPAX qui sont les leaders du marché et qu’on fait fabriquer sur mesure. C’est pour ça qu’ils ont un niveau de concentration, en fait, en EPA et en DHA supérieur à la majorité des produits qu’on trouve actuellement.

Ensuite, on a du bysglycinate de magnésium qui est en fait un sel de magnésium qui est très bien toléré par l’organisme et très bien assimilé.

On a beaucoup d’adaptogènes, parce que les plantes adaptogènes sont des plantes que j’utilise depuis des années qui sont, en fait, des plantes régulatrices de l’organisme, à la fois du système nerveux et du système hormonal. Ces adaptogènes permettent à l’organisme à la fois d’aider le système nerveux à s’adapter ainsi que le système hormonal. Donc, c’est très utile pour des sportifs mais également pour des gens qui ont, par exemple, des problèmes de fatigue chronique, de burn-out, etc….

Les plantes adaptogènes ne sont pas des stimulants. Ce sont des régulateurs de l’organisme, en fait elles vont aider l’organisme un peu comme certaines huiles essentielles à préserver sa santé ou la retrouver. Ce n’est pas des booster, des plantes qui vont un petit peu on va dire euh…, ce n’est pas des herbogènes pour ceux qui connaissent ces termes-là.

On a un Isola également de très bonne qualité, on a des tactiques de collagènes, ça c’est pour les tendons et les articulations.

On vient de sortir un acetylglucosamine, qui est une forme de glucosamine qui est très bien tolérée y compris chez les gens qui ont des problèmes d’intolérance aux fruits de mers et crustacés.

On va bientôt avoir notre multi vitamines et de la farine de patate douce. Ça c’est on va dire les gros de la gamme.

WL : BCAA aussi peut-être avec L-GLUTAMINE ?

CC : Ouais, exactement. On a BCAA qui est déjà présent, L-glutamine qui arrive début mars, on a de la citrulline, j’aillais oublier la citrulline. C’est un acide aminé très particulier qui est très intéressant pour les sportifs, notamment, ou pour les personnes qui ont dépassé la soixantaine et qui ont des petits problèmes d’érection. L’acide aminé a une action, en fait, sur les problèmes érectiles. Enfin, voilà, on a une gamme qui commence à être bien étoffée et qui correspond à ce que j’utilise depuis des années.

WL : Petite question un peu générique. Mais, qu’est-ce que, quelle vision du coup tu as pour Nutripure sur le long terme, qu’est-ce que tu imagines pour le long terme ?

CC : Bah, un petit peu comme avec le système CTS que j’ai créé, l’idée en fait c’est d’aider les gens à avancer dans la vie tout en améliorant en fait leur santé, en préservant leur santé et puis pour ceux qui font du sport améliorer leurs performances et leur permettre d’atteindre, en fait, leurs objectifs. Je pense que ceux qui s’intéressent réellement à mon travail et non pas des rageux qui n’ont pas ….

WL : Tu en as beaucoup des rageux, non ? (rires)

CC : Je pense que comme beaucoup de personnes qui ont un certain niveau de notoriété, oui, il y a des gens qui ne supportent pas Christophe Carrio parce que c’est épidermique et voilà. Mais bon, j’ai aussi des milliers de personnes qui me témoignent le bien être que je leur ai apporté, donc moi ça me suffit.

WL : Il parait que c’est bon signe quand on a des rageux. Ça veut dire justement qu’on polarise un petit peu et qu’on est un peu différent des autres, c’est bon signe (rires). Si on plaît à tout le monde, finalement on ne plaît à personne donc c’est bon signe.

CC : (rires)

WL : Je voudrais finir cette interview avec des conseils que toi tu pourrais donner à nos auditeurs. Alors, trois conseils de Christophe Carrio pour la nutrition, ce serait tes trois meilleurs conseils pour quelqu’un qui veut prendre soin de sa santé via l’alimentation. Ce serait quoi tes trois meilleurs conseils ?

CC : Manger plus de légumes, que ce soit en version crue, en version cuite, etc….

Préférer les légumes aux fruits parce que si vous mangez trop de fruits vous faites exploser votre équilibre glycémique dont on a déjà parlé.

WL : Effectivement

CC : Donc, ça c’est le premier point. Bien maîtriser, en fait, son équilibre des acides gras, c’est-à-dire son apport de graisses alimentaires en privilégiant des sources assez basiques comme l’huile d’olive, l’avocat, les amandes…

WL : Toutes les bonnes graisses qu’on peut trouver dans la nature.

CC : Exactement. Et puis, en consommant des petits poissons gras, type sardines, maquereaux parce que on sait qu’ils sont bien concentrés en omégas 3 mais pas trop pollués. Donc, on est à deux. Et, le troisième, peut-être s’hydrater plus parce que les gens en fait oublient qu’on est composés à 75% d’eau, en fait, et qu’énormément de problématiques corporelles sont souvent liées à des problèmes de déshydrations plus ou moins importants qui vont avoir des répercussions assez importantes sur l’organisme, que ça soit les tendons, les fascias, les réactions biochimiques.

WL : Tu conseilles une certaine quantité d’eau par jour ou tu laisses le feeling dire  » buvez quand vous avez soif « . Quelle est ta vision là-dessus ?

CC : Alors, j’ai deux réponses possibles. Il y a des phénomènes de régulation internes à l’organisme qui sont assez fins mais qui peuvent être perturbés par rapport à nos habitudes alimentaires. Le cerveau modifie en fait ces perceptions et, du coup, certaines personnes captent moins bien les signaux de déshydratation, etc…

Par exemple, certaines personnes confondent la soif avec le besoin de manger. C’est-à-dire que le cerveau envoie un signal de soif, qu’eux perçoivent « bon, bah il faut que je mange ». Donc, boire et manger ce sont deux actions bien différentes qui apportent deux choses bien différentes. Donc, j’ai envie de dire buvez, à peu près, 1,5 litres pour la majorité des gens, c’est déjà une bonne base et puis, lorsqu’on est un athlète, on a, on va dire, une réflexion et une certaine conscience de son corps, de son fonctionnement corporel, et bien augmenter, moduler les apports en eau en fonction de ça.

L’eau mais également le thé par exemple qui peuvent apporter en même temps de l’eau et en même temps des polyphénols intéressants. Ca ce sont mes trois conseils essentiels de nutrition.

WL : Super, trois conseils orientés activité physique, toi c’est de par la que tu t’es fait connaître on va dire à l’origine. Donc, c’est une de tes grandes spécialités. Aujourd’hui, en fait, il y a beaucoup de gens qui ont des douleurs, qui ont des maux de dos, etc…, des douleurs chroniques, donc tu as écris là-dessus un bouquin qui s’appelle effectivement « Un corps sans douleurs ». Tes trois meilleurs conseils pour des gens qui voudraient avoir une meilleure tonicité et moins de douleurs globalement ?

CC : Euh, bougez plus fréquemment dans la journée parce que nous passons beaucoup trop de temps assis.

WL : Assis, comme on est là nous ! (rires)

CC : Exactement, donc essayez de mobiliser effectivement les articulations régulièrement dans la journée. Ça ne veut pas dire faire une séance de mobilité… mais juste bouger, se lever, marcher, un petit peu tourner la tête dans tous les sens, mobiliser ses articulations justement pour éviter, en fait, que le corps s’ankylose, que les articulations s’ankylosent. Qu’il y ait moins de, on va dire, de circulation des fluides organiques. Donc, ça c’est le premier conseil.

Le deuxième conseil, ce serait de s’auto-masser au moins une fois par jour parce que en s’auto-massant je vais réguler différentes tensions autour des articulations. Ca va me permettre, en fait, de relâcher on va dire des tensions dans l’organisme. Et donc éviter que certaines articulations ne déséquilibrent, ne se décentrent.

Et puis, pratiquer une activité corporelle on va dire équilibrée. Mais là, il faudrait… qu’est-ce qu’une activité corporelle équilibrée ?

WL : C’est un vaste débat. (rires)

CC : Absolument, mais globalement voilà faire attention à sa pratique physique parce-que, en théorie, le sport et l’activité corporelle sont censés améliorer le fonctionnement du corps et pas le détruire comme on l’observe beaucoup aujourd’hui.

WL : Et, pour terminer, trois compléments alimentaires. Tu en as beaucoup parlé pendant cet entretien. Les trois compléments alimentaires de base que devraient prendre monsieur et madame Tout le monde. Parce-que là on a parlé un peu des sportifs mais beaucoup de gens nous écoutent qui sont monsieur et madame Tout le monde, qui ne sont pas des grands sportifs. Quels seraient pour toi les trois grands compléments alimentaires que tout le monde devraient prendre finalement ?

CC : Alors, pour tout le monde, en fait un multi vitamines bien dosé et bien équilibré, un complément de magnésium à moduler, en fait, selon les niveaux de fatigue, les périodes de stress qu’on traverse, des acides gras omégas 3.

Et, j’ajouterai, si tu me le permets un autre complément qui est la glycine parce que la glycine, en fait, elle a, on va dire, un impact à la fois sur les tendons, les articulations, les fascias. Mais également elle intervient dans plein de réactions biochimiques fondamentales et ce n’est pas un complément mais, par exemple, pour la santé rajouter une demi cuillère à café d’huile d’onagre chaque jour.

WL : D’huile d’onagre ?

CC : L’huile d’onagre.

WL : Tu peux nous dire ce que sait parce que moi je ne connais pas, d’où ça vient, ce que c’est ?

CC : L’huile d’onagre c’est, en fait, une plante. Donc ça peut être l’huile d’onagre ou l’huile de bourrache également. Ce sont deux plantes qui sont très, très concentrés en glas. Donc, le glas c’est un acide gras de la famille des omégas 6. Et les omégas 6, en fait, on les a beaucoup diabolisés parce qu’il y a beaucoup d’omégas 6 qui ont une action, on va dire, pro inflammatoire dans l’organisme.

Mais il y a certains omégas 6 qui ont des vertus anti inflammatoires et c’est le cas notamment de certains acides gras comme le glas. Alors, ne me demandez pas de donner exactement le nom scientifique parce que je ne m’en souviens jamais. C’est acide « gammalimoléïque » ou je ne sais plus comment ça s’appelle. Enfin, bref, les afficionados me pardonneront. Donc, ça c’est très important d’en prendre un tout petit peu chaque jour ne serait-ce que pour équilibrer les apports en bonne graisse.

WL : D’accord. Juste tu parlais du magnésium. Aujourd’hui, la population est plutôt en carence de magnésium d’après des stats, je crois effectivement ?

CC : Moi, j’ai même envie de te dire que la première recommandation ce serait de prendre du magnésium pour quasiment tout le monde pour une raison simple. C’est que les niveaux de stress qu’on a dans nos vies aujourd’hui sont beaucoup trop importants. Et, le stress ce n’est pas uniquement un examen, etc… C’est l’excès, en fait, de population.

On est trop nombreux, en fait. Donc, lorsqu’on est en ville il y a du bruit partout, il y a des concentrations d’individus qui favorisent un certain état anxiogène. Il y a des situations  de société qui sont devenus anxiogènes. Aujourd’hui, vous vous baladez dans la rue, vous pouvez vous faire agresser, vous pouvez être victime d’un attentat, etc… Donc, il y a un état d’alerte permanent, en fait, de l’organisme. Et, cet état d’alerte permanent entre la pollution, le stress, plus les vrais situations stressantes. Vous avez un dossier à rendre, vous avez une marque de compléments à développer, etc…

WL : Par exemple (rires)

CC : Ou des trucs comme ça. Tout ça ce sont des situations qui stressent et, du coup, les besoins en magnésium ont littéralement explosés. Concrètement, notre alimentation aujourd’hui ne permet plus de couvrir ces besoins-là. Donc, s’il y avait un seul nutriment que je pourrai conseiller c’est vraiment le magnésium.

Si, vraiment les gens n’ont pas de budget, ils sont vraiment ric rac, ils doutent de l’utilité des compléments alimentaires, s’il y a vraiment un seul complément alimentaire à prendre c’est un complément de magnésium bien assimilé. Et, déjà, ça va permettre de résoudre pas mal de choses je pense.

WL : En tout cas, merci Christophe pour tous ces bons conseils. J’espère que vous avez pris des notes, vous de votre côté. En tout cas, on mettra ci-dessous le lien vers Nutripure pour les gens qui veulent en savoir plus. On mettra aussi le lien vers ta chaîne YouTube où tu publies régulièrement des vidéos sur tout ce qui est mouvements, activité physique, comment prendre soin de corps. Moi, je suis abonné et je suis régulièrement tes vidéos. Et j’encourage aussi les gens à le faire. Et puis, merci beaucoup pour cet entretien et puis peut-être à bientôt pour d’autres vidéos. Si des sujets viennent, pourquoi pas, on pourra en refaire d’autres à l’occasion en tout cas ! (rires)

CC : En tout cas merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer et de parler de Nutripure, c’est super sympa et puis, n’hésitez pas, n’hésitez pas à demander à Wilfried ou à passer par le site.

WL : Avec grand plaisir Christophe en tout cas et puis à très bientôt pour une prochaine vidéo. Ciao

CC : A bientôt. Bye, bye. Ciao

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