L’alimentation a-t-elle un lien avec le cancer ? Oui ! Vous allez voir dans cet article, les bienfaits de l’alimentation sur le cancer mais avant tout, découvrons les chiffres du cancer en France et comment cette maladie se déclare.

Qu’est-ce que le cancer ? 

Le terme « cancer » englobe un groupe de maladies se caractérisant par la multiplication et la propagation anarchique de cellules anormales. Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées, l’évolution de la maladie va mener plus ou moins rapidement au décès de la personne touchée.

Un cancer peut être dû à des facteurs externes (mode de vie, facteurs environnementaux ou professionnels, infections), ou internes (mutations héréditaires, hormones, dérèglement du système immunitaire, etc.). Ces facteurs de risque peuvent agir ensemble ou de façon successive, et enclencher ou favoriser le développement du cancer

Cancer : l’incidence

Voici un graphique de l’évolution du cancer de 1980 à 2005 :

Plus récemment et selon l’Institut National du Cancer, il y aurait 385 000 nouveaux cas en 2015 dont 211 000 hommes et 174 000 femmes.

De plus, il y aurait 150 000 décès par cancer en 2015. Parmi ces 150 000 décès par cancer estimés en 2015, on dénombre 84 000 hommes et 65 000 femmes.

Le cancer est la première cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme.

Résumé des chiffres pour les personnes atteintes de cancer en 2015

  • 385 000 nouveaux cas de cancers estimés en 2015 en France métropolitaine
  • 211 000 nouveaux cas chez les hommes
  • 174 000 nouveaux cas chez les femmes
  • 149 500 décès par cancers estimés en 2015
  • 84 100 chez les hommes
  • 65 400 chez les femmes

Cancer : la prévalence

La prévalence totale estime le nombre de personnes atteintes ou ayant été atteintes de cancer et vivantes à une date donnée, quelle que soit l’antériorité du diagnostic, ce qui regroupe donc des personnes guéries ou en rémissions complètes sans traitement du cancer et des personnes encore en demande de soins.

En 2008, en France métropolitaine, le nombre estimé d’hommes de 15 ans et plus concernés par un cancer est de 1 570 000, dont plus du tiers a eu un diagnostic dans les 5 dernières années et près de 60 % a eu un diagnostic de cancer dans les 10 dernières années. Pour la même année, le nombre estimé de femmes de 15 ans et plus concernées par un cancer est de 1 412 000.

Soit un total de 2 982 000 personnes atteintes de cancer.

Cancer : les organes les plus touchés 

Avec 21 000 décès estimés en 2011, le cancer du poumon reste de loin le cancer le plus mortel chez l’homme, devant le cancer colorectal (9 200 décès) et le cancer de la prostate (8 700 décès).

Chez la femme, le cancer du sein se situe en tête de la mortalité, avec 11 500 décès en 2011, devant le cancer colorectal (8 300 décès) et le cancer du poumon (8 100 décès).

Physiologie du cancer

Commençons par faire un rappel des basiques en biologie humaine. Tout commence avec une cellule !

Alors, si vous n’y connaissez rien en biologie, je sais, ça peut paraître fastidieux, mais on ne va s’attarder que sur quelques parties de la cellule. Nous sommes constitué de milliards de ces petites cellules.

Chacune de ces cellules possède des plus petits éléments moléculaires appelés : organites (ce sont les noms autour de la cellule.cf. l’image ci-dessus). En effet, les cellules ont également des besoins que seul le milieu extérieur peut leur apporter : les nutriments.

C’est effectivement ici que l’on retrouve tout l’intérêt d’une nutrition optimale !

Les acides aminés, gras, le glucose, le dioxygène, les vitamines, minéraux… doivent être apportés de façon adéquate par l’alimentation, la respiration.

Si vous êtes déficient en certaines vitamines, en certains minéraux ou autre, alors le fonctionnement de la cellule se trouve compromis, carencé.

Une cellule carencée ne va pas pouvoir fonctionner correctement, ce qui pourrait créer des maladies appelées « dégénératives » ou encore renforcer le cancer.

La division cellulaire

La division cellulaire, aussi appelée mitose correspond à l’étape de la division cellulaire chez les cellules.

Elle se déroule en plusieurs phases, commence après la duplication de l’ADN et se termine avec la séparation des deux cellules filles. C’est un mécanisme fondamental qui se produit pour la première fois dans les heures suivant la fécondation. C’est notamment ce qui permet le renouvellement cellulaire. Voici un schéma : source

Première cellule cancéreuse

Tout se passe dans une seule et unique cellule pour commencer. Rappelons brièvement la définition du cancer…

Cancer : pathologie caractérisée par la prolifération de cellules anormales au sein d’un tissu de l’organisme pouvant provoquer un dysfonctionnement d’un organe ou de l’organisme entier.

Comment la cellule en arrive là ?

Souvenez-vous l’image ci-dessus, concernant la cellule saine. En effet, la cellule possède ce que l’on appelle un « noyau« , dans ce noyau se trouve l’ADN ! L’ADN, c’est en quelque sorte le règlement que doit respecter la cellule.

À l’intérieur de cet ADN figure notamment des gènes (un gène c’est une partie de l’ADN, c’est comme si c’était une règle du règlement entier). En effet, à certains endroits de l’ADN on trouve des gènes de « prolifération » et des gènes « d’anti-prolifération« . Ces gènes contrôlent le cycle cellulaire.

  • Les gènes de prolifération : sont stimulés dans des conditions particulières telles que la cicatrisation.
  • Les gènes d’anti-prolifération : ces gènes ont pour but de freiner le cycle cellulaire.

Le cancer résulte toujours d’une mutation génétique. C’est-à-dire que l’ADN de la cellule va être modifié. En temps normal, nos cellules sont préparées à faire face à ces mutations génétiques, et nous en subissons tous les jours.

Un système appelé : l’apoptose (qui signifie l‘auto-destruction de la cellule) se met en place. Ce qui stoppe directement la potentialité d’avoir un cancer.

En revanche, je vous laisse imaginer ce qu’il se passerait, si, pour une raison encore incomprise, les gènes de prolifération et d‘anti-proliférations mutaient ?

Toutes les règles qui régissent le bien-être de la cellule vont alors être transformées, la cellule ne va plus respecter les mêmes règles. Encore pire ! Si son système de défense, l’apoptose, est inactif !

La cellule va alors se répliquer de façon illimitée et sans jamais s’arrêter. C’est le début d’une maladie lente, silencieuse et mortelle : le cancer.

Voici un schéma récapitulatif : source

Les étapes de la cancérogenèse

La cancérogenèse est l’ensemble de phénomènes transformant une cellule normale en cellule cancéreuse. La formation d’une tumeur maligne met en jeu un ensemble d’événements qui aboutissent à une prolifération incontrôlée des cellules. En effet, il y a 6 étapes.

 Les 5 grandes causes du cancer

Le tabac

Dans la plupart des pays développés, le tabagisme est responsable de près du tiers des décès liés au cancer et l’OMS a identifié la consommation de tabac comme la première cause de décès évitable dans le monde.

En France, le cancer du poumon est le plus mortel. Il est au premier rang chez les hommes avec 21 100 décès et au troisième chez les femmes avec 7 700 décès en 2010.

En plus du cancer du poumon, le tabac est responsable de cancers du larynx, de la cavité buccale, du pharynx, de l’œsophage, du pancréas, des reins et de la vessie.

L’alimentation

L’alimentation malsaine est responsable d’environ 30 % des cancers en Occident, et 20 % dans les pays en développement, selon l’OMS.

En effet, nous consommons des plats trop caloriques :

  •  Trop de viandes rouges (de mauvaise qualité car issues d’élevages industriels), de charcuteries (riche en nitrite), de mauvais gras, de sel et de sucre, et insuffisamment de fruits, de légumes. Ce régime alimentaire est souvent combiné à un mode de vie sédentaire, ce qui augmente notamment le risque de cancer du côlon, du sein, de la prostate et de l’endomètre.
  • Le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque importants : on observe une association importante entre le cancer de l’endomètre et la masse corporelle. En effet, le risque est 2 à 6 fois plus élevé chez les femmes obèses par rapport aux femmes minces.

Mais les agents cancérogènes sont également présents à l’état naturel ! En effet, les mycotoxines contribuent au développement du cancer du foie en Afrique et en Asie.

  • De plus, la nourriture peut également être contaminée par des pesticides résiduels.

La pollution

L’exposition chronique à la pollution de l’air contribue largement au risque de développer des maladies cardio-vasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers.

On estime que la pollution de l’air, de l’eau et des sols seraient impliqués dans le développement d’environ 1 à 4 % de tous les cancers.

Les principaux responsables :

  • La fumée de tabac, avec une estimation de près de 5 000 décès par an dus au tabagisme passif en France.
  • Le radon, qui provoque chaque année en France entre 1 200 et 2 900 décès par cancer du poumon.
  • L’amiante est associé de façon certaine à environ 5 400 cas de cancers par an en France.
  • Les particules fines, qui, selon une étude japonaise parue en 2016, augmentent de 36 % le risque de développer un cancer du poumon chez les hommes, et de 80 % le risque de développer un cancer du sein chez les femmes !

Même si les niveaux d’émission tendent à se réduire dans les pays développés (moins d’amiante, interdiction de fumer dans les lieux publics, beaucoup de cancérogènes éliminés des lieux de travail…), les échappements sont un problème en augmentation.

Dans les pays en développement, le problème est plus grave en raison de l’utilisation mal contrôlée de charbon, de bois et de biomasse pour la production d’électricité et le chauffage.

Les virus et bactéries

Dans les pays industrialisés, 5 % des cas de cancers seraient imputables à des infections, et environ 18 % dans le monde.

Cette proportion est la plus importante chez les femmes d’Afrique centrale, de l’Est et de l’Ouest, où 40 % des cancers sont associés à des infections chroniques, suivies par les femmes d’Amérique du Sud et d’Asie, pour lesquelles la proportion tourne autour de 25 %.

Par exemple, le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus, ou les virus de l’hépatite B et C, pour le cancer du foie, la bactérie Helicobacter pylori pour le cancer de l’estomac.

D’autre part, environ 30 à 40 % des patients infectés par le VIH sont susceptibles de développer des affections malignes.

Les radiations

L’exposition aux radiations comporte des risques pour les populations.

Les radiations ionisantes, qui proviennent d’un gaz radioactif, le radon, sont émises naturellement par l’écorce terrestre et sont artificiellement produites par la radiologie médicale et les déchets nucléaires. Si les avis divergent sur leurs effets à faibles doses, on sait qu’à fortes doses, elles provoquent des leucémies, des cancers du poumon et des os.

En effet, le rayonnement ionisant a largement été étudié sur des centaines de milliers de personnes exposées. Dont les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, des patients irradiés à des fins thérapeutiques, des populations exposées sur leur lieu de travail et des individus exposés accidentellement.

Ces données, complétées par des résultats d’expérimentations animales à grande échelle ont montré des augmentations du risque de leucémie (x5), de cancer du sein, de cancer de la thyroïde, et d’un certain nombre d’autres affections malignes.

Les bienfaits de l’alimentation sur le cancer

Enfin, la partie la plus intéressante de l’article : l’alimentation et le cancer !

Pour se faire, je vais détailler 7 aliments pro-cancer, c’est-à-dire tous les aliments ou les groupes d’aliments qu’il faut absolument fuir si l’on veut conserver des cellules saines, et 7 autres aliments qu’il faut consommer sans modération.

TOP 7 des aliments PRO-cancer

Les céréales raffinées

La plupart des produits céréaliers commercialisés dans nos pays font monter le sucre sanguin et l’insuline.

En effet, ils ont un index glycémique élevé et peuvent conduire à une charge glycémique élevée. Ce faisant, ils augmentent les niveaux de facteurs de croissance comme l’IGF-1, qui encouragent les cellules à se multiplier.

Dans les études épidémiologiques, une alimentation à index glycémique/charge glycémique élevés est associée à un risque accru de

  • cancer colorectal,
  • cancer du sein (après ménopause),
  • de l’endomètre,
  • du pancréas.

Les sucre et produits sucrés

Le sucre peut contribuer à activer la voie insuline et élever le niveau de facteurs de croissance comme l’IGF-1 qui est en cause dans les cancers.

Le fructose ou le sirop de glucose-fuctose ne sont pas de bonnes alternatives au sucre car on les soupçonne eux aussi de conduire à une résistance à l’insuline qui n’est désirable ni en prévention du cancer ni du diabète.

Le sel

Une consommation élevée de sel est associée à un risque plus important de cancer de l’estomac. Cette information provient surtout de données japonaises et coréennes où l’on mange de grandes quantités de viande, poisson, légumes conservées dans du sel.

Le sel endommagerait les parois de l’estomac, et provoquerait des lésions. Pour les autres sources de sel alimentaire, les études sont moins parlantes. Par précaution, il est conseillé de réduire toutes les formes de sel alimentaire.

Les fritures

Les fritures renferment des produits de la dégradation des graisses qui ajoutent à la charge toxique de l’organisme. De plus, beaucoup de fritures (frites, chips) renferment des niveaux élevés d’acrylamide, une substance potentiellement cancérigène.

La viande rouge

Un excès de protéines animales stimule le niveau d’IGF-1. Ce qui n’est pas le cas avec les protéines végétales.

Un excès de viande rouge se traduit aussi par un excès de fer dans l’organisme, en particulier chez les hommes et aussi chez la femme de plus de 50 ans.

L’excès de fer alimentaire semble associé à un risque plus élevé de certains cancers, soit parce que le fer est à l’origine de particules très réactives appelées radicaux libres, soit parce qu’il intervient dans d’autres réactions.

Les viandes sont souvent mangées après avoir été poêlées, rôties, grillées. Ce type de cuisson à température élevée donne naissance à des substances mutagènes, très nombreuses dans les parties grillées et roussies et dans le jus de viande : amines hétérocyliques, hydrocarbures aromatiques polycycliques.

Les études ont trouvé que les animaux qui sont exposés à ces mutagènes développent des cancers, notamment gastro-intestinaux.

De leur côté, les études épidémiologiques ont trouvé que les personnes qui mangent le plus de viandes grillées, roussies, rôties ont plus de risque que les autres de développer un cancer du côlon, du sein, de la prostate, du pancréas.

La charcuterie

Les personnes qui consomment fréquemment des charcuteries, notamment des salaisons, courent un risque plus élevé de cancers du tube digestif par rapport aux personnes qui en consomment peu.

Ceci s’explique vraisemblablement par la présence de sel nitrité dans ces aliments.

Les nitrites peuvent, dans certaines circonstances, donner naissance à des cancérogènes : les nitrosamines.

Les aliments transformés

Les aliments ultra-transformés (AUT) contribuent à l’obésité et au surpoids, donc au risque de plusieurs cancers.

Contrairement à ce qu’on croit spontanément, les AUT ne se résument pas aux aliments traditionnels de la malbouffe comme les sodas ou les frites.

En réalité, les AUT représentent 80% de l’offre actuelle en supermarché, y compris dans les rayons diététique, bio ou « végétarien » (la plupart des steacks végétaux sont des AUT). Ces aliments représentent plus du tiers des aliments consommés par les Français.

TOP 7 des aliments ANTI-cancer

Légumes verts feuillus

Les légumes-feuilles sont la pierre angulaire de toute alimentation saine puisqu’ils sont exceptionnellement riches en vitamines, minéraux, antioxydants et enzymes, mais très pauvres en calories, en graisses, en sodium et autres toxines. Les légumes-feuilles de toutes sortes sont riches en antioxydants connus pour combattre le cancer.

Voici quelques exemples :

  • épinards,
  • chou frisé,
  • chou vert,
  • romaine,
  • salade de roquette,
  • cresson.

En tant que sources naturelles de glucosinolates, elles contiennent également des propriétés antibactériennes et antivirales, inactivent les substances cancérogènes, aident à reprogrammer les cellules cancéreuses et empêchent la formation de tumeurs et de métastases.

Ces produits chimiques puissants que sont les :

  • indoles,
  • thiocyanates et
  • isothiocyanates

sont connus pour se décomposer pendant le processus de mastication et de digestion en composés biologiquement actifs qui empêchent la croissance des cellules cancéreuses.

Les isothiocyanates trouvés dans les légumes à feuilles sont capables de désintoxiquer votre corps au niveau cellulaire.

Les crucifères

Les crucifères sont connus pour être des tueurs de cancer et les meilleurs légumes contenant de la vitamine C largement disponibles.

Beaucoup sont riches en glutathion, connu comme le «maître antioxydant» du corps, car il a de grandes capacités pour piéger les radicaux libres. ■  En savoir plus sur le stress oxydant

Presque tous les membres de la famille des crucifères sont composés d’isothiocyanates.

En effet, ces molécules sont liés à la prévention du cancer.

En plus des isothiocyanates, les légumes crucifères comme le chou et le brocoli contiennent également des sulforaphanes et des indoles. Deux types d’antioxydants puissants. Enfin, ils possèdent des enzymes détoxifiants qui protègent la structure de l’ADN.

Baies

Les scores ORAC de presque toutes les baies sont très élevés, ce qui en fait l’un des meilleurs aliments antioxydants au monde.

Les myrtilles, framboises, cerises, fraises, baies de goji et mûres sont faciles à trouver et à utiliser dans de nombreux types de recettes.

De plus, c’est une bonne nouvelle étant donné qu’ils fournissent de la vitamine C, de la vitamine A et de l’acide gallique.

Ces composés chimiques sont capable d’accroître les capacités immunitaires.

Les baies sont particulièrement riches en antioxydants (proanthocyanidines).

Ces antioxydants ont des propriétés anti-vieillissement. De plus, ils sont capables de réduire les dommages des radicaux libres.

Ensuite, de grandes quantités de phénols sont d’autres avantages des baies comme :

  • zéaxanthine,
  • lycopène,
  • cryptoxanthine,
  • lutéine
  • polysaccharides

Fruits et légumes très colorés

Légume et PaléoLes pigments aux couleurs vives que l’on trouve dans les aliments végétaux sont le signe qu’ils rayonnent de composés phytochimiques, en particulier d’antioxydants caroténoïdes.

C’est exactement la raison pour laquelle il faudrait « manger un arc-en-ciel » et varier les couleurs des aliments dans votre assiette.

Les caroténoïdes (alpha-carotène, bêta-carotène, lycopène, lutéine, cryptoxanthine) sont des dérivés de la vitamine A présents dans :

  • de nombreux agrumes
  • patates douces,
  • baies,
  • citrouilles,
  • courges
  • autres plantes.

En effet, l’un des plus recherchés est le bêta-carotène, un nutriment essentiel :

  • au fonctionnement immunitaire,
  • à la désintoxication,
  • la santé du foie;
  • au combat des cancers de la peau, des yeux et des organes.

La lutéine et la zéaxanthine aident à prévenir : 

  • les troubles oculaires
  • cutanés,

En effet, elles agissent comme des antioxydants qui filtrent les longueurs d’onde bleues nocives et protègent les cellules saines.

Herbes et épices

Le curcuma, qui contient la curcumine ingrédient actif, est l’un des ingrédients les plus puissants dans un régime anti-cancer.

En effet, il  combat le cancer du côlon et du sein. Avec le poivre noir facile à utiliser, l’absorption du curcuma est améliorée.

En outre, d’autres herbes agissent comme boosters du système immunitaire.

En effet, c’est le cas du :

  • gingembre,
  • l’ail cru,
  • le thym,
  • le poivre de Cayenne,
  • l’origan,
  • le basilic,
  • le persil

Noix et graines

graines de linLes graines de chia et les graines de lin sont deux des graines les plus denses en nutriments au monde.

Ils fournissent des fibres, des acides gras oméga-3 et une gamme de minéraux importants.

Les graines de sésame, les graines de citrouille et les graines de tournesol sont également bénéfiques et pleins d’acides gras sains. En effet, c’est aussi le cas pour les noix, les noix du Brésil et les amandes.

Les huiles saines non raffinées 

Saviez-vous que votre cerveau et votre système nerveux contrôlent la fonction de votre corps entier ?

De plus, environ 60% de votre système nerveux est constitué d’acides gras ! 

Le problème est que de nombreuses graisses et huiles transformées consommées aujourd’hui sont des huiles hydrogénées. Enfin, ces graisses sont capables de détruire les membranes de nos cellules, conduisant à des cellules malades.

Les graisses raffinées et rances créent des problèmes dans tout le corps. En effet, elles conduisent à une diminution de la fonction immunitaire, de la congestion cellulaire et de l’inflammation qui déclenche la maladie.

Remplacez les huiles végétales raffinées, les huiles hydrogénées et les gras trans par des huiles de qualité, y compris l’huile de : 

  • Lin,
  • Olive extra-vierge,
  • Foie de morue
  • Coco.

Ceux-ci nourrissent votre intestin et favorisent une meilleure fonction immunitaire. Ensuite, ils vous aident à atteindre et maintenir un poids santé !

De plus, l’huile de lin et de foie de morue contiennent des acides gras oméga-3, ces molécules essentielles qui peuvent aider à dynamiser vos cellules.

L’huile d’olive contient des phytonutriments qui semblent réduire l’inflammation dans le corps.

Conclusion

Pour conclure, je vous mets deux infographies à coller sur votre frigo en guise de rappel !

En vous souhaitant une bonne santé !