Aujourd’hui, on trouve tout et son contraire lorsqu’il s’agit d’adopter une alimentation anti-inflammatoire. Le problème se trouve généralement au niveau des produits laitiers, réputés pour ne pas être assimilables et notamment les personnes intolérantes au lactose (soit 80% de la population). Et d’un autre côté.. on entend que le yaourt peut effectivement avoir des vertus anti-inflammatoires. Alors, qui faut-il croire ? Dans cet article, nous allons voir ensemble quels sont leurs avantages sur la santé et nous allons surtout répondre à cette fameuse question : le yaourt est anti-inflammatoire ?
Quels sont les composants du yaourt ?
Avant de chercher à trouver quelconque lien entre le yaourt et l’inflammation, voyons tout d’abord de quoi est composé ce produit.
Aujourd’hui, il n’est plus à prouver que les produits laitiers ont des effets sur la santé.
Le yaourt est une source importante de calcium et de vitamine D, ce qui participe à renforcer les os et c’est ce qui fait qu’il est souvent recommandé aux enfants pour leur croissance.
De plus, il offre une grande quantité de protéines, permettant également aux muscles de se former.
Lorsque vous avez un développement musculaire optimal ainsi que des os consolidés, vous allez ainsi améliorer votre posture et votre équilibre. Il y aura alors moins de pression exercée sur les articulations.
Maintenant, revenons-en au sujet du lactose, dont 80% de la population mondiale est intolérante en France.
Selon l’agence , « L’intolérance au lactose est un problème digestif lié à l’absence ou à l’insuffisance d’une enzyme nécessaire à l’assimilation du lactose : la lactase. »
Il s’agit d’une protéine dont la production s’arrête après l’enfance et qui disparaît de l’intestin grêle.
Lorsque le corps ne parvient pas à éliminer ce qui est devenu un agent étranger pour lui, il enclenche alors l’inflammation.
Maintenant, il est pertinent de se poser la question de savoir : est-ce tous les produits laitiers sont concernés ?
Est-ce que le yaourt est anti-inflammatoire ?
Il est important de différencier toutes les formes de yaourts disponibles sur le marché.
Car effectivement, certains yaourts sont inflammatoires, pendant que d’autres ont des propriétés anti-inflammatoires.
Lorsque vous allez faire vos courses dans un supermarché, vous avez sûrement remarqué le nombre impressionnant de choix possibles.
Parmi eux, il y a les yaourts riches en sucres ajoutés ou en ingrédients artificiels. Bien que certaines propriétés du yaourt soient retrouvées dans ce produit, il faut savoir qu’il s’agit d’aliments inflammatoires.
Le site OpenFood Facts a d’ailleurs analysé la plupart d’entre eux, dont les yaourts au goût de fruits ou encore les yaourts à boire et les résultats ont été flagrants :
- Une grande majorité possède un nutri-score inférieur à A
- La plupart sont composés de plus de 10% de sucres ajoutés
- Les fruits ne comptent même pas pour 6% des ingrédients
Il faut aussi savoir qu’un grand nombre d’additifs ont été comptés dont le carraghénanes (E407) utilisé pour épaissir et gélifier un produit.
Selon une étude, cet additif est responsable de nombreux cas de maladies inflammatoires de l’intestin et notamment la maladie de Crohn (1).
Le yaourt probiotique comme anti-inflammatoire pour la santé
La bonne nouvelle, c’est que tous les yaourts ne sont pas inflammatoires.
C’est notamment le cas des yaourts natures ou grec, qui sont pauvre en sucre et riche en probiotiques.
Une étude a d’ailleurs permis de mettre en avant les bénéfices du yaourt anti-inflammatoire.
Dans cette étude, 210 patients ont été répartis aléatoirement en deux groupes, l’un a reçu 250 grammes de yaourt probiotique et l’autre 250 grammes de yaourt nature par jour pendant 8 semaines (2).
Le yaourt probiotique contient deux souches : Bifidobacterium et Lactobacillus. C’est notamment cette dernière qui a parut intéressante pour créer un lien entre yaourt et santé intestinale.
Au bout de ces 8 semaines, les patients souffrant de maladie inflammatoire chronique de l’intestin ont vu une diminution significative des taux sériques de cytokines pro-inflammatoires comme le TNF- α , l’IL-1β et également des taux de CRP.
Il améliore l’absorption du glucose dans le sang
L’une des maladies inflammatoires qui est de plus en plus présente à cause de la grande quantité de sucres ajoutés dans les produits industriels, c’est le diabète.
Les yaourts probiotiques améliorent l’absorption intestinale du glucose dans le corps et permet donc de mieux réguler leur taux, ce qui est particulièrement difficile pour les diabétiques.
Une étude a donc cherché à comprendre l’efficacité des yaourts sur les maladies inflammatoires et notamment sur la gestion du diabète.
Tout d’abord, l’amélioration de l’absorption intestinale permet d’augmenter plus rapidement la sensation de satiété, réduisant ainsi l’effet de faim et donc la tentation de se tourner vers des produits sucrés.
De plus, comme le montre l’étude, la consommation de yaourt probiotique a entraîné une réduction significative du taux de glucose sanguin (3).
D’ailleurs, une autre étude en est arrivée à la conclusion que chaque augmentation d’une portion de yaourt/jour était significativement associée à un risque inférieur de 18 % de diabète ! (4)
L’effet du yaourt sur les douleurs articulaires
Aujourd’hui, ce n’est pas pour rien si le yaourt riche en protéines est souvent sollicité par les sportifs. Il y a bel et bien un lien entre le yaourt et l’arthrose.
En agissant en tant que produit anti-inflammatoire, cela se répercute sur les capacités de régénération du corps. En activant les cellules immunes de l’intestin, ce dernier va alors pouvoir réduire l’inflammation localisée et systémique qui est présente dans les articulations.
Une étude réalisée sur des animaux a d’ailleurs démontré cette action anti-inflammatoire notamment dans les cas d’arthrite.
Ceux qui ont reçu une alimentation composée de bactéries Lactobacillus ont vu leur inflammation diminuer, contrairement à ceux qui ont eu une alimentation à base de yaourt nature classique et qui ont montré un score inflammatoire modéré (5).
Quel yaourt est anti-inflammatoire ?
Maintenant que nous avons une idée certaine du fait que les probiotiques et l’inflammation ont un lien, il est temps de savoir quels yaourts sont concernés par ces bénéfices.
En réalité, ce sont surtout les yaourts fermentés qui sont intéressants pour la santé.
Ils sont le fruit d’un processus biochimique qui enrichit les aliments en probiotiques, enzymes et nutriments bénéfiques.
Les micro-organismes consomment des matières organiques vulnérables dans le cadre de leurs activités métaboliques, ce qui entraîne une fermentation.
L’idée est d’utiliser les bactéries lactiques pour transformer les sucres en acide lactique, ce qui favorise la multiplication des bonnes bactéries.
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Si on peut donc consommer un yaourt pour soulager l’inflammation, c’est parce qu’un aliment fermenté permet aussi d’inhiber la prolifération de germes pathogènes ou d’agents indésirables. C’est ce qui participe à améliorer la perméabilité intestinale et donc la santé en général.
Parmi le top 3 des yaourts fermentés anti-inflammatoires, on retrouve notamment :
- La yaourt grec
- Le Skyr
- L’Activia Nature
Mais voyons plus en détail en quoi chaque yaourt aide à diminuer l’inflammation.
1. Le yaourt Grec
Le yaourt grec est sans doute l’un des yaourts les plus populaires et pour de bonnes raisons. Sa texture épaisse et crémeuse en fait un choix agréable pour de nombreuses personnes, mais ses bienfaits vont bien au-delà de son goût.
Le yaourt grec est principalement composé de bactéries lactiques, en particulier Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium, qui, comme nous l’avons vu, sont connues pour leur capacité à lutter contre les inflammations.
Le yaourt grec contient une concentration élevée de probiotiques, ces fameux micro-organismes vivants bénéfiques pour la flore intestinale.
En réduisant l’inflammation de l’intestin, il aide donc à calmer les réponses inflammatoires du corps. C’est un ingrédient clé à ajouter dans votre menu pour une semaine anti-inflammatoire !
2. Le Skyr
Le Skyr, ce yaourt d’origine islandaise, est une autre option à considérer pour ceux qui cherchent des idées de repas anti-inflammatoires.
Bien que son goût soit plus doux et sa texture un peu plus légère que le yaourt grec, le Skyr regorge aussi de probiotiques qui en font un aliment bénéfique pour votre santé intestinale et vos articulations.
Le Skyr est fabriqué à partir de lait écrémé, mais il conserve une richesse en protéines, en zinc, en minéraux, en vitamines et en probiotiques, notamment le Lactobacillus et le Bifidobacterium.
En prime, le Skyr est faible en sucre (moins de 4g pour 100g), ce qui en fait une option plus saine par rapport à d’autres yaourts sucrés qui pourraient au contraire favoriser l’inflammation. C’est ce qui permet aussi d’affirmer que le yaourt Skyr et le diabète sont compatibles.
3. L’Activia Nature
Activia est souvent reconnu pour ses effets bénéfiques sur la digestion, et c’est pour une bonne raison.
Ce yaourt probiotique contient une souche spécifique de Bifidobacterium lactis, qui a fait ses preuves pour soutenir le système digestif et moduler l’inflammation dans l’intestin.
Attention tout de même car le yaourt Activia a déjà présenté des dangers. Certains yaourts Activia ont fait l’objet de rappels en raison de non-conformités.
Par exemple, des pots «Activia Brassé Nature» ont été rappelés en octobre 2023 en raison d’une «non-conformité susceptible d’être visible dès l’ouverture du pot, rendant les produits impropres à la consommation».
L’alerte lancée se situait au niveau d’une « texture liquide comme du lait ». Les yaourt anti-inflammatoires probiotiques étant vendus comme possédant moins de lait, ils présentaient un risque d’irritation en cas d’ingestion.
Et si vous voulez plus d’idées pour une alimentation anti-inflammatoire avec yaourt ainsi que de nombreux aliments sains pour votre santé ? Découvrez toutes nos idées de petits-déjeuner, entrées, plats, encas et desserts avec chaque semaine de nouvelles recettes !
Est-ce que les produits laitiers sont anti-inflammatoires ?
1. Le yaourt est-il bon pour les reins ?
Les reins sont des filtres naturels du corps, et leur rôle est der maintenir l’équilibre de vos fluides et d’éliminer les déchets. Dans ce contexte, le yaourt, bien qu’il soit une source importante de calcium et de protéines, peut avoir un impact positif ou négatif sur vos reins, selon votre état de santé.
Si vous avez des antécédents de problèmes rénaux, comme une insuffisance rénale, l’apport en protéines doit être surveillé de près. En effet, une surcharge de protéines ajoute une pression supplémentaire sur vos reins.
Cependant, si vos reins sont en bonne santé et que vous ne souffrez d’aucune pathologie rénale, une consommation modérée de yaourt est bénéfique, en contribuant à la santé osseuse sans risque. L’idéal est de privilégier les yaourts nature, sans sucres ajoutés, pour éviter une consommation excessive de sodium ou d’autres composés qui peuvent nuire à la santé rénale.
Une étude a d’ailleurs mis en avant le fait que les produits laitiers sont associés à une diminution du risque de développer une maladie rénale chronique (6).
2. Le yaourt est-il bon pour la diarrhée ?
La diarrhée perturbe l’équilibre de votre flore intestinale, ce qui entraîne généralement des complications si elle est prolongée. C’est là que les yaourts probiotique peuvent intervenir !
Pourquoi ? Parce qu’ils sont bourrés de bonnes bactéries (probiotiques) qui aident à rétablir l’équilibre de votre microbiote intestinal, essentiel à une bonne digestion.
Il est prouvé que les probiotiques contenus dans les yaourts aident à réduire l’intensité et la durée de la diarrhée, notamment après des infections ou des traitements antibiotiques. Une étude a permis de montrer que les probiotiques aidaient à réduire le le risque associé de diarrhée aiguë chez les enfants de 57 %, et de 26 % chez les adultes (7).
Mais attention : tous les yaourts ne sont pas égaux ! Le yaourt que vous choisissez doit être naturel, sans sucres ajoutés, et surtout riche en probiotiques comme le Lactobacillus et le Bifidobacterium. Ces derniers soutiennent directement la santé intestinale, aident à réduire l’inflammation de l’intestin et permettent à votre système digestif de récupérer plus rapidement.
Le conseil du coach : En cas de diarrhée, optez pour un yaourt nature et probiotique (comme le yaourt grec ou l’Activia Nature) afin de nourrir votre intestin avec des bactéries bénéfiques. Mais rappelez-vous : la modération est la clé ! Consommez un yaourt par jour et observez comment votre corps réagit.
3. Le yaourt est-il bon pour le foie ?
Le foie est un organe vital, et tout ce que vous consommez a un impact sur sa santé. Le yaourt, surtout lorsqu’il est fermenté, est un excellent choix pour soutenir le bon fonctionnement du foie.
Pourquoi ? Parce qu’il est riche en probiotiques, qui ont prouvé leur capacité à améliorer la santé intestinale. Un intestin sain a un impact direct sur la détoxification du corps, et donc sur le bon fonctionnement du foie.
Des études ont démontré que les probiotiques contenus dans les yaourts peuvent réduire l’inflammation systémique et soutenir un microbiote équilibré, ce qui contribue à la bonne santé du foie.
L’une d’entre elle a d’ailleurs analysé et confirmé leur efficacité à réduire le risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) (8).
Toutefois, l’important est de choisir un yaourt faible en graisses saturées et en sucres ajoutés pour éviter de surcharger le foie avec des substances qui pourraient nuire à ses fonctions.
4. Le yaourt est-il bon pour l’estomac ?
Comme nous l’avons vu, les probiotiques présents dans certains yaourts sont particulièrement utiles pour la digestion. En effet, ces bonnes bactéries favorisent l’équilibre de la flore intestinale, ce qui est essentiel pour la gestion de nombreux problèmes digestifs comme les ballonnements ou les douleurs abdominales.
Cependant, si vous souffrez de reflux gastro-œsophagien (RGO) ou de gastrites, le yaourt peut être une arme à double tranchant.
Certains yaourts riches en matières grasses aggravent l’acidité, alors que ceux à faible teneur en matières grasses, comme le yaourt nature, vont soulager.
En cas de sensibilité gastrique, privilégiez un yaourt léger, sans additifs, et consommez-le avec modération !
5. Le yaourt est-il bon pour l’arthrose ?
L’arthrose, caractérisée par des douleurs articulaires chroniques et une inflammation, bénéficie de certains aliments anti-inflammatoires, et le yaourt en fait partie. Les yaourts riches en probiotiques ont démontré leur capacité à réduire l’inflammation générale, y compris celle des articulations.
Certaines souches probiotiques, comme le Lactobacillus, sont particulièrement efficaces pour moduler l’inflammation de l’intestin, ce qui, en retour, peut aider à diminuer l’inflammation systémique.
Bien que davantage d’études soient nécessaires, les premiers résultats sont prometteurs. De plus, un yaourt riche en protéines, comme le yaourt grec, peut être bénéfique pour le développement musculaire et la réparation des tissus, deux facteurs importants pour soulager les douleurs articulaires.
5. Le yaourt est-il bénéfique pour l’arthrose ?
L’arthrose, cette douleur qui se glisse dans les articulations et vous rappelle à chaque mouvement que l’inflammation peut être un vrai frein à votre bien-être. Mais bonne nouvelle : votre alimentation peut faire une réelle différence dans la gestion de ces douleurs.
Le yaourt, souvent sous-estimé, peut devenir un atout précieux dans votre stratégie anti-inflammatoire.
Pourquoi ? Toujours grâce à ses probiotiques. En soutenant votre flore intestinale, ces bonnes bactéries permettent d’apaiser l’inflammation, y compris au niveau des articulations. Cela rend vos mouvements plus fluides, réduit cette sensation de raideur et diminue également le risque de progression de l’arthrose chez la femme (9).
Comme toujours, ne vous contentez pas de n’importe quel yaourt ! Pour en tirer tous les bénéfices, choisissez un yaourt nature, faible en sucres et en graisses. Ce n’est pas un simple aliment, c’est un allié dans votre routine santé.
Vous verrez rapidement que, tout comme un bon entraînement, intégrer ce petit geste dans votre alimentation peut faire toute la différence.
Sources
(1) Borthakur A, Bhattacharyya S, Dudeja PK, Tobacman JK. Carrageenan induces interleukin-8 production through distinct Bcl10 pathway in normal human colonic epithelial cells. Am J Physiol Gastrointest Liver Physiol. 2007 Mar;292(3):G829-38.
(2) Shadnoush M, Shaker Hosseini R, Mehrabi Y, Delpisheh A, Alipoor E, Faghfoori Z, Mohammadpour N, Zaringhalam Moghadam J. Probiotic yogurt Affects Pro- and Anti-inflammatory Factors in Patients with Inflammatory Bowel Disease. Iran J Pharm Res. 2013 Fall;12(4):929-36.
(3) Rezazadeh L, Gargari BP, Jafarabadi MA, Alipour B. Effects of probiotic yogurt on glycemic indexes and endothelial dysfunction markers in patients with metabolic syndrome. Nutrition. 2019 Jun;62:162-168.
(4) Chen M, Sun Q, Giovannucci E, Mozaffarian D, Manson JE, Willett WC, Hu FB. Dairy consumption and risk of type 2 diabetes: 3 cohorts of US adults and an updated meta-analysis. BMC Med. 2014 Nov 25;12:215.
(5) Baharav, E., Mor, F., Halpern, M., & Weinberger, A. (2004). Lactobacillus GG bacteria ameliorate arthritis in Lewis rats.. The Journal of nutrition, 134 8, 1964-9.
(6) ESLAMI, O. SHIDFAR, F. Dairy products and chronic kidney disease: protective or harmful? A systematic review of prospective cohort studies. Nutrition, 2018, 55-56, p. 21-28 (doi: 10.1016/j.nut.2018.03.047).
(7) Sazawal S, Hiremath G, Dhingra U, Malik P, Deb S, Black RE. Efficacy of probiotics in prevention of acute diarrhoea: a meta-analysis of masked, randomised, placebo-controlled trials. Lancet Infect Dis. 2006 Jun;6(6):374-82.
(8) Yuzbashian E, Fernando DN, Pakseresht M, Eurich DT, Chan CB. Dairy product consumption and risk of non-alcoholic fatty liver disease: A systematic review and meta-analysis of observational studies. Nutr Metab Cardiovasc Dis. 2023 Aug;33(8):1461-1471.
(9) Lu B, Driban JB, Duryea J, McAlindon T, Lapane KL, Eaton CB. Milk consumption and progression of medial tibiofemoral knee osteoarthritis: data from the Osteoarthritis Initiative. Arthritis Care Res (Hoboken). 2014 Jun;66(6):802-9.
