Le stress chronique est devenu en quelques années le « mal » de notre civilisation.

Il est corrélé avec énormément de pathologies.

Dans cet article, vous comprendrez ce qu’est le stress, la biologie du stress et les organes impliqués dans cette réponse.

Ensuite, on verra quels sont les facteurs qui sont à l’origine du stress (ou qui l’aggravent).

On ira ensuite se frotter du côté de la science pour observer un peu les pathologies qui ont un lien direct avec le stress.

Enfin, je vous proposerai des alternatives efficaces dans la résolution de votre stress.

Explication biologique du stress 

Commençons par l’étymologie du mot stress.

Le mot « stress » provient du mot latin « stringere » qui signifie « serrer » ou encore « lier ».

Le stress est un phénomène d’adaptation du corps qui permet à chaque individu de réagir à son environnement.

C’est en 1935 que Hans Selye élabore la notion de syndrome général d’adaptation, qui met en évidence les trois phases par lesquelles l’organisme passe pour réagir au stress :

  • L’alarme : c’est le choc physiologique après la perception du facteur de stress.
  • La résistance : l’organisme tente de rétablir son homéostasie. Il s’adapte et devient plus résistant. C’est le fameux « bon stress »
  • L’épuisement : si l’organisme ne s’adapte pas, des effets délétères sur l’organisme apparaissent, qui peuvent aller jusqu’à la mort. C’est le fameux « stress négatif, ou stress chronique »

Lorsque l’organisme est en situation de danger, le corps met à sa disposition un panel d’hormones permettant lui permettant de réagir très rapidement.

Ces réactions biologiques sont aussi bien neurologiques qu’hormonal d’ailleurs.

Cette cascade hormonale prend naissance dans l’hypothalamus, en effet, c’est cette  glande qui va lancer le premier jet hormonal.

Ces hormones en provenance de l’hypothalamus vont se diriger vers les glandes surrénales.

Les glandes surrénales sont des glandes se trouvant sur le haut des reins (d’où le mot: sur – rénale).

Cette glande est composée de deux parties: la médullosurrénale qui se trouve dans la partie centrale et la corticosurrénale qui se trouve à la périphérie.

La médullo-surrénale sécrète: l’adrénaline
La corticosurrénale sécrète: les gluco-corticoides dont le cortisol.

Que se passe-t-il concrètement ? 

Face à une agression, un danger, ou une représentation stressante, l’hypothalamus donne l’ordre à l’hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau, de stimuler les cortico-surréanales par l’intermédiaire d’une hormone, l’ACTH.

À ce moment, l’adrénaline et les cortico-stéroïdes sont distribués dans le sang.

L’organisme est alors prêt à réagir aux agents producteurs du stress : le coeur bat plus vite et plus fort, le taux de sucre dans le sang augmente.

Les effets sur le corps des différentes phases

La phase d’alarme: les réactions biologiques au stress sont marquées par la libération de messagers chimiques appelés catécholamine.

Les catécholamines sont composées de 80 % d’adrénaline et 20 % de cortisol.

La phase de résistance: Si la situation persiste, le corps se met en phase de résistance.

Sont alors sécrétées d’autres hormones, les gluco-corticoïdes, on peut retrouver en particulier une quantité importante de cortisol en provenance des cortico-surrénales.

La phase d’épuisement: On le retrouve plus spécifiquement lorsque le stress n’est pas lié à des choses « naturelles » mais plutôt « culturelles ».

Comme, par exemple, son environnement social ou professionnel.

Dans ce cas de figure, les mêmes substances (substances de stress) sont évidemment libérées de la même manière.

Le problème étant qu’elles ne sont pas consommées par l’organisme.

C’est-à-dire qu’à chaque « dose de stress » le corps se prépare à un effort physique conséquent.

Cet effort physique permet notamment, dans le cadre du bon stress, de consommer les hormones pour lesquelles elles ont été créées.

En effet, voici les changements physiologiques provoqués par des hormones du stress

  • Le coeur bat plus efficacement et plus fort
  • Les bronches se dilatent pour faciliter l’apport d’oxygène
  • La douleur s’atténue par la libération d’endorphine
  • L’apport en sucre dans le sang augmente
  • Le traitement des informations est plus rapide
  • Le corps se prépare à un effort
  • Apport d’énergie nécessaire aux muscles

Ces substances sont présentes en excès, elles sont à l’origine de la toxicité du stress.

Si le stress devient « chronique », il entraîne un déséquilibre du système nerveux.

Le système sympathique responsable de nombreuses activités indépendantes de la volonté est alors stimulé provoquant ainsi une libération d’adrénaline.

Celle-ci est à l’origine d’une augmentation du rythme cardiaque et de bon nombre des symptômes.

On retrouve en général les symptômes suivant :

  • Accélération du rythme cardiaque
  • élévation de la pression artérielle
  • respiration plus rapide
  • Libération d’hormone: vasopressine, adrénaline, ocytocine, cortisol.
  • Fatigue, tension musculaire
  • Hypersensibilité aux bruits, aux odeurs, au contact et irritabilité émotionnelle, anxiété
  • Sueur abondantes

Qu’est-ce que le stress, le stress chronique

Le stress « normal » 

De façon plus concise, le stress « normal » est le stress qui est nécessaire à l’action du corps.

C’est ce stress qui va nous permettre de réagir de manière extrêmement rapide aux stimuli extérieurs, qui va nous permettre de faire face à un danger.

C’est celui qui donne les moyens à l’organisme de lutter ou de prendre la fuite.

Ce stress est sans danger sur la santé car l’activité physique qui va s’en suivre va permettre l’épuration du surplus d’hormones mis à la disposition du corps.

Le stress chronique

Ce type de stress découle de l’exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress (celles que l’on a vu plus haut).

Ces hormones mettent le corps en alerte de façon incessante, elles épuisent, sur le long-terme, l’organisme.

Le système de réponse au stress n’est pas fait pour être activé constamment. Ceci devrait se faire de façon plus isolé, moins fréquemment.

Comme vous le verrez plus loin dans l’article, le stress chronique peut être à l’origine ou accentuer des maladies cardiaque, de la pression artérielle élevée, un risque de diabète de type 2 et de troubles psycho-pathologiques.

On verra également comment le stress est corrélé avec les maladies auto-immune.

Quels sont les principaux facteurs du stress ? 

Je vais vous faire une liste quasi-complète des principaux facteurs de stress.

Si vous vous sentez stressé, vous pourrez plus facilement trouver le coupable et l’éliminer (si possible).

Il existe de très nombreux facteurs pouvant stresser l’individu.

L’environnement, les relations familiales, les disputes, les problèmes financiers, les problèmes professionnels… Décomposons-les :

Les causes personnelles : 

  • Trop de déplacement avec son véhicule
  • La prise régulière de transport en commun
  • Problème relationnel avec son conjoint, sa famille ou ses amis
  • Problèmes de santé chez l’un de ses proches (ou soi-même)
  • Problèmes familiaux
  • Organisation d’événements
  • Déménagement

Les traits de personnalité : 

Certaines personnes sont plus soumises au stress que d’autres.

De par la façon de réagir au stress et les conséquences des événements.

Les gens les plus stressés ont tendance à percevoir leur environnement comme menaçant et ont l’impression de ne pas pouvoir y faire face.

On est dans le paramètre psychologique, c’est-à-dire que l’individu va faire une mauvaise évaluation de la situation le conduisant à des situations de stress ou de panique.

Ce trait de personnalité peut devenir un cercle vicieux dans le sens ou le niveau de stress empêche l’affrontement avec l’environnement et le manque de contact avec l’environnement va entraîner un enfermement progressif et prolongé.

Cet enfermement va avoir un impact direct sur la santé mentale de l’individu.

On verra dans les alternatives comment changer tout ce mécanisme de pensées.

Équilibres chimiques dans le cerveau

Vous connaissez très certainement le neurotransmetteur appelé « sérotonine ».

En effet, des études démontrent que des déséquilibres dans les neurotransmetteurs du cerveau (comme la sérotonine) peuvent contribuer à l’apparition de problème liés au stress.

Ce n’est pas tout, on peut également remarquer un problème d’équilibre du cortisol (hormone vue plus haut) chez les personnes souffrant de stress chronique.

Les causes professionnelles: 

  • L’ambiance générale au travail (avec les collègues ou le patron)
  • Harcèlement moral
  • Manque de communication au sein de l’équipe
  • Mauvaise organisation
  • Travail sous-pression
  • Licenciement
  • Nouveau Job

Quels sont les principaux symptômes du stress ? 

Ne cherchez plus ! Si vous êtes atteint de l’un de ces symptômes, alors il est possible que vous souffriez du stress. Voici la liste :

Cognitifs :

  • Problèmes de mémoire
  • Difficultés à prendre des décisions
  • Incapacité à se concentrer
  • Troubles du jugement
  • Pessimisme général
  • Pensées anxieuses
  • Inquiétude constante
  • Perte d’objectivité et du jugement
  • Anticipations négatives

Comportementaux :

  • Manger beaucoup plus ou beaucoup moins
  • Dormir beaucoup plus ou beaucoup moins
  • Isolement
  • Procrastination, fuite des responsabilités
  • Abus d’alcool, de cigarettes ou de médicaments pour se relaxer
  • Sur-activité dans certains domaines (sport, shopping)
  • Réaction démesurée face à des problèmes imprévus
  • Habitudes nerveuses (se ronger les ongles)

Physiques :

  • Maux de têtes ou mal de dos
  • Tensions musculaires
  • Diarrhée ou constipation
  • Nausée
  • Insomnie
  • Douleurs dans la poitrine
  • Rythme cardiaque rapide
  • Perte ou prise de poids
  • Démangeaison
  • Coups de froid fréquents

Émotionnelles :

  • Agitation
  • Irritabilité, impatience
  • Sensation de fatigue
  • Incapacité à se détendre et se relaxer
  • Avoir l’impression d’être sur les nerfs
  • Sentiment d’isolement et de solitude
  • Dépression ou tristesse généralisée

Dans quelles pathologies retrouve-t-on une corrélation avec le stress ?

Maladies cardio-vasculaires

Une étude parue dans la revue scientifique1 The Lancet a démontré que le stress était un facteur de risque de maladies cardiovasculaires.

Pour étayer leurs propos, les chercheurs ont suivi 293 patients pendant une durée de 4 ans.

Pendant cette période, ils ont mesuré l’activité du cerveau, de la moelle osseuse, de la rate, ainsi que le niveau d’inflammation des artères.

Cette étude a permis de mettre en évidence un lien entre l’activité de l’amygdale (du cerveau) et la santé cardio-vasculaire.

En effet, ils ont constaté que l’activation de l’amygdale était associée à une augmentation de l’activité de la moelle osseuse, une inflammation dans les artères et des marqueurs d’inflammations généraux plus élevés.

Tous ces renseignements permettent de démontrer que le stress est un facteur élevé de risques cardiovasculaires.

L’amygdale, qu’est-ce que c’est ? 

Crédit photo © http://www.hypnose-changement.com/hypnose/inconscient.php

C’est une structure en forme d’amande qui se situe pas loin de l’hippocampe, l’amygdale joue un rôle essentiel dans la gestion de nos émotions et en particulier nos réactions de peur et d’anxiété.

En effet, elle est le siège de nos émotions les plus primitives, l’amygdale reçoit des informations directes de différentes modalités sensorielles et se projette sur de nombreuses régions cérébrales, comme l’hippocampe ou l’hypothalamus.

L’action de l’amygdale a donc un rôle de survie car c’est elle qui nous fait réagir en une fraction de seconde à la suite d’un stimulus menaçant.

Elle a également un rôle important dans la reconnaissance des émotions.

Maladies auto-immune générale

Il est maintenant largement reconnu que le stress aigu et chronique a un impact sur le système immunitaire.

Le stress aigu peut avoir un effet stimulant sur le système immunitaire, alors que dans le cas du stress chronique, le système immunitaire peut être déprimé2. 

En effet, le cortisol peut affaiblir le système immunitaire.

Dans cette étude3 on constate que les personnes atteinte de stress souffrent plus fréquemment de rhume.

Les conséquences d’un système immunitaire déprimé sont:

  • Une fatigue persistante
  • Une sensibilité accrue aux infections, qui s’observe par des rhumes fréquents, des infections urinaires, des éruptions d’herpès, des vaginites à répétition, une verrue persistante, etc.
  • Des blessures qui prennent du temps à guérir ou à cicatriser.4

Vous l’aurez compris, un système immunitaire déprimé pourra être la cause de bons nombres de pathologies.

Pour parler des maladies auto-immune on va prendre le cas de la maladie de Crohn.

Maladie de Crohn 

Les maladies inflammatoires chronique de l’intestin comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des pathologies émergentes.

Elles sont de plus en plus courantes mais la thérapeutique a du mal à adopter la même croissance.

Cependant, selon une étude, les facteurs environnementaux représenteraient une bonne partie de la responsabilité de la maladie et pourtant, ce sont ces facteurs (environnementaux) qui sont les plus délaissés par les chercheurs.

Dans cette publication, les chercheurs ont voulu savoir si le stress pouvait avoir un lien avec la maladie.

En effet, ils ont permis d’observer que les patients atteints de stress chronique rechutaient beaucoup plus vite que les patients sans stress.

Mais ce n’est pas tout !

Des données récentes suggèrent que les altérations induites par le stress dans l’inflammation gastro-intestinale peuvent être en lien avec des changements dans la fonction de l’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénal (axe HPA) et des altérations dans les interactions bactériano-muqueuses, et des médiateurs tels que le facteur de libération de la corticotrophine (CRF).

Plus simplement, on retrouve effectivement un lien entre le stress et l’inflammation.

L’axe HPA serait peut-être même à l’origine de cette inflammation ainsi que de la poussée de bactéries pathogènes dans la lumière intestinale.

Les similitudes de Crohn et du stress

Dans cette même publication, on peut retrouver une image* qui décrit très clairement comment le stress possède les mêmes effets négatifs sur le tube digestif que la maladie de Crohn.

  • Augmentation de la mobilité des cellules intestinales
  • Libération de substances pro-inflammatoires par les mastocytes
  • Augmentation du transfert de bactéries dans la muqueuse intestinale
  • Synthèse des TNF-Alpha, interleukine-8
  • Augmentation de la sécrétion d’eau
  • Augmentation de la sécrétion de mucus
Crédit photo © https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1361287/

Ce qui est étrange, c’est que le stress possède, à peu près, les mêmes symptômes que la maladie en elle-même. On serait presque amené à penser que la véritable pathologie serait le stress !

Enfin, à ce jour, les possibilités thérapeutiques offertes par la thérapie de réduction du stress restent largement inexplorées, en partie à cause des difficultés méthodologiques de ces études.5

Inflammation générale 

Le Dr Roy explique comment le stress peut provoquer de l’inflammation dans le corps.

Il est à distinguer des deux formes de stress: Le stress, en situation de défense, est anti-inflammatoire, il se déclenche de façon ponctuelle.

En effet, les anticorps qui combattent les éléments étrangers de l’organisme ne savent pas s’arrêter d’eux-même, c’est pourquoi le corps à besoin de sa dose de stress « momentanée ».

En revanche, pour le stress chronique, que l’on retrouve dans des situations typiquement culturelle, (le travail, les transports…) le mécanisme serait complètement différent.

Il aurait plutôt l’effet inverse.

Comme le stress est chronique, et donc, tout le temps présent, alors il ne peut pas faire « barrière » aux anticorps.

Ces anticorps s’habituent à la présence du stress et lorsqu’il diminue (le stress), les substances du stress n’arrêtent pas les anticorps.

Alors à défaut d’avoir des ennemies à combattre, les anticorps s’en prennent aux tissus du corps lui-même.

Troubles psychologiques 

Une surdose durable de cortisol aura un effet toxique sur l’hippocampe, une région du cerveau.

Jusqu’à 9 % de nos neurones ou cellules cérébrales dans l’hippocampe peuvent mourir en cas de stress négatif durable.

L’hippocampe est responsable de notre mémoire et de nos capacités de concentration.

La disparition de cellules cérébrales explique donc les troubles de la concentration et les troubles de la mémoire se produisant en cas de stress durable.

Enfin, l’hippocampe fait en sorte que nous puissions associer les informations de notre passé à des informations d’ici et maintenant afin de pouvoir prendre des décisions dans le futur.

Dépression

Comme le stress chronique dure longtemps, nous tombons dans un cercle vicieux de négativité et d’épuisement. Cette négativité va nous enfermer dans une vision de la réalité qui sera altérée.

Cette vision de la réalité sera elle-même renvoyée et mal interprétée ce qui entretiendra cette impression de vide.

En effet, le stress et les troubles anxieux sont des facteurs de risque de dépression et ces comportements sont modulés par des récepteurs de la sérotonine.

Cependant l’interaction comportementale et cellulaire potentielle à ces récepteurs n’est pas claire en cas de stress.

En effet, les chercheurs ont remarqué que l’administration de sérotonine dans le cortex pré-frontal des souris a amélioré les comportements anxieux.6

Comment gérer son stress

La nature

La santé mentale et les « zones vertes » 

C’est une étude testant 3 hypothèses différentes sur la façon dont le passage à des « zones plus vertes » ou « zones moins vertes » peut affecter la santé mentale dans le temps.

En effet, on constate que les personnes qui vivent dans des zones plus vertes ont eu une santé mentale nettement meilleure que ceux qui vivent dans des zones moins vertes.

De plus, les chercheurs ont remarqué que passer aux zones urbaines plus vertes était associée à des améliorations soutenues de la santé mentale7.

Les espaces verts et le sommeil 

L’objectif de cette étude8 est de démontrer que l’exposition aux parcs et à d’autres espaces verts favorise la santé psychologique et physiologique.

En effet, les personnes qui résident dans des quartiers verts ont tendance à dormir davantage et avoir un sommeil de meilleure qualité.

Il est important de le notifier car un manque de sommeil est corrélé avec l’obésité, les maladies chroniques et la mortalité.

Les espaces verts et le diabète de type 2

Un lien9 entre les espaces verts et le diabète de type 2 a été observé.

En effet, les chercheurs ont étudié l’association entre espaces verts du quartier et le risque de diabète de type 2 dans un grand groupe d’adultes Australiens.

Résultats : les risques de diabète de type 2 étaient significativement plus faible dans les quartiers plus verts que dans les quartiers moins verts.

Cohérence cardiaque 

La cohérence cardiaque permet d’apprendre à contrôler sa respiration afin de réguler son stress et son anxiété.

C’est une technique extrêmement simple qui peut avoir de nombreux bienfaits surtout sur la tension artérielle et la dépression.

Comment ça fonctionne ? 

Il existe un lien entre le cerveau et le système cardio-vasculaire.

Le coeur influence notre cerveau et vice-versa.

En respirant calmement on peut contrôler son rythme cardiaque.

De ce fait, il serait possible de jouer sur le cerveau en influençant le système nerveux autonome.

C’est en modifiant ce système nerveux autonome qu’il serait possible de diminuer son taux de cortisol et donc d’être moins stressé.

Thérapie cognitive comportementale : TCC 

La TCC ou thérapie cognitive comportementale contient 3 volets.

Thérapies cognitives

Les thérapies cognitives, dans lesquelles on estime que le patient fait une mauvaise évaluation de la situation.

En d’autres mots, par exemple, pour la dépression ou l’agoraphobie, le sujet évaluerait mal le contexte extérieur qu’il verrait comme menaçant.

Le but de cette thérapie va alors être de faire prendre conscience à l’individu que l’extérieur n’est pas menaçant, qu’il n’est pas dangereux de sortir ou de faire des activités.

Thérapies comportementales

La deuxième thérapie est la thérapie comportementale.

Dans cette thérapie on va essayer de frotter le patient aux stimuli négatifs.

Si par exemple le sujet souffre d’un stress chronique en rapport avec un conflit avec ses amis ou encore avec son milieu professionnel, alors le psychologue va aller sur le terrain avec le patient et lui montrer qu’il n’y a pas forcément lieu de stresser.

C’est une technique extrêmement efficace puisqu’elle traite le problème quasiment à chaque fois.

Thérapies de la pleine conscience

Enfin, la dernière thérapie de ce volet des TCC est la pleine conscience.

C’est un peu comme la méditation.

On prend connaissance des choses qui nous stressent et on met un mot dessus. Plus vous prendrez conscience de votre malaise plus il vous paraîtra anodin et sans danger.

Évidemment ces trois thérapies ne sont pas utiles pour chacun d’entre nous.

Certaines personnes préféreront les thérapies cognitives, d’autres comportementales ou enfin de pleine conscience.

Le stress chronique et ses conséquences expliqués en vidéo

Lisez la vidéo ci-dessous pour tout comprendre du stress chronique et ses conséquences sur la santé :

Conclusion

Le stress chronique, à différencier, du stress normal est une catastrophe pour la santé.

En effet, il pourrait être à l’origine de maladies cardio-vasculaires, de risque de diabète de type 2, des maladies auto-immunes ou encore inflammatoires.

Les mécanismes biologiques du stress sont compliqués à mettre en évidence dans ces types de pathologies et les recherches sont au point mort.

En effet, les chercheurs ne s’intéressent que très peu aux effets du stress sur la santé et surtout sur la maladie.

Les thérapies alternatives donnent de meilleures résultats en ce qui concerne le stress.

Si vous souffrez de stress chronique et ne voulez pas passer par une médication, je vous conseille de consulter un psychologue ou encore un naturopathe qui devrait savoir quoi faire.

Références

1 – Mass. General/Mount Sinai-led study connects stress-associated brain activity with cardiovascular risk  http://www.massgeneral.org/News/pressrelease.aspx?id=2038

2 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10195312

3 – . Klein TW. Stress and infections. J Fla Med Assoc. 1993 Jun;80(6):409-11. Synthèse d’études.

4 – http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=renforcer-systeme-immunitaire-pm-symptomes-d-une-faiblesse-immunitaire

5 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1774724/

6 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20383137

7 – http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es403688w

8 – http://bmjopen.bmj.com/content/3/8/e003094

9 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24026544